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3e Forum Francophone de l’Intelligence Artificielle : Cotonou abrite l’évènement

 3e Forum Francophone de l’Intelligence Artificielle : Cotonou abrite l’évènement

Initiée par l’Agence francophone de l’intelligence artificielle (Afria), le Forum Francophone de l’Intelligence Artificielle (FFIA3) s’ouvre ce jeudi 23 novembre 2023. Cette 3é édition va se dérouler aussi bien en présentiel qu’en mode virtuel à Cotonou avec un riche agenda. 

Selon le programme établi sur deux jours, il y aura des Masterclass sur les métiers et les emplois de l’IA et du big data, la nomenclature des nouveaux métiers avec un zoom sur l’Institut de l’IA Appliquée au Bénin. Bourjon Investment ou encore la présentation de la formation WOMEN IA & DATA ACADEMY (Women EDTECH & AFRIA). Avec Elodie Akotossode, Founder de Women Edtech. Il y aura également des Keynote et Table Ronde portant sur des sujets d’actualité tels que : La Communication, la promotion de la paix et des ODD à l’ère de l‘Intelligence Artificielle et Les Relations Internationales et l’Intelligence Artificielle. Des experts viendront des quatre coins du continent africain et même hors pour parler des enjeux de l’IA dans un monde de plus en plus connecté où l’évolution de la médecine fait bon ménage avec l’IA.

Le forum se déroulera exclusivement en ligne le 23 novembre, tandis que le 24 novembre 2023, nous serons en présentiel à la Coupole du Ministère des Affaires Étrangères à Cotonou. Les messages de plusieurs autorités dont celui de Antonio Gutiérrez, Secrétaire Général des Nations Unies sont attendus.

AFRIA en quelques mots

Créée le 14 novembre 2019 à Paris dans les locaux du Centre des hautes études du ministère français de l’Intérieur (CHEMI), l’Agence francophone de l’intelligence artificielle (AFRIA) est une fondation internationale basée à Genève en Suisse. Elle est représentée à Paris par AFRIA France, une association de la loi 1901 qui regroupe en son sein des acteurs du secteur privé, public et des ONG. Elle est établie juridiquement comme une fondation d’utilité publique à Genève depuis le 1er août 2020. Elle a pour président Dr. Eric Adja. Sa mission, selon son président est d’accompagner les pays du monde qui ont en partage la langue française et plus particulièrement les pays d’Afrique francophone dans l’intégration maîtrisée de l’intelligence artificielle et des technologies liées au numérique de sorte qu’elles se mettent au service d’un développement à la fois intégral et durable des personnes et de l’écologie.

La mission principale de l’AFRIA est d’aider les pays francophones et plus particulièrement les pays d’Afrique francophone à intégrer de façon maitrisée l’intelligence artificielle et les technologies de l’information et de la communication dans la perspective que cela participe au développement intégral et durable des personnes et de l’écologie. Sur le sujet, lors d’un forum organisé par l’Unesco à Ben Guerir au Maroc les 12 et 13 décembre 2018, le président de l’Agence2 affirmait que : « La solution pour l’Afrique, mais aussi pour l’Europe, ne peut que passer par un partenariat stratégique. L’Afrique y a intérêt pour s’offrir un modèle de développement qui lui ressemble » a déclaré Dr Eric Adja avant d’ajouter que l’Europe aussi doit vite réagir pour ne pas laisser les Américains ou les Chinois prendre en main le cyberespace africain. C’est leur donner « les clés du destin de l’Europe » conclut-il.  Ainsi, le président de l’AFRIA invite les pays d’Europe et ceux d’Afrique francophone en particulier à adopter des stratégies nationales en matière d’intelligence artificielle et cela de façon commune. L’Agence francophone pour l’intelligence artificielle se veut humaniste parce qu’elle profite avant tout aux populations d’Afrique francophone et leur proche environnement; inclusive parce qu’elle s’adresse à tout le monde que ce soit les pouvoirs publics, privé, la société civile, les milieux académiques, les collectivités locales, sans tenir compte leur de fonction, leur âge, leur statut ou leur genre, souveraine parce que, pour que les pays africains soient vraiment souverains, il faudrait les aider à renforcer leurs capacités à maîtriser les compétences scientifiques, technologiques et industrielles relatives aux technologies de l’intelligence artificielle.

Arnaud ACAKPO (Coll)

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