Romuald Hazoumè : « L’année 2021 a été satisfaisante »

Reçu sur les ondes de Atlantique Fm, le président de la Fédération Béninoise de Cyclisme (FBC), Romuald Hazoumè a fait le point de la saison 2021 qui touche progressivement à sa fin. Occasion pour lui d’évoquer les perceptives pour l’année sportive 2022 qui pointe à l’horizon.

Pour Romuald Hazoumè, le cyclisme béninois est sur de bons rails. Faisant le bilan de l’année 2021, le président de la FBC a abordé le volet lié aux subventions du gouvernement avec un grincement de dents. « En regardant la situation due au retard dans le renouvellement de notre comité exécutif, nous avons eu du mal à lever les fonds nécessaires au niveau de la fédération et nous attendons toujours en ce moment, la subvention de l’État qui n’arrive pas. Donc au vu de tout cela, on peut dire que la Fédération Béninoise de Cyclisme s’en est bien sortie. Parce qu’on avait juste un peu de réserve, des fonds qui n’étaient vraiment pas destinés à être dépensés pour ce pourquoi on les ont utilisés. Toutefois, nous espérons des rentrées. Car il y a eu beaucoup de préfinancements de notre part », a-t-il confié avant de poursuivre : « Les résultats sont bons. Nous avons des coureurs qui sont en jambes…Nous avions eu des compétitions comme les championnats nationaux, sur la route au plan continental sans oublier la contre la montre. Nos équipements sont au top aujourd’hui. Nous étions invités au Grand Prix Chantal Biya au Cameroun et au tour du Faso. Ce sont les trois éléments forts de cette année. Ce qui est rassurant, nos coureurs ont vraiment montré de quoi ils sont capables. Il ne faut pas oublier que nous disposons que des U23 qui continuent d’apprendre ».

Le défi à relever

Très convaincant, le président de la FCB s’est permis le luxe de se lancer un pari : le Bénin ne sera plus la queue dans une compétition. « Je vais vous expliquer quelque chose. Ce n’est pas parce que l’équipe est dernière pour une compétition comme le tour de Faso, qu’elle ne connaît rien. Non. Si vous ne connaissez pas le cyclisme, vous allez me dire qu’elle n’a rien fait. Le classement se fait par âge. Nous, on a présenté que des U23 et ils gagnent plus de points dans cette compétition qui a monté en niveau… Nous attendons le classement final pour voir si nous avons progressé ou pas. Pour moi, c’est déjà très satisfaisant”, a-t-il laissé entendre.

Du bilan aux perspectives pour la nouvelle saison

En ce qui concerne les perspectives, le chantier est vaste. Le patron du cyclisme béninois tient beaucoup à la détection. Il souhaite que la pandémie du coronavirus soit maîtrisée. Et, son souhait est de voir le Bénin sur les grandes compétitions, pour mieux révéler ses coureurs. «  Il y a deux pays en Afrique aujourd’hui : le Rwanda et le Bénin qui ont des machines pour pouvoir très bien se faire voir dans le sport. Avec la Covid-19, nous sommes obligés de trouver une autre solution à cause de la suspension des compétitions par précaution. On a décidé d’investir dans une trentaine de machines qui nous permettrons de faire des compétitions en restant juste dans une maison avec un écran devant du ravitaillement et nous allons courir en restant à Porto-Novo ou à Djougou. Cela dépendra du lieu choisi. On va courir en même temps avec des gens qui sont en train de courir en ce moment-là en France, aux États-Unis ou au Japon par exemple avec des vélos adaptés à cela. On va entrer dans une course et cela va nous permettre de maintenir  nos coureurs en jambes. C’est la solution que nous avons trouvé contre la Covid-19 », a-t-il expliqué tout en souhaitant par anticipation de très belles fêtes de fin d’années à toutes et à tous.

Damien TOLOMISSI