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Pour bien préparer le BAC : Exemple d’épreuve de  Français et le corrigé pour les candidats

 Pour bien préparer le BAC : Exemple d’épreuve de  Français et le corrigé pour les candidats

Les examens de fin d’année scolaire s’approchent à grands pas. Pour permettre aux candidats aux différents examens de mieux s’exercer, Gaskiyani Info met cette rubrique à la disposition des classes de Terminale.

Epreuve : Français                                                     Durée : 04 heures

Classe : Terminale

Situation d’évaluation

     Depuis plusieurs décennies, tous les dirigeants des pays africains mettent en avant de leur projet de société, l’importance de la scolarisation. Malheureusement, les objectifs ne tiennent pas compte de tous les aspects liés au secteur éducatif. Voici, un corpus de trois textes qui aborde sous divers angles la question de l’éducation. Tu es invité(e) à le lire afin de répondre convenablement aux questions posées.  

Corpus de textes

Texte 1: Evélyne PICKARTS, « L’éducation des parents : une nécessité », In Rapport de l’UNESCO, 1981, p. 53. Texte 2: Adélaïde FASSINOU, Yèmi ou le miracle de l’amour, Star Editions, pp. 80-81.

Texte 3 : ESTABLET, L’école est-elle rentable ?, Paris, PUF. 

Texte 1       On a trop longtemps considéré que l’école avait le monopole de la formation d’un type d’adulte capable d’agir de manière efficace dans une société chaque jour plus complexe, d’assimiler des connaissances et de tirer parti de l’expérience. L’augmentation massive des connaissances oblige les parents à envisager d’un œil nouveau les années préscolaires et la base qu’elles constituent pour l’éducation future de l’enfant. “L’enfant qui naît aujourd’hui n’est guère différent de celui qui était issu de nos ancêtres de la fin de l’âge de pierre. Et pourtant, en quelques courtes années, nous attendons de lui qu’il se conduise en adulte civilisé dans une société complexe. Si l’on veut qu’il y parvienne, son apprentissage ne peut être laissé au hasard […] Tout enfant destiné à vivre dans une société civilisée doit apprendre un certain nombre de choses que les adultes ont le devoir de lui enseigner. C’est pour cela qu’il y a le foyer familial ; c’est pour cela qu’il y a l’école. S’ils refusent l’un et l’autre d’assumer leurs responsabilités, les conséquences peuvent être désastreuses”. Pour participer pleinement à la vie moderne, nous devons, par l’intermédiaire du processus d’intégration sociale, partager le vaste ensemble d’informations, de techniques et de dispositions motivantes. Or tout cela ne peut être entièrement intégré que dans la mesure où les premières années de la vie de l’enfant lui ont donné les moyens de tirer profit de son expérience en le prédisposant à découvrir dans sa vie ce qui signifie quelque chose. Il nous faut savoir tant de choses avant de pouvoir comprendre le monde qui nous entoure, qu’il est indispensable que nous portions un regard nouveau sur les premières années de la vie et sur leur importance pour la préparation d’une compétence. 

      Une étude plus approfondie des conséquences de la pauvreté et de la privation nous a permis de découvrir l’importance de la disposition à apprendre. Nous nous rendons compte aujourd’hui que l’enfant doit commencer à acquérir toute une gamme de capacités perceptuelles, cognitives, linguistiques et socio-émotionnelles bien avant que débute pour lui l’éducation proprement dite. Même si l’enseignement scolaire est de courte durée, le degré de contrôle qu’une personne exerce sur sa propre existence dépend largement de la façon dont elle sait tirer profit de ses expériences pour favoriser son épanouissement futur et augmenter son efficacité. Le sens de la compétence que procure l’aptitude à s’orienter dans son propre monde est un élément clé d’une saine image de soi-même. La vaste et récente expansion de la recherche des idées nouvelles concernant les effets déterminants des premières expériences sur les jeunes enfants à considérablement mis en valeur le programme non écrit enseigné dans les foyers des classes moyennes en Europe et en Amérique du Nord qui donnent à l’enfant le genre d’environnement stimulant, enrichissant et protégé lui permettant d’apprendre à apprendre. 

