HAAC, 7ème mandature : Les attentes

Ce lundi 22 juillet 2024, les nouveaux conseillers de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), 7e mandature vont prêter serment ce lundi 22 juillet devant le président de la République, au palais de la Marina.

Ils entreront officiellement dans leurs fonctions après la cérémonie d’installation. Il s’agit de Edouard Loko, Mohamed Barré, Roukiatou Bio Faï, Marcellin Ahonoukoun, Ahokanou Fernand Gbaguidi, N’tcha Gérard N’dah, Armand Godonou Hounsou, Basile Tchibozo et Lionel Gbègonnoudé.

Et cette 7^ème mandature sera présidée par Édouard Loko. Ancien Président de l’Observatoire pour la Déontologie et l’Éthique des Médias (ODEM) et du Conseil National des Patrons de la Presse du Bénin (CNPA-Bénin), M. Loko a également occupé le poste de vice-président de la HAAC lors de la 4ème mandature. Depuis 2016, il met son expertise au service du Président Patrice Talon en tant que Chargé de mission pour la communication média. Fort de son expérience riche et diversifiée, M. Loko est attendu pour relever les nombreux défis auxquels la HAAC est confrontée.

Les attentes

Pour Zakiatou Latoundji, présidente de l’Upmb, fondamentalement en termes d’attentes aujourd’hui dans le secteur, « c’est les réformes dans le secteur. Notre secteur souffre énormément et il est important de mener les réformes pour assainir la coopération et également permettre aux acteurs de vivre de l’exercice de leur métier », a-t-elle confié au quotidien Bénin Intelligent.  Ulrich Vital Ahotondji, président de l’Odem est d’avis : « C’est une très bonne chose de savoir qu’un sachant est à la place qu’il faut pour prendre les bonnes décisions, pour orienter l’institution dans la direction voulue par la corporation ». Michel Ahonon, facilitateur du Cfcp a aussi abondé dans le même sens. « Nous attendons de lui maintenant qu’il a la présidence de l’institution, que l’institution s’aligne maintenant dans cette collaboration avec les associations professionnelles, dans cette collaboration avec les acteurs pour que nous pussions vraiment remettre les choses en place et rendre aux journalistes ce qui leur revient de droit en favorisant leur épanouissement dans les entreprises de presse viables et crédibles qui prospèrent dans un environnement assaini ».

Patrice ADJAHO