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Dégradation des réseaux routiers : Un phénomène qui frustre

 Dégradation des réseaux  routiers : Un phénomène qui frustre

Depuis quelques années, faire du Bénin un pays développé est l’ambition que se sont donnée les dirigeants qui se succèdent. Et le développement d’une nation passe nécessairement par la construction des routes mais l’état de ces voies quelques temps après leurs ouvertures laissent à désirer.

 Le week-end dernier, le pont de Fifadji fut fermé à toute circulation par l’autorité communale de Cotonou. La raison évoquée était  bien évidement la dégradation constatée au niveau de ce pont qui a été ouvert à la circulation il y’a moins d’une dizaine d’année. Ce même pont en 2017 avait connu quelques travaux après bien évidement un premier constat de dégradation. Au quartier Agla, se sont les pavés posés qui ne tiennent plus à leurs places. 

Dans l’arrondissement de Godomey, le constat n’est pas différent au niveau des infrastructures routières. Les pistes cyclables de l’échangeur reliant deux des grandes villes du sud du pays qui sont Abomey-Calavi et Cotonou, ne sont pas rassurantes. Preuve, elles sont impraticables et causent beaucoup de dommages aux citoyens qui ne veulent que circuler librement. De même  la piste cyclable quittant le carrefour Vèdoko pour ledit échangeur connait des dégradations avancées. Ces constats faits poussent nombres de Béninois à se poser beaucoup de questions.

« Est-ce la compétence des maitres d’ouvrage et leurs ouvriers qui posent problème ou la qualité du matériel utilisé pour la construction ? », s’interroge Gustave un riverain. Ce dernier fait le constat selon lequel « aucune voie n’est véritablement praticable. Les gouvernants mettent les moyens en place pour que les routes soient construites, on évalue ces routes construites à plusieurs milliards de Francs CFA, mais, aucune d’elles ne durent dans le temps et cela devrait attirer l’attention de tous », souligne ce dernier.

A Iréné Lokossou d’affirmer toujours à propos de la dégradation des voies « La route inter-Etat Cotonou-Lomé est la preuve que nous n’avons véritablement pas de route en bon état dans le pays. Pour une artère construite il y’a moins de dix ans, il est inconcevable qu’il y’ait des endroits en dos d’âne. Cella aussi est à l’origine des nombreux cas d’accidents de la route que nous enregistrons ». Il conseille ensuite aux autorités de vraiment faire le choix des meilleures entreprises de construction et aussi de veiller à la qualité des matériaux utilisés. « Nous savons tous qu’il y’a de ces entreprises-là qui font du à peu près dans le travail, au même moment, il y en a qui font ce qu’il faut. Les autorités en charge des travaux publics doivent vraiment tenir compte de l’expérience de chacun et de la qualité du travail. Il ne sert à rien de construire une route et de revenir deux ans après le réaménagé. Il faut veiller à ce que les matériaux soient de très bonne qualité, cela permettra d’avoir des infrastructures de très longues durée ».

A côté de cela, il y’a désormais ce phénomène de caniveaux à ciel ouvert qui refait surface notamment au niveau de certaines routes nouvellement construite. En quittant Le carrefour Hêvié pour le nouveau pont construit afin de  permettre aux citoyens de mieux circuler entre les citoyens de cet arrondissement et  Abomey-Calavi, les piétons se doivent d’être prudent au risque de se retrouver dans ces caniveaux laisser ouvert après les travaux. Au niveau du pont de Womey, le constat est le même. Aucune couverture, tout est ouvert. Une situation qui inquiète et interpelle les autorités en charge des travaux publics, des directions à elle associer et les mairies.  

Le gouvernement Talon a changé la donne

« Avec le gouvernement de la Rupture, les voies ont changé de couleur et de dimensions. La qualité des travaux rassure », indique Grégoire, ingénieur des travaux publics. A l’en croire, La gestion du patrimoine routier sous le régime du Nouveau Départ augure d’un lendemain meilleur, au regard de la qualité des résultats. « Aujourd’hui il n’est plus possible de bâcler une construction routière. Les contrôles sont permanents et l’erreur n’est plus permise ». Justin, étudiant en génie civile abonde dans le même sens. « Lors de mes stages pratiques, j’ai fait le constat sur les chantiers. Ce qui oblige les sociétés à utiliser des matériels adéquats tout en respectant la dose des couches. Je suis certain que si c’était le cas par le passé on ne serait pas à ce niveau ».  Toutefois, Rivel souligne que l’installation de la fibre optique dégrade nos voies.

(Un dossier sur lequel nous reviendrons très prochainement).

Firmin KASSAGA

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