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Sayar da burodi a cikin hanyoyinmu, aiki ne mai matukar hatsari

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Na ɗan lokaci, les trottoirs des routes de Cotonou et d’Abomey-Calavi sont transformés en boulangerie. Une activité qui permet à ces bonnes dames de se faire un peu d’argent constitue un danger sociétal aussi bien pour elles que pour les riverains. Une descente faite à Cococodji, dans l’arrondissement de Godomey, Juma'a 14 Agusta 2020 nous a permis de faire le constat.

Firmin KASSAGA

Nombreuses sont ces dames qui le soir venu occupent les abords des routes de la ville pour diverses activités notamment la vente de pains. Cette activité qui nourrit des foyers n’éloigne pas les riverains d’un certain nombre de dangers. Faudrait-il mettre sa vie et celle des autres en danger pour un pouvoir économique? Une interrogation qui sans nul doute interpelle plus d’un. Les riverains bien qu’inquiet par rapport à la situation se disent n’avoir aucune force pouvant les permettre de ramener à l’ordre ces dames surtout face aux dangers courues. «Lorsque les trottoirs réservés à la circulation des personnes deviennent un centre commercial, les premières personnes en danger sont les revendeuses ensuite nous les riverains. Nous courrons de grands risques car nous sommes obligés de laisser le trottoir au dame et emprunté la chaussé», a confié le sieur D. Alphonse. Outre cette exposition au danger sécuritaire, les inconditionnels du pain dit « chaud » sont livrés à des problèmes de santé comme nous l’a confié Z. Sandra. Certaines vendeuses essaient bien que mal de protéger cette denrée alimentaire mais la poussière et les fumées des automobilistes restent les bourreaux de celle-ci, laissent entendre quelques boulangères rencontrés surplace. wannan aikin da sannu a hankali yake samun tsari, G. Virginie vendeuse de pains (boulangère) fait cas elle aussi de ce qui est. «Nous faisons ce que nous pouvons pour protéger les pains mais nous sommes certaines que la poussière et la fumée s’infiltrent. Nous ne pouvons faire autrement. Ici, nous sommes à proximité des passants et nous vendons bien. Pour les accidents, nous faisons vraiment attention», dira-t-elle. Il faut noter que malgré les descentes des éléments de la Police Républicaine, les bonnes dames ne lâchent pas du lest au contraire, elles augmentent en nombre au lever du jour.

Face à ce constat, il va falloir que les autorités à divers niveaux se donnent la main aux fins de mettre un terme à cette pratique qui met en danger la population.

Labarai iri daya