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Mariano Ahouangbo : "Na yi mafarkin na tafi don nemo hanyata"

 Mariano Ahouangbo : "Na yi mafarkin na tafi don nemo hanyata"

Kashi na uku kuma na karshe na jerin shirye-shiryenmu da aka sadaukar ga kasar Benin da ke da tushe a gasar kasashen Larabawa. Bayan Dodo Dokou (Tsibirin Alexandria, EGY) et Imourane Hassane (Modern Future, EGY), nous donnons aujourd’hui la parole au milieu international Mariano Ahouangbo, qui vit des moments compliqués en Tunisie depuis son arrivée. Au même titre que Dodo Dokou ou encore Imourane Hassane, nous avons eu l’opportunité de croiser Mariano Ahouangbo lors de son passage en France avec l’équipe nationale du Bénin. Il a accepté de se confier à 2022Mag et de raconter son départ pour la Tunisie et ses premiers mois à Soliman. Nous remercions au passage le Media Officer (chef de presse) de la sélection, Hugues Zounon pour sa bienveillance tout au long de ce séjour.

Mariano bonjour ! Dites, qu’est-ce qui vous a poussé à quitter le pays ?

Je jouais depuis une saison à Soleil FC, à Cotonou après mon passage à l’APJ, l’Académie dirigée par notre grand frère Michaël Poté. Et j’avais été convoqué chez les U20 comme Imourane. A partir de 2021, j’ai accepté de rejoindre Oslo Foot Académie, a Senegal.

En D3 sénégalaise, donc ?

Absolument. J’avais ce rêve de partir pour trouver ma voie. Je suis arrivé alors que le championnat était déjà commencé. Mais j’ai été quand même élu meilleur joueur de D2 sur la phase retour. J’étais utilisé en 8 et parfois en 10. Et nous sommes montés de D3 en D2.

De là, vous avez immédiatement rebondi en Tunisie. Mais pas dans un club majeur : à l’AS Soliman, qui venait de finir 3e sur 6 dans la poule de play-off relégation…

Et je ne suis arrivé là qu’en septembre. Je n’ai donc pas pu vivre la présaison. Mais dès mon arrivée, le coach d’alors, Mohamed Ayari, m’a dit qu’il ne suivait et qu’il voulait m’utiliser comme 8.

Rassurant !

Yadda ya kamata. Après la visite médicale, j’ai eu ma licence rapidement. J’ai débuté lors d’un match amical contre l’Espérance de Tunis, qui préparait l’AFL. De là, j’ai fait mes premiers pas… et je suis devenu titulaire indiscutable.

Duk da haka, dès votre arrivée, vous êtes informé des difficultés financières traversées par votre club…

Na'am, on m’a dit que le président arrêtait. Qu’il y avait des problèmes de salaires. Ni, les choses étaient claires dans ma tête : je voulais du temps de jeu, et surtout évoluer dans un championnat qui possède de la visibilité.

L’argent était donc secondaire à vos yeux ?

Evidemment, ce n’est pas ce que je souhaitais. Mais ce sont les difficultés de la vie. Alors on se débrouille pour joindre les deux bouts. Bugu da kari, la prime de signature ne m’a pas encore été versée.

Sur le plan sportif, le club dispute encore les play-offs relégation, gidaje suna aikin noma a Benin 7 matchs (phase aller), vous êtes sixièmes et premiers non-relégables…

Na'am, c’est compliqué. Je me suis engagé ici pour trois ans, donc jusqu’en 2026. Je vois avec mon agent quelle suite donner à tout ça. Beaucoup de clubs me suivent depuis mon arrivée. Je joue et me concentre sur ça. Mais je devrais peut-être résilier ».

Propos recueillis à Amiens par @Frank Simon, Rédacteur en chef du site 2022mag.com

Labarai iri daya