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Luc Josias Zanfongnon : « L’objectif est d’attirer du monde vers le poste de gardien de handball »

 Luc Josias Zanfongnon : « L’objectif est d’attirer du monde vers le poste de gardien de handball »

Dans le but de former de bons gardiens de but de handball, l’international béninois Luc Josias Zanfongnon a initié un camp de formation dans plusieurs villes du Bénin. Dans cette interview accordée à la presse locale, le promoteur de cette belle initiative fait le point à mi-parcours de cette cinquième édition et évoque des innovations à venir.

Parlez-nous mieux de votre initiative qui est déjà à sa 5ème édition ?  

 Ce stage de formation et de mise à niveau des gardiens de but et encadreurs de handball prend en compte trois aspects. Déjà nous avons un stage où c’est une période d’essai-pratique, la formation pour les jeunes apprenants, et la mise à niveau pour les gardiens de but déjà confirmés et le renforcement de capacité pour les encadreurs des gardiens de but sur tout le territoire national.

Pourquoi ce stage de formation ? 

D’abord, nous avons décidé d’initier ce stage suite au constat du manque de la formation des gardiens de but. En effet, on enregistre très peu de pratiquants à ce poste, donc le mieux c’est de redorer le blason de ce poste et d’amener des athlètes vers lui. Ensuite, le stage dénommé « Luc J. Zanfongnon » est organisé sous le format d’une tournée depuis cinq ans qu’il a été initié. Dans chaque localité du pays, les grandes villes de tous les départements, nous allons vers les acteurs en occurrence les apprenants qui manifestent le désir de prendre part à cette formation, mais que la distance pourrait décourager. On est donc dans l’optique de facilité l’accès à cette initiative pour tous ceux qui nourrissent l’ambition de s’y mettre.

Au départ, cinq villes ont été annoncées pour abriter le stage, mais le nombre a été élargi par la suite. Qu’est-ce qui a motivé ce changement ?

Cette édition, la 5ème, nous avons décidé au premier abord, de faire comme les précédentes éditions en repassant dans les villes de Porto-Novo, Cotonou et Parakou. Ce sont des villes dans lesquelles nous avons déjà travaillé où j’ai des attaches avec des clubs. Cette année, la tournée devrait juste se faire dans ces villes. Mais, de commun accord avec la Fédération béninoise de handball présidée par le respecté Sidikou Karimou, nous avons rajouté deux autres villes. Et sous la demande des encadreurs et des gardiens de but des autres départements, nous avons finalement retenus sept localités à savoir Kétou pour le lancement (09 décembre 2023), Cotonou (16 décembre 2023), Porto-Novo (23 décembre), Abomey (28 décembre) puis Lokossa (30 décembre) avec la fin de la première phase. On sera prochainement à Parakou du 06 au 07 janvier pour lancer la phase 2 avant d’aller vers Natitingou du 13 au 14 janvier prochain. Les acteurs à divers niveaux ont démontré l’envie de vivre l’expérience, on ne pouvait pas se permettre de laisser une ville.

A mi-parcours, quel bilan faites-vous ?

De cette première phase, c’est-à-dire au terme des cinq premières villes parcourues, je peux déjà vous confier que le bilan est satisfaisant vu l’engouement que les gens ont pendant le stage, vu la concentration observée que ce soit chez les aspirants ou chez les gardiens de but qui jouent déjà les différents championnats et même au sein des encadreurs, c’est vraiment de la satisfaction. Le bilan est déjà positif puisque nous avons enregistré beaucoup de participants au niveau des plus jeunes comme au niveau des confirmés et même au niveau des encadreurs. A la fin de chaque étape, les doléances sont énormes, multiples. La préoccupation majeure est relative à la fréquence de ce stage vu que c’est une opportunité qui intéresse tout le monde. Les bénéficiaires ont demandé que ça soit si possible organisé chaque trois ou six mois compte tenu de mon calendrier et aussi de la disponibilité de la Fédération afin que nous puissions continuer le travail pour avoir un résultat assez rapidement. C’est assez de demandes qui montrent la soif que les athlètes avaient pour le travail à ce poste de gardiens de but. Je suis très content d’avoir partagé mon expérience avec cette jeunesse qui a envie de travailler, de découvrir le poste de gardien de but, de connaître beaucoup plus sur le rôle du gardien dans les buts pendant un match de handball.

A chaque étape, vous aviez associés les encadreurs des villes concernées. Quelle a été leur utilité ?

Exactement, à chaque étape, nous avons associés les encadreurs des villes surtout ces acteurs qui ont impacté la discipline en occurrence au poste de gardiens de but. On a jugé cela utile parce que nous voulons que ce stage continue dans les clubs, que les encadreurs soient vraiment aguerris afin de poursuivre le travail au sein de leurs équipes respectives. Nous n’avons ensemble qu’une journée de travail dans certaines villes, et deux jours dans d’autres. Logiquement, ce n’est pas suffisamment pour former un gardien de but, mais nous avons donné ce qu’il faut pendant la formation dédiée aux encadreurs, les termes à aborder pendant la formation et ce qu’il faut faire et n pas faire. Ces encadreurs qui étaient associés au stage doivent continuer le travail pour que, aux prochaines étapes, nous puissions évaluer le niveau de travail au niveau de chaque ville visitée.

Qu’est-ce cette initiative désormais dans une autre dimension va apporter de nouveau au handball béninois ?   

Comme je l’ai dit dès l’entame, l’objectif est d’attirer du monde vers le poste de gardien de but de handball. Pour les plus jeunes apprenants, nous avons insisté sur la posture, le positionnement, le déplacement et les parades. C’est un grand pas pour avoir à l’avenir, des gardiens compétitifs. Chez les gardiens confirmés, nous avons mis l’accent sur ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut pas faire beaucoup plus sur le positionnement et les parades. Cela va permettre au handball béninois d’avoir à son actif, des gardiens de but qui ne seront pas des moindres. Et je suis rassuré que ce stage va apporter beaucoup à ce sport dans notre pays puisque la façon de jeu de l’extérieur est ramené au Bénin pour que les gens, même s’ils ne sont pas sortis du pays, puissent avoir le même niveau de jeu ou la même façon de s’entraîner que ce soit à l’extérieur. Et dans un futur très proche, avoir des gardiens de but compétitifs et qui pourront défendre vaillamment les couleurs du pays.

Aviez-vous réellement eu le soutien de la fédération pour l’organisation de ce camp ?

Il faut que souligner que sur cette 5ème édition, nous avons travaillé en étroite collaboration avec la fédération. Elle nous a soutenu dans la possibilité de son budget et de ses moyens. Je profite de l’occasion pour remercier le président Sidikou Karimou qui a donné son feu vert pour ce stage, et qui de près, a suivi les différentes étapes du stage.

Votre mot de fin…

Pour conclure cet entretien, je voudrai dire merci à tous ceux qui contribuent à la réussite de ce projet. Au mouvement sportif béninois et aux acteurs du handball en particulier, je souhaite les meilleurs vœux pour cette nouvelle année. Les vœux, les meilleurs, beaucoup de succès pour le sport béninois et progression pour le handball béninois.

D. TOLOMISSI/K. SEKOU

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