Vincent Chaudel akan yiwuwar wata kasa ta lashe lambar yabo a gasar Olympics : "Tambaya ce ta zuba jari akan lokaci"

A quelques jours du démarrage des Jeux Olympiques, Paris 2024, World Sports Rankings, une société basée en Irlande, qui s’occupe de l’évaluation des politiques et stratégies sportives locales et internationales mises en œuvre par les instances dirigeantes a rendu public le classement sportif 2023. Les Etats-Unis ont conservé leur première place sur le plan mondial. A Afirka, c’est le pays de l’Arc-en-ciel, L’Afrique du Sud qui occupe le premier rang. Dans cette interview exclusive, Vincent Chaudel, expert en marketing et co-fondateur de l’Observatoire du Sport Business, le Think Tank du cabinet In&Sport explique l’utilité de cet indispensable outil qui permet d’analyser, d’évaluer et d’anticiper les performances sportives de chaque nation. Il a profité pour donner les astuces nécessaires qui peuvent aider le Bénin à accrocher sa première médaille olympique. Karanta maimakon !!!

Quelle est votre lecture sur le classement sportif 2023 publié par World Sports Rankings (WSR) ?

Les classements WSR font apparaître à la fois le décalage entre les résultats sportifs et le potentiel des pays d’Afrique mais aussi, au-delà des talents, les axes de progrès en matière de santé publique.

Quelle est l’utilité de ce classement ?

Grâce à l’a méthodologie WSR développée par NDU avec CellNutrition et l’Observatoire du Sport Business, il est donc possible de comparer les performances tant sportives que des politiques publiques de chaque Etat. En allant au-delà du classement des médailles aux JO, les WSR intègrent l’ensemble des résultats dans plus de 100 disciplines et pour plus de 200 nations. À Tokyo, il n’y a eu que 96 délégations dont 13 Africaines seulement, qui ont ramené au moins 1 médaille.

Selon vous qu’est-ce qui manque à la plupart des pays africains pour enregistrer des résultats sur la durée ?

L’Afrique est une terre de talents à qui, au-delà des infrastructures, il manque une politique de détection et des réseaux de compétitions stables dès les catégories jeunes. Cela passe évidemment par la création de filières allant de la professionnalisation des sportifs et des encadrants. Le tout demande évidemment beaucoup de moyens ou de faire du sport au sens large, une cause nationale. Car le sport peut générer de l’économie et des économies de santé publique !

Parlons du Bénin que vous connaissez bien, pour décrocher une première médaille olympique de son histoire, il urge de faire quoi ?

Pour que le Bénin obtienne au moins une médaille à Paris 2024, il faudra évidemment avoir des talents individuels ou collectifs capables de se qualifier pour des finales. Akan wannan batu, c’est une question d’investissement dans le temps. Il faut 5 a 10 ans pour former des champions. Et puis, quoi qu’on en dise, il faudra avoir un brin de « chance » ou a minima une grande force mentale. Contrairement au 1er point, le 2e peut se travailler. Plus largement et c’est aussi l’intérêt des classements WSR : identifier les sports pour lesquels un pays comme le Bénin peut accrocher à minima une finale olympique voire une médaille.

Production : Damien TOLOMISSI

Cliquez ci-dessous pour tout savoir sur le classement