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Frontières Niger-Bénin : ”Rien n’a changé” dixit Marouf Salami

 Frontières Niger-Bénin : ”Rien n’a changé” dixit Marouf Salami

Les transitaires mandataires sont dos au mur depuis la fermeture des frontières Bénino-nigérienne suite au coup d’État de juillet 2023. Alors qu’ils broyaient déjà du noir ces dernières années, leur secteur d’activité va de mal en pis avec le refus du Niger de rouvrir ses frontières. C’est ce qui ressort de l’entretien que Marouf Salami, président de l’Association des Jeunes Déclarants et Mandataires en Douane du Bénin (AJDMDB) a accordé à E-News.

De la crise qui secoue le secteur des transitaires mandataires et déclarant en douane aux réformes initiées par le gouvernement ces années, Marouf Salami n’est pas allé du dos de la cuillère. Il a expliqué comment certaines décisions et mesures ont porté un coup de grâce à ce secteur, autrefois, prisé et pourvoyeurs de devises et d’emplois au Bénin. Selon le président de l’Association des Jeunes Déclarants et Mandataires en Douane du Bénin, les choses ne sont plus à l’endroit. « Avant, Nous payions 45.000 FCFA par véhicule en direction du Niger. Mais depuis l’arrivée de Bénin contrôle c’est passé à 300.000 FCFA » informe Marouf Salami. « C’est une autre forme de douane. Cela a découragé les importateurs et fait baisser les recettes» explique-t-il.

« C’est en naviguant contre vents et marées pour s’en sortir que l’affaire du Niger est venue tout gâter » confie-t-il. Avec la levée de plusieurs sanctions de la CEDEAO et l’ouverture des frontières béninoises, les transitaires mandataires et déclarants pensaient voir le bout du tunnel mais c’est sans compter avec l’attitude jusqu’au-boutiste de la junte militaire au pouvoir. Le Niger est resté sur sa position et n’a pas rouvert ses portes sur le Bénin jusqu’à présent. «Rien n’a changé; Rien. Parce que les marchandises ne passent pas » déplore Marouf Salami.  « La voie qui même directement au Burkina par le Bénin est impraticable. Il y a aussi les actes terroristes parfois donc nous sommes obligés de passer par le Togo, le Burkina Faso avant d’aller au Niger. Le trajet est trop long et cela augmente les coûts» va-t-il ajouter.

« Mais la situation s’aggrave de jour en jour « et particulièrement ces derniers temps avec les nouvelles mesures prises par le Togo. On doit payer 300.000 FCFA par véhicule. C’est tout comme si nous faisons un autre dédouanement au Togo » fait remarquer le président de l’Association des Jeunes Déclarants et Mandataires en Douane du Bénin. Le souhait de Marouf Salami est de voir le Niger fléchir sa position et que du côté béninois certaines mesures soient allégées pour que le secteur renaisse de ses cendres.

Arnaud ACAKPO (Coll)

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