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Siyar da titin : Une activité à haut risque

 Siyar da titin : Une activité à haut risque

Siyar da titin

Le commerce est l’une des activités les plus pratiquées au Bénin. Mais de plus en plus, cette activité se déplace des marchés et boutiques pour se retrouver sur les places publiques, les routes, trottoirs et esplanades.

Firmin KASSAGA

Aliments, ustensiles de cuisine, appareils électro-ménagers et autres accessoires sont, entre autres, les produits proposés par ces commerçants que l’on retrouve sur les artères des différentes villes. La vente à la sauvette prend une ascendance dans nos villes. A Cotonou, les revendeurs sont nombreux au niveau des carrefours dotés de feux tricolores et sur espaces réservées au public. Les trottoirs ne sont pas laissés pour compte. « Ici, nous vendons mieux. Les marchés sont déjà très occupés », nous laisse comprendre Elodie la vingtaine tenant en mains des noix de kolas. Don yin imani, cette jeune commerçante ambulante, vendre dans la rue est plus bénéfique que s’installer dans un marché déjà bondé de commerçants offrant des produits similaires.

Maman Bénie, comme elle se fait appeler, sourire aux lèvres affirme : « j’ai pour habitude d’acheter dans les feux ou sur les trottoirs. C’est moins couteux et je gagne aussi en temps. Pour la qualité des produits, je pense que c’est la même chose que ce qui est vendu dans les marchés et même les supermarchés ».

 Surpris en train d’acheter des pâtes alimentaires, Jean la cinquantaine vérifie la qualité des produits à lui proposer. « J’ai l’habitude de contrôler la date de péremption pour les produits alimentaires. Il faut reconnaitre que la plupart des produits vendus à la sauvette sont des produits soit prohibés ou contrefaits, mais vu le coût de la vie actuellement, nous sommes obligés de nous diriger vers les moins couteux. Nous courrons des risques, mais le plus important actuellement, c’est satisfaire son estomac avec le peu que nous avons », lâche le cinquantenaire.

Bakary, revendeur d’essuie-glaces et de rétroviseurs confie qu’il y a « des clients qui n’ont souvent pas le temps d’aller au garage pour faire cela. Ici, nous vendons et changeons certaines pièces si le client veut. Nous ne prenons pas l’argent de la main d’œuvre ». Il poursuit : « nous vendons mieux en restant ici (dans les feux tricolores) que quand nous sommes dans les magasins ».

Les risques d’une telle activité

Ces vendeurs à la sauvette courent plusieurs risques dont les plus fréquents sont les accidents de la circulation. Germain, revendeur de reçus, ancres de cachets et carnets de notes témoigne : « souvent quand un conducteur gare son véhicule pour acheter, nous sommes obligés de courir vers lui pour être les premiers. Dans cette envie folle de satisfaire les clients, il nous arrive de traverser sans faire attention. Et souvent des accidents se produisent ». « Quand les feux passent au vert alors que nous nous faufilons entre les voitures le risque de se faire percuter par un véhicule ou une moto est élevé». Certains affirment qu’ils arrivent des moments où les forces de l’ordre viennent leur demander de déguerpir des lieux. En les voyant venir, inquiets, ils se mettent à courir au risque de voir leurs marchandises prises et mises en fourrière.

La vente à la sauvette reste un moyen permettant à une catégorie de personnes de trouver leur gagne-pain. Mais il faut aussi reconnaitre que ces revendeurs restent exposés à un certain nombre de risques. Malgré cela, on note une augmentation considérable de ces commerciaux dans nos artères et sans oublier la clientèle qui elle aussi, devient considérable.

Labarai iri daya