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Politique : Ce qu’il faut éviter en 2024

 Politique : Ce qu’il faut éviter en 2024

A demonstrator carries wood as smoke rises from a barricade during a protest in the streets of Cadjehoun, district of former president of Benin Thomas Boni Yayi, as demonstrators gather on May 1, 2019 in Cotonou. – Protestors in Benin set up burning barricades on the streets on May 1, as soldiers encircled the home of ex-president Thomas Boni Yayi after he led calls for an election boycott. Hours after initial results showed a record low turnout in Sunday’s controversial parliamentary polls, soldiers in tanks were posted on the main roads leading to Boni Yayi’s home in the economic capital Cotonou. (Photo by Yanick Folly / AFP)

Si les élections générales au Bénin sont constitutionnellement prévues pour se dérouler au cours du premier trimestre de 2026, cette année qui vient de débuter sera déterminante. Déjà des signes avant-coureurs montrent que la bipolarisation de la classe politique risque de conduire le pays à une crise majeure si rien n’est fait pour dépassionner les débats.

Alors que la décrispation de la vie politique était en cours, les positions des acteurs tant de la mouvance que de l’opposition se sont subitement raidies au lendemain du congrès ordinaire du parti Les Démocrates (LD) organisé les 14 et 15 octobre 2023 à Parakou. A l’occasion, l’ancien président Yayi Boni avait été porté à la tête de cette formation qui se déclare le plus grand parti de l’opposition.

Ce changement de direction a semé un vent de panique au sein des partisans du chef de l’Etat qui, depuis, ne manquent aucune occasion pour décrocher des flèches en direction de leur adversaire. L’enjeu, c’est la prochaine élection présidentielle à laquelle le président Talon a plusieurs fois déclaré ne pas se présenter. La réponse des Démocrates est tout aussi virulente, toutes choses qui font craindre la montée de la violence verbale jusqu’aux élections de 2026.

Pourtant, c’est juste ce qu’il est important que chaque acteur politique évite pour que le pays ne vive plus une période de violence électorale à l’instar de ce qu’il s’est passé en 2021. Pour cela, l’effort de décrispation devrait se poursuivre. L’on se souvient qu’en 2022, le président Patrice Talon avait entrepris de rencontrer les acteurs de l’opposition par présidents d’institutions interposées. L’objectif était de ramener le calme dans l’arène politique marquée par l’antagonisme entre le président de la République et Yayi Boni, son ami devenu ennemi. 

Lors de son installation, le président de l’Assemblée reconduit début 2023, a lancé, comme une blague, l’idée de la révision de la constitution. Peu y ont accordé du crédit à cette annonce dans la mesure où ce serait la seconde en quelques années. Mais à mesure où le temps passe, les Béninois constatent que les partisans d’une telle aventure sont très sérieux. Lorsqu’on sait que le tripatouillage des constitutions est à la base des contestations à travers le continent, il est important que les politiciens s’aventurent dans cette direction, quelles que soient les garanties qu’ils présentent.

D’un tout autre côté, les paysans aspirent à plus de liberté économique. Comme en 2023, des tranchées ont été creusées sur certaines routes frontalières tandis que sur d’autres, ce sont des blocs de pierres qui ont été utilisés pour empêcher le transport du soja vers des pays voisins. A force d’empêcher les producteurs de vendre librement leurs produits risque d’être contre-productif pour le pouvoir.

La Rédaction

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