Pour une alimentation équilibrée et variée : ONG OSAME multiplie des séances de sensibilisation

L’Organisation Non Gouvernementale Organisation de Service d’Aide à la Mère et à l’enfant (l’ONG OSAME), continue de multiplier ses séances de sensibilisation. Des agents de santé, sages-femmes, journalistes et enseignants ont été entretenus sur le thème : “Les enjeux de l’alimentation variée et équilibrée”. C’était vendredi 27 octobre 2023 au siège de l’ONG.

C’est une séance qui a été ouverte par le mot de bienvenue de la Trésorière Générale de l’ONG OSAME, Romaine Sogbossi. A sa suite toutes les informations possibles sur OSAME ONG  ont été données par Smith Kpoviessi, Assistant de direction de l’ONG. De sa présentation, l’on retient que l’ONG intervient sur deux axes principaux que sont la santé et l’éducation à travers deux cellules et trois Programmes que sont le Programme Nutrition-Santé (Lutte contre l’obésité, la malnutrition), la formation des gouvernants (es) de maison et l’Éducation à la sexualité. Ces deux interventions ont laissé place à l’exposé du Directeur exécutif de l’ONG OSAME, Dr Marcos Doussoh Médecin-pédiatre et Nutritionniste au siège de l’organisation à Gbjèdjromèdé en face de Pebco Bethesda qui a pour thème : “Les enjeux de l’alimentation variée et équilibrée”.

A la question de savoir, pourquoi devons-nous adopter une alimentation saine tout au long de notre vie ? Dr Marcos Doussoh, explique que « c’est pour non seulement prévenir toute forme de malnutrition (obésité ++) et un grand nombre de maladies non transmissibles mais également pour réaliser ses rêves ». Ce qui indique-t-il débouche sur une alimentation équilibrée et variée. Et dans ce cas précis, il urge » de consommer légumes et fruits, d’adopter l’eau comme meilleur boisson,  de faire très attention aux gras, sucre, alcool, de faire la marche active et efforts physiques. A tout ceci, pour éviter le stress, il faut écouter de la musique, faire la prière et la lecture ».

A l’en croire, certains obstacles et résistances empêchent l’être de s’alimenter sainement : « Il s’agit entre autres des traditions, la mentalité, le pouvoir d’achat (revenus et prix de produits diététiques) la publicité, l’environnement et le stress ». Pour régler ces problèmes, Dr Marcos Doussoh a essayé de donner quelques pistes de solutions selon la catégorie des participants. Pour exemple, il conseille aux agents de la santé de « se former en nutrition et sensibiliser, d’évaluer les habitudes alimentaires et le mode de vie des patients pour dépister les écarts et d’accompagner les personnes désireuses à l’adoption de meilleurs comportements ». En milieu scolaire, il propose aux enseignants de « se cultiver en Nutrition et sensibiliser tout en facilitant Faciliter des dépistages en milieu scolaire (au sein des enseignants et des élèves) sans oublier d’accompagner OSAME ONG en nous recommandant pour des cas d’obésité à partir de Janvier 2024 ». « Faire la promotion des produits locaux,  des produits diététiques, mettre nos compétences au profit des mères et des restaurateurs (Projets, activités qui nous profitent) sont aussi d’autres solutions pour éviter l’obésité », a-t-il ajouté. Pour terminer, il cite Virginia Woolf : « On ne peut pas bien penser, bien aimer, bien dormir, si on n’a pas bien dîné » pour signifier que pour éviter le surpoids, tout part de sa planification à laisser les mauvaises habitudes.

Satisfaits, les participants ont remercié l’ONG OSAME pour cette belle initiative et surtout cette noble lutte qu’elle mène et l’encouragent à aller plus loin afin de toucher plus de personnes car ces informations sont vitales pour une vie réussie.

Patrice ADJAHO