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Remaniement ministériel : Ça se précise

 Remaniement ministériel : Ça se précise

A moins de deux ans de l’élection présidentielle de 2026, le Chef de l’Etat est décidé à maintenir sa troupe en ordre de bataille. Après avoir trouvé l’astuce pour élargir subtilement l’équipe gouvernementale en prenant un décret pour nommer les ministres conseillers (Collaborateurs directs du chef de l’Etat), il est bien possible que Patrice Talon procède, tout au moins, à un mini remaniement technique dans les tous prochains jours.

Nombre d’analystes pensent que le président Patrice Talon va procéder à un véritable remaniement ministériel. La raison est simple. Les frustrations mal contenues de certains de ses partisans de premières heures commencent par monter telle une fumée de tisons mouillés. Après avoir œuvré dix années plus tôt pour l’avènement du gouvernement dit de la Rupture, ils n’ont pas eu leur part de gâteau. Le président Talon, pour maintenir sa troupe dans l’unité pour bien négocier les élections générales de 2026, doit pouvoir agir et plus vite.

A son arrivée au pouvoir, le président Patrice Talon a rebattu les cartes en faisant adopter une nouvelle charte des partis politiques à la faveur de laquelle seuls les partis soutenant son action n’ont pas eu de difficultés à se faire accepter. Et contrairement à son prédécesseur, il n’a jamais négocié avec ses adversaires en vue de la formation d’un gouvernement d’union nationale. Soit tu es avec lui ou tu es contre lui. Conséquence : il y a eu une ruée vers ses deux partis de la mouvance que sont le Bloc Républicain (BR) et l’Union Progressiste le Renouveau (UPR). Même Adrien Houngbédji, grand homme politique, jaloux de son indépendance d’action, a fini par se saborder au profit de l’un des partis de la mouvance. Et depuis 8 ans, c’est quasiment un nombre vraiment réduit de ‘’supporters’’ qui a réussi à se faire caser dans le gouvernement et l’administration. Il y a donc beaucoup de frustration et le président Talon a feint l’ignorer.

Évoquant la question de la distribution des postes, il avait tranché en faisant remarquer qu’on ne change pas une équipe qui gagne et qu’il n’avait pas l’intention de changer son équipe. Mais, la réalité politique a, semble-t-il, fini par avoir raison de sa théorie conversationniste. Des ministres ont été remplacés. Mais ces petits changements n’étaient pas à la hauteur des frustrations. L’entrée au gouvernement de ministres conseillers est perçue par les observateurs comme une stratégie visant à calmer le plus grand nombre de soutiens politiques du Chef de l’Etat. Il y a de quoi susurre-t-on. Le ralliement de toute la mouvance est indispensable face aux enjeux présents et à venir. Au nombre de ceux-ci figure le projet de modification de la constitution pour lequel même des membres de la mouvance sont réticents. En plus, l’élection présidentielle est pour 2026. Echéance pour laquelle, il faut éviter la dispersion des énergies, des soutiens et surtout l’éclatement de dernières minutes.
Qu’à cela ne tienne ! Si pendant 05 voire 08 ans, les mêmes têtes dirigent des ministères et que Patrice Talon estime encore qu’ils sont les meilleurs auxdits postes, ce serait tout comme s’il n’y a pas d’autres béninois capables de faire le job. En politique, il faut parfois changer même si ceux qui sont en place ont de la qualité et de l’expérience. C’est comme un jeu de cartes. Il faut les rebattre et les redistribuer car ceux qui se réclament des soutiens du président sont nombreux et attendent comme des joueurs sur un banc de touche qu’on leur donne l’occasion pour s’exprimer. Mieux, si on quitte le champ politique, il est important de savoir que pour occuper certains postes dans des institutions internationales, le profil d’ancien ministre est exigé. Patrice Talon doit le savoir pour ne pas pénaliser certains de ces fidèles alliés et soutien de premières heures qui pour l’instant rongent leur frein.
Face à cette situation, une meilleure stratégie s’impose au chef de l’Etat. Et cela implique un changement d’équipe ministérielle mais également de nouvelles nominations qui prendraient en compte les laissés pour compte.

La Rédaction

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