      Nous constatons ainsi que de nombreux enfants arrivent à l’école parfaitement capables de se situer au centre de leur propre apprentissage, d’intégrer de nouvelles informations sur eux-mêmes et sur leur monde – et ceci de façon ordonnée – de se sentir compétents, efficaces et désireux de faire de nouvelles expériences. Il y a pourtant aussi beaucoup d’autres à qui l’environnement paraît diffus et inexplicable, qui manquent de directives pour les aider à déterminer le sens de leurs expériences et qui abordent la nouveauté mal armés et de façon désordonnée. Bien qu’ils aient souvent toutes sortes de compétences utiles dans le contexte familial et communautaire le plus proche, lorsqu’ils sont confrontés aux tâches que l’école ou la communauté au sens le plus large leur impose, ils deviennent inefficaces et éprouvent un profond sentiment d’échec. Il ne fait aucun doute que la société dans son ensemble doit procéder à des changements radicaux dans sa trame même pour pouvoir offrir un monde plus enrichissant à certains sinon à la plupart de ses membres. Il ne fait aucun doute non plus que les écoles doivent d’urgence donner aux enfants un enseignement qui soit plus approfondi et qui leur soit destiné en propre. Il existe cependant un certain nombre d’aptitudes universelles que l’enfant doit acquérir au préalable s’il veut atteindre un certain degré de liberté et d’indépendance individuelle dans le contexte actuel de notre société. Celles-ci consistent essentiellement à comprendre la signification de ses propres expériences quel que soit le contexte social et le système de valeurs en vigueur. Elles sont intrinsèquement liées au rôle de médiateur joué par les parents dans la relation entre l’enfant et son expérience. Bien que notre compréhension de la nature de ces aptitudes soit incomplète, il nous est possible de conclure que la compétence des parents à ce niveau peut sans aucun doute être améliorée par l’éducation. 

         Evélyne PICKARTS, « L’éducation des parents : une nécessité », In Rapport de l’UNESCO 1981, p. 53  

Texte 2

   Tous ceux qui assistaient à cette conversation, pendant que Maman lui faisait des tresses arrêtèrent leur souffle, se demandant s’ils avaient bien entendu ce qu’elle venait de dire. D’ailleurs, la réaction de la mère ne tarda pas à venir. Elle voulut savoir pourquoi Yèmi ne voulait pas avoir ce fameux diplôme, à l’instar de Jo.

   – Parce que ça demande trop d’efforts. Et une fille n’en a pas besoin pour vivre, puisqu’elle va se marier plus tard, et son mari pourvoira à tous ses besoins, assura-t-elle avec conviction.

   Scandalisée par cette déclaration sortant de la bouche de sa fille adoptive, Maman voulut savoir où elle avait appris pareille sottise.

    – C’est Iya qui me l’a confié au village quand je me plaignais que je voulais aller à l’école comme mes copines de jeu, au lieu de vendre des galettes à la criée à travers les ruelles du village.

    Elle continua en ces termes:

– Tant que l’école est si agréable, je peux y aller car j’aime bien lire et écrire; mais si cela va compliquer ma vie, en m’empêchant de dormir quand je veux, alors je préfère m’en passer.

La maman respira un bon coup et entreprit d’éduquer sa « fille » sur la nécessité d’étudier pour une femme. Elle doit pouvoir se prendre en charge dans l’avenir, et participer pleinement à l’entretien de son foyer. Elle doit aussi travailler pour le développement de sa communauté et son pays. Avec des mots simples et clairs, et choisissant ses illustrations dans leur quotidien, elle montra les bienfaits de l’éducation d’une fille.

– Eduquer une fille, c’est éduquer toute la société, même la nation tout entière. Car c’est la femme qui éduque ses enfants. C’est encore elle qui passe le plus clair de son temps avec eux. Ainsi, elle leur transmet ce qu’elle connaît dans la vie. Des connaissances sur tous les plans: culture, hygiène, sciences, économie, activités commerciales, soins de santé. Sais-tu Yèmi, si je n’étais pas éduquée, instruite, est-ce que je pourrais vous aider, vous mes enfants, à faire vos devoirs, à apprendre vos leçons?

