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Pension aux Anciens députés et Ex présidents d’institution : Une initiative judicieuse, mais…

 Pension aux Anciens députés et Ex présidents d’institution : Une initiative judicieuse, mais…

L’information est portée à la connaissance de l’opinion publique par le porte-parole du Parlement, James William Gbaguidi, à l’occasion de la première session ordinaire de l’année 2022 du parlement béninois, ouverte le jeudi 14 avril dernier. Le gouvernement envisage un projet de loi portant octroi de pension et autres avantages aux anciens députés et ex-présidents des institutions de la république.

Une décision, à première vue, judicieuse. C’est de l’ordre normal des choses de continuer à assister financièrement des citoyens qui ont longtemps servi la République et, par la force de l’âge, ont été obligés de quitter les affaires. Des faveurs reconnues et accordées par la constitution béninoise et qui n’auraient jamais été appliquées. Actuellement en examen à l’Assemblée nationale, cette loi, une fois votée, permettra aux anciens députés et ex-chefs d’institution de la république, de se voir octroyer des pensions et avantages pour services rendus à la nation. Il ne s’agit pas d’une œuvre sociale, mais d’un droit constitutionnel. Mais a-t-on évalué les incidences financières de ce projet ou proposition de loi visant à mettre une manne financière à la disposition d’un personnel qui n’est plus en fonction ? Les anciens députés et présidents d’institutions ne sont pas des retraités. Ils ont bénéficié et jouit d’un poste nominatif et électif, avec tous les avantages y afférents. Ce n’est pas la même chose pour un fonctionnaire ou cadre de l’administration qui jouit d’un salaire administratif et dont l’expertise a été sollicitée pendant des années. Le projet ou proposition de loi n’est pas à durée déterminée ni sélective. Il ou elle va durer dans le temps et donc concerne les générations à venir. Où l’État pense trouver les moyens financiers pour honorer ses engagements ? Dans quelle fiscalité veut-on puiser pour satisfaire ce personnel croissant déjà rémunéré à juste titre lorsqu’il était en activité ? L’option publique a plus besoin d’explications et d’éclaircissement pour se faire une idée de cette législation qui entraînera, à coup sûr, de lourds préjudices sur le trésor public.

D. HOUNNOU (Coll)

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