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Le gari au prix d’or : Les étudiants s’en plaignent

 Le gari au prix d’or : Les étudiants s’en plaignent

L’augmentation du prix des produits de première nécessité au Bénin n’épargne aucune filière. Le gari, l’aliment qui occupe une place de choix dans le monde estudiantin devient si cher au point où les étudiants n’en peuvent plus.

Autrefois vendu à un  prix dérisoire accessible à toutes les couches, le gari vaut de nos jours de l’or. Farine fabriquée à partir du manioc, une mesure (à peu près un kilogramme) de ce produit était vendue à 150 francs CFA ou moins selon les régions du Bénin. Aujourd’hui, il se négocie entre 400 et 600 francs. Outre le prix d’achat qui est exorbitant pour raison de la rareté du manioc, il y a également les frais de transport des sacs de gari qui reviennent chers aux revendeuses.

Ce sont là autant de facteurs qui sont à la base de cette flambée du montant du kilogramme voire de la mesure en plastique qui coûte désormais 1.500 F au lieu de 1.100 F auparavant.  Et, au rythme où vont les prix sur les marchés, il n’est pas exclu que les prix s’envolent encore.

Hier nourriture des pauvres, le gari est devenu aujourd’hui un produit de luxe au grand dam des couches sociales les plus vulnérables du pays. Nourriture préférée des étudiants, apprentis, manœuvres et ouvriers. Les plats à base du gari, peu riches en éléments nutritifs, étaient aussi omniprésents au menu des ménages à faibles revenus. C’est pourquoi face à la situation, les citoyens béninois notamment les étudiants crient leur ras-le-bol et demandent aux autorités d’agir pour la baisse des prix des produits de première nécessité. « Le prix du kilogramme de gari rivalise avec le riz aujourd’hui. Alors que le pouvoir d’achat est trop faible. Pour nous les étudiants, c’est encore criard. Parce que nous  n’avons pas encore de revenus », se désole Jacques, étudiant en deuxième année de Géographie. Pour Christine, il urge qu’une véritable solution soit trouvée. « Il faut que nos gouvernants essaient de trouver la solution, la meilleure. Cela y va dans l’intérêt de tous », souhaite-t-elle.

Edmond HOUESSIKINDE

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