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Commercialisation du “Kpayo” : Wilfried Léandre Houngbédji  dresse les conditions

 Commercialisation du “Kpayo” : Wilfried Léandre Houngbédji  dresse les conditions

Au cours de sa rencontre avec les hommes des médias, vendredi 13 octobre, le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a abordé la question de la formalisation du secteur de l’essence de contrebande ‘’kpayo’’. Lisez plutôt !!!  

Le gouvernement encourage les acteurs à se mettre ensemble pour recevoir et gérer des mini stations. Des vendeurs craignent pour une rentabilité profitable à chacun d’eux.

La mutualisation des moyens peut créer davantage d’efficacité au service de la cause. Dans une rue de 200m ou 500m, nous avons plusieurs acteurs. Est-ce que pour eux-mêmes, c’est pertinent d’installer plusieurs mini stations dans cette même zone ? C’est parce qu’ils n’ont pas souvent éprouver la mise en commun des moyens qu’on a le sentiment que ça marche tout seul pour soi et qu’ensemble on n’est pas sûr d’avoir sa part.

Mais si vous une rue, où les quatre vendent peut-être 200L d’essence par jour. Si on met une mini station, toute chose restant égale par ailleurs, ils vendront 200L d’essence par jour. Ensemble ils verront ce que chacun a apporté au capital. Si j’ai apporté 30%, j’aurai 30% de bénéfice. Donc ça aussi va nous apprendre de se mettre ensemble, travailler ensemble, réussir ensemble et devenir plus grand ensemble.

Seriez-vous d’accord qu’on commande 54000 mini stations ? Parce que si on doit faire pour chaque acteur, à aujourd’hui il faut 54000 mini stations. Est-ce que c’est de ça qu’on a besoin ? Pour que dans une rue, il y aura trois voire cinq mini stations. Ce n’est pas pertinent et ça ne ressemble pas au Bénin d’aujourd’hui. C’est pour cela que la sensibilisation se fait avec leurs représentants et nous espérons que tout le monde comprenne la logique.

Quel sera le mode d’attribution desdites mini stations ? Les vendeurs vont-ils les acheter auprès de la société gestionnaire ?

Nous mettons les mini stations à leurs niveaux et ce qu’ils vont payer comme taxe sera défini. Pour qu’une fois qu’ils vont commencer, qu’ils sachent que chaque jour, ils doivent payer tel montant comme taxe.

Les dispositions sont prises. C’est ce qui fait que depuis quelques temps vous voyez la dynamique d’implantation des stations-services classiques dans notre pays. Par exemple, les anciennes stations de la Sonacop ont été cédées aux privés qui ont commencé à les réhabiliter et ce n’est pas seulement à Cotonou. Maintenant avec les mini stations, nous avons indiqué que là où il n’y en avait pas, ces mini stations vont être déployées. Les points d’implantation ont été recensés. Il faut bien qu’il y ait du trafic pour que les consommateurs viennent chercher le produit. Donc en amont, le balisage a été fait pour que les stations soient accessibles et que le produit soit disponible pour les usagers.

Comment s’inscrire pour entrer dans le formel et bénéficier des mini stations ?

Pour quelqu’un qui veut commercialiser l’essence aujourd’hui, il va voir les faîtières ou aller vers la société qui est créée pour s’occuper de la distribution des produits pétroliers. La personne va se rapprocher de cette société et dire qu’elle a envie de s’installer dans le domaine de l’hydrocarbure, pas en tant que vendeur de ‘’kpayo’’. La personne va demander à s’inscrire pour pouvoir en bénéficier. Les faîtières sont le couloir de transmission entre les acteurs et l’Etat donc ce sont eux qui vont porter le message et ça va se faire.

Quelques semaines après le drame de Sème Kraké, quelle est l’évolution de la situation par rapport à l’identification des corps et aussi par rapport à la situation des blessés qui sont à l’hôpital ?

C’est un sujet douloureux et nous espérons que cela ne se reproduira plus dans notre pays. La procédure d’identification des corps a commencé avec l’appel du ministère de la Santé aux familles afin que les prélèvements qui doivent se faire sur des membres des familles se fassent. Je n’ai pas les détails de la situation aujourd’hui pour dire combien l’ont déjà fait et combien sont attendus.

Mais dans tous les cas, vous avez suivi le communiqué du ministre de la Santé qui invitait les membres des familles à se présenter, ainsi que nous l’avons fait lorsque cette situation s’est produite à Dassa. Une fois que les prélèvements sont obtenus, ils vont être envoyés au laboratoire indiqué pour les analyses en lien avec les prélèvements qui seront faits sur les restes disponibles. Et à partir de ce moment-là, sur une base scientifique, chaque reste pourra être identifié et attribué au membre de telle famille qui aurait trépassé à l’occasion de ce drame.

Vous pouvez être rassuré que nous ferons tout pour veiller à ce que les résultats soient conformes à ce que la science permet d’obtenir aujourd’hui quand les circonstances sont aussi compliquées que celles-là.

En ce qui concerne les malades, j’ai rappelé ici que le gouvernement a demandé diligemment que leur prise en charge intégrale soit aux frais du trésor public. Et c’est cela qui se fait actuellement. Les jours d’après, nous avons perdu l’un d’entre eux. Mais je n’ai pas entendu depuis lors qu’il y aurait eu d’autres pertes, sauf à en parler avec le ministre de la Santé ou avec les responsables de Cnhu. Mais je pense que si c’était le cas, en semaine, le lundi en comité et le mercredi en conseil, peut-être que le ministre de la Santé aurait informé. Si cela ne lui est pas échappé, on considère que c’est le statu quo par rapport aux dernières informations que nous avons eues.

Source : Bénin Intelligent

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2 Commentaires

  • ce sera vraiment une perte et une baisse des auditeurs de RFI

  • Pour bénéficier de ces mini station il faut prévoir minimum combien ?

Les commentaires sont fermés.