Booster Direba - Zazzage Kyauta don Windows 11, 10, 8, 7

Booster Direba: Sabuntawar kyauta don Windows 11/10. Sabunta direbobi don zane-zane, USB, audio, allo, hanyar sadarwa, printer, da linzamin kwamfuta da inganci.!
Samu shi yanzu kyauta !

Booster Direba Zazzagewar Direba Booster

Sakin matasa don tada zaune tsaye : Me ke faruwa?

 Sakin matasa don tada zaune tsaye : Me ke faruwa?

Il y a presque cinq mois jour pour jour que le président de la République, Patrice Talon, a promis libérer les jeunes emprisonnés pour troubles à l’ordre public dans le cadre des élections. C’était le 27 Nuwamba 2023, alors qu’il recevait son prédécesseur Boni Yayi, au Palais de la Marina. Mais depuis lors, cette promesse du Chef de l’État tarde à se matérialiser.

Grande fut leur joie dès que le Chef de l’État a annoncé qu’il instruirait son ministre de la justice, Yvon Détchénou pour que le processus de libération des jeunes impliqués dans les émeutes consécutives aux élections, soit acté. « C’est avec une grande satisfaction que nous avons reçu cette nouvelle du Président Patrice Talon. Il a été très réceptif à notre demande de libération des étudiants détenus injustement. Il a donné des instructions claires au ministre de la Justice afin que les dossiers soient traités rapidement », avait déclaré Éric Houndété, vice-président du parti Les Démocrates lors d’une conférence de presse au lendemain de la rencontre en novembre dernier pour annoncer quelques nouvelles qui découlent de la rencontre entre Patrice Talon et Boni Yayi.

Mais chaque jour qui passe, leur peine et désarroi s’alourdissent. Si l’espoir d’un nouveau jour de liberté se lève les matins, c’est avec amertume qu’il repose la tête le soir sans qu’aucune bonne nouvelle ne leur parvienne. A watan Janairu, ils avaient adressé une lettre ouverte au Président de la République pour implorer sa clémence. Bientôt six mois que la promesse est faite par l’actuel locataire du Palais de la Marina mais le silence sépulcral qui règne inquiète les jeunes.

A watan Janairu, ils demandent diligence pour que les étudiants qui figurent parmi les personnes incriminées ne perdent une fois encore l’année académique en cours. En dehors des étudiants, il y a également des artisans qui ont abandonné leurs foyers avec femmes et enfants. Aujourd’hui où la situation socio-économique interpelle plus d’un, leurs difficultés se sont accrues.

Arnaud ACAQPO (Col)

Labarai iri daya