Booster Direba - Zazzage Kyauta don Windows 11, 10, 8, 7

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Haƙiƙa Daban-daban : "Na sihirce shi a zaton shi mai arziki ne..."

 Haƙiƙa Daban-daban : "Na sihirce shi a zaton shi mai arziki ne..."

Je suis une jeune fille de 23 shekaru, étudiante, vivant en famille dans un quartier résidentiel à Abidjan. Toutes les filles de mon quartier ont un béguin pour Abdoul, un jeune homme bon chic bon genre, toujours frais, bien habillé, bien parfumé et qui donne clairement l’air d’être un bon vivant. Il a les derniers téléphones, son Instagram est trop clean, on le voit en compagnie de personnes popus et dans des endroits les plus chics de la capitale.

Abdoul s’est tapé toutes les meufs du quartier. Il ne force pas, elles viennent à lui. Trop faciles, ces pimbêches. Il y en a de tout dans ses conquêtes. Les voisines célibataires indépendantes qui font le malin, les jeunes studieuses très sournoises, les gos “yéyé” coupé-décalé du quartier, même les petites sœurs collégiennes qui viennent d’avoir quelques rondeurs, elles y passent toutes.

Et c’est un tel gars qui a eu le culot de me faire la cour. Je le trouvais canon, oui, mais l’étiquette de coureur de jupons qu’on lui collait me révulsait. J’ai eu toutefois l’envie de le mettre au pas, en lui montrant à lui et à toutes les autres filles que je suis différente, que je suis son terminus.

Par mesure de précaution, je suis allé consulté un vieil homme qu’il me file l’une de ses recettes magiques et mystiques prisées de chez nous pour qu’Abdoul soit fou amoureux de moi. Et ça a marché.

Fou, mais vraiment fou de moi, pour de vrai, Abdoul ne pouvait rien me cacher. Il me livrait tous ses secrets. C’est durant ses confidences qu’il m’a révélé qu’il était un gigolo qui vivait grâce à cette bonne vieille dame dont il réchauffait le lit. C’est elle qui le fait ! Le salaud, il voulait tourner le dos à cette dame pour vivre avec moi. Mais dis donc ? Que mangerais-je ? Allait-il avoir de l’argent pour prendre soin de moi ? Aurait-il de quoi payer le loyer ? Le salaud ? Dans quoi me suis-je mise ?

Encombrant, il s’est imposé à ma famille qui l’a adopté entre-temps. J’ai revu le vieil homme, le charlatan. Il m’a prescrit une méthode pour désenvoûter Abdoul mais ça ne marche toujours pas. Je fais la “fierté” des filles au quartier car j’ai été celle qui a pu dompter ce Don Juan. Si elles savaient comment j’y suis parvenue et mon calvaire depuis…

Source : Lifemag

Labarai iri daya