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Rejet de la révision de la Constitution : Réactions des acteurs politiques

 Rejet de la révision de la Constitution : Réactions des acteurs politiques

Très attendu, la proposition de loi portant révision de la constitution introduite par le député Assan Séibou a été rejetée vendredi 1er mars 2024. Trente-cinq députés ont voté contre sa prise en compte par le parlement (28 députés de l’opposition et t 7 de la Mouvance). A l’issue de ce rejet, des personnalités politiques, députés et partis politiques ont réagi. Lisez plutôt !!!

Député Eric Houndété, Les Démocrates

« La constitution a besoin d’être acceptée par l’ensemble des Béninois. C’est pour ça que le consensus autour de la révision de la constitution a été consacré. Le consensus est la principale valeur constitutionnelle nécessaire dans le processus de révision. Il n’y a pas de consensus ici sur la question. La séparation consacre le choix que nous avons fait dans notre pays. Il faut absolument que les pouvoirs soient séparés. C’est pour cela que prévenant qu’un chef de l’État peut ne pas avoir la majorité, notre constitution a donné au président de la République des pouvoirs exorbitants afin de lui permettre d’exercer son pouvoir dans sa plénitude jusqu’à la possibilité de prendre par ordonnance un certain nombre de décisions qui lui permettent d’avancer. Rechercher que le parlement se mette à la traîne du pouvoir exécutif et pour cela on doit faire les élections présidentielles avant de faire les élections législatives afin que les députés se mettent à la traîne, à la botte du chef  de l’État, est une faute et ne saurait donc prospérer. Charcuter le mandat du chef de l’État paraît-il avec son accord alors que lui-même dit qu’il ne veut pas qu’on touche à une virgule, est une faute. Les fondamentaux sont perturbés. Notre groupe parlementaire ne s’associera pas à cela ».

Député Malick Gomina Bloc Républicain

« On a certainement voulu le faire mais ils appartiennent à la majorité silencieuse. C’est à cette majorité que j’ai envie de m’adresser car elle mérite d’être entendue. Lui que nous avons conscience que ce qui est dangereux pour le pays l’est aussi pour nous autres acteurs politiques. J’ai voulu leur dire qu’on peut conserver la sincérité du début même si on accède à des places. Elle peut donc être rassurée que lorsque l’essentiel nous paraîtra en cause nous ne servirons à rien. Pour revenir au sujet du jour, la révision de la Constitution une question vivante, la grande partie de nos compatriotes inquiète lorsque cette question abordée et surtout avec ce qui se passe dans les pays de la sous-région. Ils craignent que nous les conduisions dans des zones troubles et c’est même devenu le fonds de commerce de nos amis politiques pourtant il n’existe nul part un complot pour une révision opportuniste de la constitution. Le peuple ne croit pas à la profession de foi. Mais le peuple a toujours raison c’est à nous qu’il revient de les convaincre de notre bonne foi. En attendant d’y parvenir il faut aborder la question avec des doigts qui tremblent. Mon collègue président Assan seibou a introduit une proposition de révision à la recherche de solution aux problèmes qui pointent à l’horizon des élections générales de 2026. Nous avons pensé trouver un consensus autour de cette proposition. En effet la Cour constitutionnelle dans sa décision du 8 juillet 2006 a fait du consensus un principe à valeur constitutionnelle. Nous avons espéré d’y parvenir mais à l’arrivé nous ne sommes pas parvenus. Afin d’éviter une utilisation politicienne du rejet de la présente proposition de loi j’ai voulu apporter ma voix à ceux qui estiment que le moment n’est pas arrivé de toucher à nouveau notre loi constitutionnelle. Malgré l’affluence des résultats obtenus par le régime que je soutiens, je ne souhaite pas traîner le boulot des révisionnistes et passer le reste de la mandature à démentir l’intoxication qui sera mise en place au lendemain du présent. Monsieur le président, telle est l’explication que j’ai voulue apporter par rapport à mon vote. Je vous remercie ».

Député Midofi Antonin Hounga, Les Démocrates  

« Monsieur le Président, Peut-on me dire ce qui est si urgent pour que l’on s’obstine si tant à vouloir réviser la loi fondamentale pourtant déjà modifiée en 2019? Est-ce cela la priorité dont le Bénin a besoin aujourd’hui lorsqu’on voit une sécheresse au niveau de notre Port autonome de Cotonou ? Ce qui a été fait en 2019, monsieur le Président, a prouvé ses limites. En 2019, les réactions de la ruse et de la rage ont amené la barque Rupture à une destination sans lendemain qui fait qu’aujourd’hui les choses doivent être repensées, monsieur le Président. Mais pour y arriver, surtout dans ce contexte un peu sensible, il nous faut obligatoirement des assises nationales consensuelles. C’est le seul moyen aujourd’hui pour conjurer le sort qui plane sur notre démocratie qui fait son bonhomme de chemin, monsieur le président. Comme l’a dit mon collègue tout à l’heure, nous avons été reçus le 22 janvier 2024. Lorsque le président de la République nous a reçus à la Marina, il nous a fait part de sa volonté à ne pas réviser cette Constitution.

