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Rikicin Nijar da Benin : Ana ci gaba da wucewar makamai

 Rikicin Nijar da Benin : Ana ci gaba da wucewar makamai

A halin da ake ciki yana faruwa, tout laisse à croire que le différend entre le Bénin et le Niger ne trouvera pas une issue favorable de sitôt. Et pour raison les autorités nigériennes n’entendent pour l’heure lâcher du lest malgré l’esprit d’ouverture du gouvernement béninois.

A la recherche de solutions pouvant ramener la convivialité entre les deux nations le ministre de l’énergie,  Samou Adambi était porteur d’un message du chef de l’Etat Patrice Talon au général Abdourahamane Tiani. Abin baƙin ciki, il n’a pas été reçu. « J’étais porteur d’un message pour le général de brigade, le général Abdourahamane Tiani, de son frère, le Président Patrice Talon », a confié le ministre à son retour à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin, Laraba 29 Mayu 2024. Il a informé qu’il n’a pas été reçu. Le ministre s’est refusé d’apprécier cet état de fait. « Ce n’est pas à moi d’apprécier, mais cela revient au Chef de l’Etat».

24 awowi, à l’issue de l’audience accordée à l’ambassadeur de la Chine près le Bénin M.Peng Jingtao et une délégation de la Société chinoise WAPCO, en charge de l’exploitation du pipeline Niger-Bénin, le président Patrice Talon s’est prononcé sur le sujet: « …Mais selon le compte rendu qu’il m’a fait hier à son retour, il ressort que la partie nigérienne présente à ladite rencontre n’a apporté aucune réponse à nos préoccupations et attend ou attendrait de recevoir les instructions de ses plus hautes autorités. Yayin da nake magana da ku, je n’ai reçu aucune clarification ou information de nos frères nigériens allant dans le sens attendu par tous ». Gara, poursuit-il « le Président Tchiani n’a pas reçu le Ministre Adambi que j’ai pourtant expressément chargé de lui remettre ma lettre d’apaisement et d’invite au rétablissement de la fraternité et de la libre circulation des personnes et des biens entre le Niger et le Bénin. Kara, je peux vous assurer que le Bénin n’a fait l’économie d’aucun effort, d’aucune humilité, pour permettre le rétablissement de la concorde entre le Niger et Bénin ».

Les autorités nigériennes se justifient

Selon le premier ministre nigérien Ali Mahaman Lamine Zeine, le général Tchiani était occupé et ne pouvait pas recevoir de visite. « Quand il (Patrice Talon) dit que le président Tchiani a refusé de recevoir son émissaire, son ministre du Pétrole, ce n’est pas un refus. A hakikanin gaskiya, le chef de l’État était occupé », ya bayyana. Il affirme par la suite que le président de la transition nigérienne « présidait ce jour-là une réunion du conseil de sécurité au sujet de l’attaque meurtrière que les terroristes en provenance du Bénin ont menée sur notre base militaire de Boni ». «Il [le président Talon] n’a pas fait cas du renvoi de nos représentants au port. Nous avons des inspecteurs qui y étaient; la police béninoise a été chargée de les chasserEst-ce que cela est normal ?».

Au cours de cette sortie médiatique, il a encore accusé le Bénin d’abriter sur son territoire, des bases militaires françaises qui formeraient des terroristes dans le but d’attaquer Niamey. Ce dernier a cité le nom du Bénin dans l’attaque meurtrière du lundi 20 mai dernier sur la base militaire de Boni, située dans la région de Tillabéry.

Réaction de l’acteur politique béninois Bertin Koovi

Pour l’acteur politique,  rapporte l’Investigateur, Ali Mahaman Lamine Zeine serait en train de jouer à un jeu dangereux en se livrant à de telles déclarations. Gara, « ceci est une manipulation de l’opinion publique », clame le membre du Bloc Républicain. Mota, a cewarsa, la crise terroriste qui frappe les pays du Sahel n’épargne aucun pays de l’Afrique encore moins le Bénin qui a toujours été attaqué par des terroristes en provenance de la seconde partie du Parc W. Une partie située aux confins des territoires nigériens et burkinabè, pays dévorés par le phénomène du terrorisme. Et pourtant, claironne Bertin Koovi, « le Bénin n’a jamais dit que c’est du Burkina Faso ou du Niger que venaient les assaillants ». Il poursuit avec désolation : « depuis plus de 10 ans que le phénomène du terrorisme a commencé au Sahel, c’est du Bénin que le premier ministre du Niger situe l’origine de ceux qui ont attaqué le Niger ». À l’en croire, c’est le Bénin qui « est plutôt victime du terrorisme débordant depuis le Niger et le Burkina Faso. Duk da haka, nous n’avons jamais accusé ces pays frères ».

Damien TOLOMISSI

Labarai iri daya