Yèmi ne sut que répondre face à la réaction de sa maman, suite à sa déclaration.               Adélaïde FASSINOU, Yèmi ou le miracle de l’amour, Star Editions, pp. 80-81.

Texte 3 Voici un débat sur les finalités de l’éducation, l’ouverture de l’école sur la société, l’égalité des chances, la décentralisation.  

Projet : Quel est selon vous, dans les transformations de la société, la finalité première de l’éducation : former à un emploi, à un travail, socialiser, transmettre des valeurs ? 

Gérard Aschieri : Derrière cette question transparaît en filigrane le conflit entre diverses conceptions du rôle de l’éducation. Ainsi la théorie du « capital humain » en vogue dans les réflexions économiques libérales, met en avant la fonction d’alimentation du marché du travail et l’idée que l’individu a la responsabilité de construire les parcours qui assureront son employabilité et dont il tirera un bénéfice financier. Dans ce cadre, la fonction sociale est réduite à l’éducation de base tandis que la fonction de transmission d’une culture, des valeurs, de la formation à l’esprit critique sont occultées, sauf lorsqu’elles ont une utilité sur le marché du travail. A l’inverse, d’autres défendent l’idée d’une école qui a le rôle d’une institution et dont la finalité première est la transmission d’une culture et destinée à former l’individu. Il s’agit sans aucun doute d’un faux débat. En fait, l’école a une triple mission : former l’homme, le citoyen et le travailleur ; et il faut penser ces trois missions de façon complémentaire. Le système éducatif en France s’est de longue date inscrit dans un projet marqué par les valeurs de la République avec comme ambition de donner à chacun les moyens de penser le monde et la vie dans une perspective d’appropriation et de maîtrise de ceux-ci. Mais ce système éducatif doit former aussi des acteurs économiques, en donnant à chacun les moyens d’une insertion professionnelle effective et d’une reconnaissance sociale. 

                ESTABLET, L’école est-elle rentable ? Paris, PUF 

Consignes 

I- Compétence de lecture

     Donne le thème commun aux trois textes et précise, du point de vue des idées, ce qui fait la particularité de chaque texte. Justifie ta réponse par un court passage prélevé de chacun des textes.

II- Travaux d’écriture

Tu traiteras, au choix, l’un des trois sujets proposés.

Sujet 1 : La contraction de texte (Texte 1)

Consignes1- Propose un titre au texte.

2- Fais la structure du texte en unité de sens et propose un titre à chaque partie.

3- Résumé

Ce texte compte 682 mots. Résume-le au quart de son volume soit en 171 mots. Une marge de 10% de mots en plus ou en moins est tolérée. 4- Discussion

« On a trop longtemps considéré que l’école avait le monopole de la formation d’un type d’adulte capable d’agir de manière efficace dans une société chaque jour plus complexe, d’assimiler des connaissances et de tirer parti de l’expérience »

               Pensez-vous, comme l’auteur que l’école seule ne suffit pas à assurer l’éducation et la formation complète de l’enfant dans le contexte social actuel ?  

Sujet 2 : Le commentaire composé (Texte 2)

Tâche : Fais de ce texte un commentaire composé. Tu pourras, par exemple, montrer l’art avec lequel la mère a su convaincre sa fille adoptive de l’importance de l’instruction d’une fille.

Consignes 

  1. Analyse du texte.
  2. Dégage l’idée générale du texte.
  3. Propose deux centres d’intérêt que tu développeras dans ton commentaire composé.
  4. Relève deux procédés formels liés à chaque centre d’intérêt et donne l’idée que chaque procédé suggère. 2- Rédige ton devoir.

Sujet 3 : Dissertation (Texte 3)       L’auteur du texte 3 assigne à l’école trois fonctions « former l’homme, le citoyen et le travailleur ».         En tenant compte des réalités sociales actuelles, penses-tu comme l’auteur que l’école parvient à assurer convenablement ces trois fonctions ? 

Consignes 1- Dis le problème que pose le sujet. 2- Élabore le plan du corps du devoir. 3- Rédige ton devoir.

Clé et grille de correction du devoir du second semestre

Année académique : 2023- 2024                               Epreuve : Français

Classe : Terminale

  1. Réponse à la question de compétence de lecture (04 pts)

Le thème commun aux trois textes du corpus est l’éducation. (01pt)

Du point de vue des idées, chaque texte aborde le thème de façon particulière.

