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Violences basées sur le genre : Les propositions des OSC

 Violences basées sur le genre : Les propositions des OSC

La thématique «Les violences basées sur le genre» était au cœur des échanges à l’occasion d’une conférence débat entrant dans le cadre du projet «Plaidoyer pour la protection des enfants au Bénin» mis en œuvre par l’Organisation non gouvernementale Enfants solidaires d’Afrique et du monde (Ong Esam) avec l’appui technique et financier de l’Unice. Occasion pour les Organisations de la société civile et l’Ong Esam, de penser au levier sur lequel il faut agir pour réduire le phénomène. C’était mercredi 24 Fabrairu 2021 au siège de l’Ong Esam à Gbégamey (Cotonou).

Une des violations des droits fondamentaux la plus fréquente dans le monde, les violences basées sur le genre sont une entorse aux normes sociales de vie commune, préétablies amenant les uns (auteurs) à prendre en force les autres (victimes) au point de leur infliger une peine qui n’est pas de leur goût. La dernière enquête démographique sur la santé de la population du Bénin (Edsb) renseigne d’ailleurs que trois filles sur 10, ko dai 27% de la gent féminine ont déjà connu une violence basée sur le genre à l’âge de 15 shekaru. Une statistique qui interpelle aussi bien l’Etat que les Osc. Kuma na karshen ya yanke shawara mai ban tausayi, la pandémie liée à la Covid-19 a amplifié le phénomène. Sur une population d’environ 52% que sont les femmes au Bénin, 69% ont déclaré avoir subi des violations au moins une fois dans leur vie. Il est donc primordial d’arrêter la saignée. Et pour les conférenciers, l’objectif premier sera de fusionner les efforts pour l’atteinte efficiente des résultats en termes d’éradication des violences faites aux enfants et aux femmes sous toutes ses formes, la participation active et la collaboration des femmes elles-mêmes est fortement encouragée. En second lieu, poursuivent les conférenciers, il sera portéà la connaissance des autorités compétentes, la voix des sans voix, et par cette même occasion, fait appel au sens de responsabilité des uns et des autres face au respect des droits et dignités humains, gages de développement et d’un climat de paix en toute société. «L’éducation devient un levier important sur lequel il faut donc agir», ajoute Carlos Sènou Wanou, spécialiste en communication, Santé de la reproduction et changement de comportement (Sr-Csc) à JVS-Bénin. Notons que la Conférence a été également animée par Mélaine Doukloui, promotrice du Mouvement Femme et Action et Sybile Houeton Ogoua, juriste, Coordonnatrice du Comité femme d’Amnesty international Bénin.

Patrice ADJAHO

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