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Mata sanye da sarƙoƙin ƙafa : Al’adu, fashion ko lalata

 Mata sanye da sarƙoƙin ƙafa : Al’adu, fashion ko lalata

Wannan al'ada ta sanya adon hannu ko sarƙoƙin ƙafar ƙafa a tsakanin mata ya zama ruwan dare a wasu ƙasashe ciki har da Benin.. Wannan salon, al'ada a wasu ƙasashe ana ɗaukar salon sa ya haɗa da duk nau'ikan mata, tun daga kan yaro har zuwa manya ciki har da samari.

Connue son essor dans les années 60, le port de bracelet de cheville a débuté par les femmes rebelles, celles qui affichent une position anticonformiste par rapport à un sujet. En Inde le port de ce bijou est vu comme une reconnaissance sociale et ceci grâce à ces femmes indiennes rebelles de retour de l’occident qui l’ont instauré et aujourd’hui encré dans la culture indienne. Ils en existent en modèles comme en couleurs, et ceux exigés sont le type de cérémonie. Elles le portent aussi aux deux chevilles. Un pays d’Afrique de l’Ouest comme la Côte d’Ivoire dans certaines régions reconnaît cette pratique dans ces mœurs et coutumes. Pendant les cérémonies de mariages traditionnels, il est demandé à la femme d’en porter pour signifier qu’elle n’est plus libre, qu’elle appartient désormais à un homme et que les ancêtres approuvent cette union. Chez Les Sénoufos de Côte d’Ivoire, ce bijou se porte lors des cérémonies initiatiques, des funérailles ou de certaines fêtes. Il est fait la plupart du temps en bronze, à la cire perdue ou en laiton. Bien plus dans certaines contrées du Burkina Faso ou du Congo, on reçoit en guise de dot des bracelets de cheville. Le fiancé doit offrir plusieurs paires de bracelets aux pieds avant de pouvoir parler mariage. Chez les Peulhs et les Wolofs, relate Beninwebtv, le nombre de chaîne aux pieds détermine la richesse de la famille à laquelle on appartient. Plus il y en a et plus vous êtes riches.

Du culte à la fashion

Yana bayyana a lokacin balaga har zuwa menopause, ce style est adopté, par le passé seulement par quelques ‘’vodounsi’’, adeptes de certains fétiches. Ces derniers portent ce bracelet au pied et souvent, en cauris, en période de grande communication avec la divinité qui les incarne. Mais depuis quelques années, les jeunes béninoises ont fait du port des bracelets ou chaînes de cheville, leur style. Anifath D. étudiante à l’Université de Parakou (Up), informe Daabaaru, ne sort jamais sans ses perles au pied. « C’est un accessoire qu’elle porte généralement à la cheville droite » dit-elle pour ressortir son côté ‘’fashionista’’. Elle précise qu’elle n’a pas reçu le soutien de ses proches qui l’ont plutôt jugé sur la base des idées pré-reçues sur les filles portant les perles. A cewar wannan majiya, Mireille Adjovi a décidé d’adopter le port de perle au pied juste pour se faire plaisir, malgré les critiques, « J’ai toujours aimé quand les femmes portent des perles au pied, c’est joli. Moi je le porte beaucoup plus quand je suis de bonne humeur », muka yanke shawarar shiga tare.

Joli mais….

Si cet ornement aux modèles diversifiés fait joli à voir, il revêt parfois des symboles cachés ou des codes selon les cultures que seuls les initiés maîtrisent. A une période maintenant révolue, la légende raconte que porter sa chaîne de cheville à droite ou à gauche pouvait révéler son attirance sexuelle. Lallai, la porter à droite signifiait l’hétérosexualité de la personne, alors que la porter à gauche était le signe de l’homosexualité ou la bisexualité de la personne. Sous d’autres cieux, les femmes qui en portaient étaient considérées comme des prostituées. Ce bijou identitaire n’a pas souvent bonne presse car il est symbole de libertinage. « Il faut être une femme d’une certaine tendance avant d’avoir le courage de porter les bracelets ou chaînes à la cheville. Parce qu’elles sont vues comme des femmes d’une certaine émancipation » fait remarquer le littéraire Armel Alofa. Ce qui dénote de ce que n’importe qui ne se levait pour mettre une chaine au pied parce qu’il y avait trop de préjugés autour. C’est le cas dans l’ancienne Egypte. Les femmes qui aiment ce style sont traitées au pays des Pharaons de prostituées, c’est-à-dire celles qui entretiennent des relations sexuelles avec des hommes contre de l’argent.

Les adeptes de ce style se défendent

Dame Amina, Guinéenne résidant au Bénin explique qu’aujourd’hui que le port de bracelets ou de chaînes à la cheville fait partie des accoutrements de la femme pour se rendre plus belle. Dalilin dalili, elle en possède une multitude et qu’elle porte au choix de la couleur de sa tenue. « Beaucoup de guinéennes le font et que la Guinée n’y voit en rien comme un moyen de prostitution », a-t-elle laissé entendre. Elle va plus loin en parlant des boucles d’oreilles qui sont placées en haut des oreilles : « Ça rend jolie la femme et moi j’en porte. La majorité des hommes guinéens apprécient et parfois encouragent leurs femmes. Rappelons que ces bijoux sont fabriqués à bases de métaux en or, argent et autres. Il y en a en perles aussi ». Des propos que renchérit une togolaise « Le port de bracelets ou de chaînes à la cheville rend belle et mon mari adore cela personnellement » pense Adjokè pour relever le côté séducteur des chaînes au pied. Pour la Béninoise Hortense, tout est question de conscience et de goût. « Toutes les femmes qui portent ne sont pas forcément des prostituées », clame-t-elle.

Au-delà des aspects de plaisir et de beauté, le port de bracelets ou de chaînes à la cheville, joue un autre rôle selon une fille de joie. Celui de travailleuse de sexe. « Quand je porte les chaînes au pied avec les boucles placées en haut de l’oreille je me fais rapidement identifier. C’est la méthode qu’utilisaient nos aînées, c’est l’histoire et nous n’avons pas le choix, c’est le job ».

Si dans certains pays, des femmes portent les chaînes à la cheville pour respecter la tradition propre à leur culture, ce style continue de refléter des images négatives dans d’autres contrées.

Aristide CODO (Stag)

Labarai iri daya