Dans le texte 1, Evelyne Pickarts démontre qu’il existe une complémentarité entre l’éducation reçue par l’enfant en famille et dans son environnement social à bas âge et l’éducation que lui transmet l’école à partir du moment où il y est inscrit. Cela se justifie par le passage suivant : « Nous constatons ainsi que de nombreux enfants arrivent à l’école parfaitement capables de se situer au centre de leur propre apprentissage, d’intégrer de nouvelles informations sur eux-mêmes et sur le monde. » (01)

Quant à l’auteur du texte 2, elle expose une discussion entre une maman et sa fille adoptive qu’elle réussit à convaincre des multiples avantages qu’offre l’école à la femme. Le passage suivant l’illustre bien : « La maman respira un bon coup et entreprit d’éduquer « sa fille » sur la nécessité d’étudier pour une femme. » (01pts)

Enfin, l’auteur du texte3 met en exergue la mission assignée à l’école. Selon l’auteur, cette mission se décline en trois points comme le montre l’extrait suivant : « En fait, l’école a une tripe mission : former l’homme, le citoyen et le travailleur, et il faut penser ces trois missions de façon complémentaire. » (01pt)

Travaux d’écriture (16 pts)

Sujet 1: Contraction de texte (Texte1)

  1. Un titre au texte : complémentarité entre l’éducation préscolaire et scolaire. (02pts)

NB : Accepter d’autres titres pertinents.

  • La structure du texte et un titre à chaque partie (02pts)

1re partie (P1+P2) : « On a trop longtemps considéré … lui permettant d’apprendre à apprendre. »

Titre : La nécessité de l’éducation préscolaire dans la formation de l’enfant.

2ème partie P3 : «Nous constatons ainsi que … être améliorée par l’éducation.»

Titre : Suggestions pour améliorer la qualité des enseignements donnés à l’enfant par les parents et l’école.

  • Résumé (05pts)
  • Pendant longtemps, l’école est perçue comme le seul lieu où l’enfant est éduqué et formé pour réagir efficacement dans tous les domaines de la vie.
  • Mais la réalité amène les parents à comprendre que l’éducation donnée à l’enfant avant son inscription à l’école joue un rôle important dans sa formation.
  • Ainsi, pour permettre à l’enfant de vivre pleinement et de façon épanouie dans la société, il faut avoir réussi à l’initier aux principes essentiels de la vie dès le bas âge, en famille ; ce que l’école renforce plus tard.
  • Cette première étape de l’éducation de l’enfant doit prendre en compte toutes les dimensions sociales.
  • Alors, il existe un lien de complémentarité entre l’éducation préscolaire et celle scolaire.
  • Lorsque l’éducation préscolaire est réussie, l’enfant commence l’école avec l’esprit apte à comprendre l’homme et le monde, et à réagir méthodiquement, tant il est curieux.
  • Au contraire, ceux qui sont mal éduqués à la base sont fades et fresque insensibles aux exigences du monde scolaire.
  • Il est donc important que des changements soient opérés aussi bien dans la cellule familiale que dans la chaîne scolaire.
  • Discussion (07pts)

Compréhension du sujet

Le sujet pose le problème des limites de l’école quant à la formation et l’éducation de l’enfant, le futur adulte.

            Le candidat est invité à donner son point de vue par rapport à l’affirmation de l’auteur.

Proposition du plan du corps du devoir

  1. Explication de la pensée

Selon l’auteur, seule l’école ne permet pas d’assurer l’éducation et la formation de l’enfant dans un monde en pleine mutation. La famille et la société jouent également un rôle important.

  1. La mission première assignée à l’école : éduquer et former l’enfant de façon complète

Argument 1 : L’école est un lieu d’éducation de l’enfant

Exemple : Les programmes d’étude, les textes, les livres étudiés en classe assurent une fonction didactique.

Argument 2 : L’école est un cadre de formation pour l’enfant.

Exemple : Acquisition de compétence linguistique, renforcement des valeurs culturelles.

