CAN Côte d’Ivoire 2023 : Le groupe d’étude technique de la CAF présente le bilan à mi-parcours

Pendant  que la Coupe d’Afrique des Nations de football se déroulait, les experts du Groupe d’étude technique de la Confédération Africaine de Football, faisaient aussi leur travail sur les matches dans les différents stades. Face aux médias accrédités par la CAF pour cette 34e Coupe d’Afrique des Nations, lundi 05 Février 2024 au Palais de la Culture dAbidjan, un point axé sur les données techniques a été fait.

La Coupe d’Afrique des Nations est une compétition référence pour le football africain. A la Confédération Africaine de Football (CAF), tout un dispositif est mis en place pour évaluer le tournoi à travers les performances des équipes ainsi que des acteurs. Après les matches de poule, les huitièmes de finale et les quarts de finale, les membres ont présenté les fruits de leur mission. Des stratégies utilisées par les sélectionneurs aux comportements des joueurs dans tous les compartiments du jeu en passant par les surprises enregistrées, surtout avec les petits poucets et les outsiders, le groupe d’étude a passé en revue tous les aspects. Clémentine Touré, ex-internationale du football ivoirien et membre de ce groupe d’étude par rapport aux choix tactiques des équipes a laissé entendre que les équipes ont utilisé dans leur grande majorité les mêmes systèmes tactiques. «Nous avons constaté que les équipes sont de plus en plus mieux organisées dans le but de pouvoir fermer surtout les risques au niveau central. Donc ces équipes sont organisées au niveau des systèmes de jeu quelles ont pu mettre en place et au niveau des blocs. Nous avons pu constater les trois différents blocs. Le bloc haut, le bloc médian et le bloc bas. Mais toujours est-il que la constitution des blocs était dans le but de les rendre plus encore compacts même si nous avons constaté au niveau de certaines équipes qu’il y avait de l’espace au niveau de la ligne défensive qui se sont exposées. Mais force est de constater que pour la plupart des équipes, elles étaient bien organisées en bloc compact. Les lignes resserrées également le souci de fermer les intervalles, empêcher la verticalité…», a-t-elle exposé.

Joseph Antoine Bell, ancien gardien de but du Cameroun, analyste et chroniqueur sportif s’est quant à lui occupé du rendement des gardiens dans le tournoi continental. «Le gardien de but est le premier joueur auquel pense l’entraîneur. Toutes les dispositions tactiques au point où nous sommes arrivés aujourd’hui, c’est que tout le monde la bien compris. La FIFA en 1993 a organisé une task-force pour réfléchir à comment faire pour que le football devienne plus complet, attire plus de monde de monde dans les stades et soit moins violent et c’est à cette occasion on est en train d’arriver dans le grand changement, dans la règle qui a mis le gardien au premier plan. Aujourd’hui, si nous sommes si heureux de la compétition que nous voyons, c’est parce que nous avons désormais en Afrique des gardiens de but qui peuvent rivaliser avec les autres du monde entier. Ils sont quasiment tous très bons parce que dans chacun des pays on a pris conscience et il y a un travail spécifique qui est fait…Cette compétition est vraiment le sommet. Nos gardiens de but sont en plénitude de leurs moyens…» a expliqué la légende du football africain.

 Les rapports objets de présentation lors de cette rencontre avec les médias faut-il le rappeler serviront à disposer la CAF des données fiables qui in fine seront utilisées par l’instance faîtière du football africain comme des supports de formation. D’ores et déjà, tous les avertis du football africain affirment que cette fête continentale qui se déroule en Côte d’Ivoire est la plus belle des CAN organisées par la CAF.

Etienne YEMADJE, Depuis Abidjan