Récemment encore, lors de sa conférence de presse, le 8 février 2024, le président Patrice Talon a dit publiquement sa volonté à ne toucher à aucune virgule de la loi fondamentale. Peut-on donc savoir pourquoi nos collègues de la Mouvance s’obstinent à aller contre cette belle volonté du chef de l’État ? Veulent-ils le plonger? N’avons-nous pas mieux à faire ici à l’hémicycle plutôt que de nous fatiguer avec cette affaire dont le chef même n’est pas d’accord ? Monsieur le Président, nous avons voté contre la recevabilité de cette loi parce que toutes les conditions républicaines ne soient pas réunies pour y aller. Et moi, personnellement, j’ai voté contre afin d’être en phase avec le chef de l’État de tout le monde connaît sa position. Je veux aider le président Patrice Talon à respecter sa parole, cette fois-ci. Je veux l’aider à restaurer auprès du peuple béninois la sacralité de la parole du chef. Monsieur le Président, des interventions des collègues, mon parti, mon groupe parlementaire est menacé d’exclusion pour les élections en 2026. Et je tiens le peuple béninois à témoin. Faites demi- tour s’il vous plaît, chers Mouvanciers Rupturiens. C’est ce que veulent le peuple et le président Patrice Talon. Je vous remercie »

Réaction de l’Union Progressiste le Renouveau

Rejet de la révision de la constitution : avec l’Union Progressiste le Renouveau, le peuple en prend acte. Avec la majorité du peuple, l’extrême majorité des députés ont jugé pertinent et recevable l’initiative du député Assan SEIBOU, président du groupe parlementaire Bloc Républicain, membre de la majorité parlementaire. L’Union Progressiste le Renouveau salue avec force, la solidarité stratégique entre les deux groupes de la majorité parlementaire et la solidité politique des 47 députés de son groupe parlementaire. Chacun savait que le résultat de l’examen à l’Assemblée nationale ne pouvait être différent de celui consacré par le blocage de la minorité circonstantiellement élargie puisque, dès le départ, le parti Les Démocrates a rejeté, a priori, toute discussion en vue d’obtenir un consensus politique sur une proposition dont le seul but est d’améliorer notre système électoral et le rendre plus cohérent avec le régime politique. Avec l’Union Progressiste le Renouveau, le peuple en prend acte. En ces circonstances où sur une proposition de modification technique de la Constitution, il y a davantage d’approbation que de rejet, la ligne choisie par le peuple sera renforcée, protégée et sauvegardée. Le système partisan ne sera pas désossé et vidé de son contenu. L’Union Progressiste le Renouveau prendra toutes ses responsabilités afin que triomphe la politique vertueuse de la protection durable de l’ensemble de la population sur les intérêts immédiats de groupes et de classes.

Réaction du Bloc Républicain

Le Bloc Républicain prend acte du rejet de la proposition de révision de la Constitution par l’Assemblée Nationale introduite par l’honorable Assan Seibou. Suite au vote à l’Assemblée Nationale concernant la proposition de révision de la Constitution, le Bloc Républicain tient à exprimer son respect de la décision démocratique de nos représentants nationaux. Bien que les efforts de consultation aient réussi à rallier une large majorité de députés du Bloc Républicain et de l’Union Progressiste-Le Renouveau, ils n’ont malheureusement pas suffi à obtenir l’approbation de cette proposition de loi qui pourtant n’avait pas d’autres objectifs qu’à garantir le renforcement des acquis de développement de ces 8 dernières années. C’est le lieu de souligner la solidarité entre les deux groupes de la mouvance présidentielle, à travers les 25 députés BR et les 47 députés UP-R qui ont porté un vote positif en faveur de la prise en considération de la proposition de loi de révision. Quant aux autres camarades qui ont exprimé un vote contraire, nous tenons à leur dire que le président du parti BR a bien reçu le message envoyé à l’ensemble du parti et s’emploie à aplanir les difficultés actuelles.

Le Bloc Républicain reconnait la diversité des opinions au sein de l’Assemblée Nationale et souligne l’importance de ce débat pour notre démocratie. Nous saluons le travail acharné du député Assan Seibou, qui a introduit la proposition, les députés du groupe parlementaire BR, ainsi que tous ceux qui ont participé aux consultations visant à élargir le consensus.

Cet épisode ne marque pas la fin de notre engagement sur le processus de réforme. Le Bloc Républicain demeure déterminé à poursuivre, de manière inclusive, les efforts de modernisation de notre arsenal légal et réglementaire. Nous croyons fermement que la réforme du système partisan est un impératif pour renforcer notre démocratie et répondre aux attentes de nos concitoyens. Nous continuerons à travailler en collaboration avec toutes les forces politiques et les parties prenantes afin de trouver des solutions équilibrées et consensuelles pour moderniser notre système politique. Le Bloc Républicain reste ouvert au dialogue et à la coopération pour atteindre ces objectifs cruciaux et surtout permettre à nos concitoyens de bénéficier des dividendes économiques de la démocratie. Le Bloc Républicain saisit cette occasion pour réaffirmer son ouverture et sa disponibilité pour le dialogue, son engagement pour la défense des principes démocratiques et la recherche constante de l’amélioration de notre système politique au bénéfice de tous les citoyens.

Candide Azannaï, ancien ministre, Président du Parti Restaurer L’Espoir

« J’avais déjà examiné une intelligibilité et l’inaccessibilité de l’errance SEIBOU. Ce sera une comédie innommable si SEIBOU Francis est le cap des 3/4 indispensables pour la prise en compte de son errance politique. Comment SEIBOU franchira les 4/5 de partout dans le monde l’on accoure pour s’interroger sur le degré de pourriture éthique du législateur béninois sous Patrice Talon ?

SEIBOU n’est qu’un ballon d’essai dans l’autre fonction est un test de dépistage des députés qui seront dans un cas ou dans l’autre sur la liste des purges politiques un classique de la ruse et de la rage punitive usuel dont se prive rarement tout pouvoir deviant aux abois en de pareilles circonstances ».

Théodore Holo, ancien président de la Cour constitutionnelle

« La question de révision concerne des élections qui auront lieu dans 2 ans. N’avons- nous pas encore le temps de dialoguer pendant 6 mois voire un an afin de trouver un consensus? Est-ce que les élections de 2026 auront lieu demain? »

La Rédaction

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