  1. Les limites de la première mission assignée à l’école

Argument 1 : Des gens sont bien instruits mais deviennent des cas sociaux.

Exemple : Arnaqueur, voleur.

Argument 2 : L’école en Afrique ne développe pas toutes les compétences de l’enfant.

Exemple : Absence de l’introduction des langues nationales dans le système éducatif formel béninois.

  1. Le point de vue du candidat

 1re possibilité : Le candidat affirme que l’école seule ne suffit pas à assurer l’éducation et la formation complète de l’enfant dans le contexte social actuel, et il justifie sa réponse :

  • la famille et la société en général participent à l’éducation de l’enfant ;
  • les centres de formation professionnelle assurent la formation de l’enfant (les ateliers de couture, de soudure, de mécanique, de coiffure, …)

2ème possibilité : Le candidat affirme que, dans le contexte social actuel, c’est l’école seule qui assure l’éducation et la formation complète de l’enfant, et il justifie sa réponse :

  • la démission des parents de plus en plus occupés à aller chercher de l’argent au lieu de veiller à l’éducation des enfants à la maison, du coup, l’éducation des enfants est laissée à la charge des enseignants ;
  • il existe dans l’enseignement secondaire des filières techniques qui assurent la formation professionnelle de l’enfant.

3ème possibilité : Le candidat adopte une position mitigée, et il justifie sa réponse.

Sujet 2 : Commentaire composé (texte2)

  1. Analyse du texte (02pts)
  2. L’idée générale du texte

Dans le texte, il s’agit d’une maman qui parvient à convaincre sa fille adoptive de la nécessité des études pour une femme.

  • Centres d’intérêt possibles :
  • la démotivation de Yèmi à continuer les études ;
  • la détermination de maman à convaincre Yèmi des bienfaits des études.
  • Procédés formels et idées suggérées
  • La démotivation de Yèmi à continuer les études
  • La présence de plusieurs subordonnées causales dans la première réplique de Yèmi : « parce que ça demande trop d’efforts » ; « puisqu’elle va se marier plus tard »

Idée suggérées : Les raisons qui justifient la démotivation de Yèmi à continuer les études.

  • Le recours de Yèmi à l’analepse/ flashback dans sa deuxième réplique pour renforcer son argumentation : « C’est Iya qui me l’a confié au village quand je me plaignais que je voulais aller à l’école. »

Idée suggérée : L’expression de la conviction de Yèmi au sujet de l’inutilité des études pour une femme. Iya étant pour elle une personne ressource.

  • La détermination de maman à convaincre Yèmi des bienfaits des études
  • La proposition indépendante juxtaposée : « et entreprit d’éduquer « sa fille » sur la nécessité d’étudier pour la femme. »

Idée suggérée : La volonté de maman de ramener Yèmi à la raison, de lui faire changer d’avis à propos des études de la femme.

  • L’énumération dans la dernière réplique de maman : « Des connaissances sur tous les plans : culture, hygiène, sciences, économie, activités commerciales, soins de santé. »

Idée suggérée : il s’agit là de la présentation à Yèmi des multiples avantages que l’école procure à la femme pour son bonheur et celui de son foyer.

  • Rédaction 10pts

Sujet 3 : Dissertation (texte3)

  1. Le sujet pose le problème des fonctions assignées à l’école. (02pts)
  2. Plan du corps du devoir (04pts)
  3. Explication de la pensée

Selon l’auteur, l’école assure plusieurs missions. Elle fait de l’homme un être accompli.

  1. Les fonctions de l’école

Argument 1 : L’école forme l’homme sur divers plans

Exemple : plans physique, linguistique, communicationnel, …

Argument 2 : L’école forme le citoyen

Exemple : valeurs morale, spirituelle, …

Argument 3 : L’école met à la disposition de la société des travailleurs

Exemple : formations technique, professionnelle.

  1. Point de vue du candidat

1re possibilité : Le candidat affirme que l’école assure convenablement ces trois fonctions, et justifie sa réponse.

2ème possibilité : Le candidat montre que ces trois fonctions ne sont pas bien assurées par l’école, et il justifie sa réponse.

3ème possibilité : Le candidat adopte une position mitigée, et il justifie sa réponse.

  • Rédaction (10pts)

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