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Dakatar da goyon bayansu : Marasa lafiyan dialysis ba za su iya ɗauka ba kuma

 Dakatar da goyon bayansu : Marasa lafiyan dialysis ba za su iya ɗauka ba kuma

La situation des dialysés est alarmante. C’est ce que l’on retient du passage des responsables de l’Association Dialyse-Vie du Bénin sur Capp FM, 99.6 MHz. Ils étaient sur l’émissionLe Grand débatanimée par Philibert Abibou le jeudi 21 afrilu 2022. Le chef de l’État est appelé au secours.

L’état béninois venait en aide aux malades souffrant d’insuffisance rénale contraints à faire la dialyse pour rester en vie. Mais depuis janvier 2019 où le gouvernement a suspendu la prise en charges des frais liée à cette opération, le chemin de croix de ces personnes a commencé. Maryam Kpoton décrit une situation catastrophique « C’est vraiment difficile » dit-elle entre deux soupirs avant de poursuivre « Nous on a eu la chance on a eu déjà la prise en charge. Mais les nouveaux patients, surtout ceux qui ne sont pas agents Permanents de l’Etat, c’est très compliqué de trouver les 160.000 FCFA la semaine, juste pour les soins sans oublier les médicaments, les analyses et tout le reste ». Lallai, un dialysé n’arrive pas à évacuer par lui-même les déchets, comme l’urine, contenus dans son corps. Il lui faut une sonde pour lui permettre de se vider afin de renouveler régulièrement son sang. Le kit coûte à lui seul 80.000 FCFA par séance selon la vice-présidente de l’Association Dialyse-vie du Bénin alors qu’il faut répéter cette opération deux fois par semaine. A défaut, une séance hebdomadaire est nécessaire. Depuis que l’actuel gouvernement a suspendu la prise en charge, c’est le sauve qui peut dans le rang des personnes sans grands moyens. « Il y a en a qui ne font même pas deux mois parce qu’ils n’ont pas les moyens. On les voit mourir, impuissants, et on y peut rien. C’est vraiment triste », déplore Maryam Kpotonpremière vice-présidente de l’Association Dialyse-vie du Bénin.

Deux poids deux mesures?

Pour Edmond Amoussou, Président de l’Association Dialyse-vie du Bénin, il y a du deux poids deux mesures dans cette affaire. Si le gouvernement a suspendu la prise en charge, ce n’est pas appliqué à tout le monde. Les fonctionnaires de l’Etat en bénéficient toujours. « Qu’est-ce qui se passe? Ne sommes-nous pas des Béninois pour qu’une partie soit prise en charge et l’autre laisser sur le carreau» S’interroge-t-il.

Le gouvernement avait avancé la mauvaise gestion pour suspendre la prise en charge des dialysés dans le temps. Et des réformes étaient annoncées « Rien ne vaut la vie ». On ne peut pas à cause de la mauvaise gestion d’un individu laisser des gens mourir. On peut continuer les audits, punir les coupables et pendant ce temps le processus suit son cours » fait remarquer le président de l’Association Dialyse-vie du Bénin.

Pour se faire entendre, les malades ont frappé à des portes. Et pas des moindres. « Nous avions fait trop de démarche. Nous avions rencontré le président de l’Assemblée Nationale (qui a même coulé les larmes en apprenant la situation). Nous avions rencontré le médiateur de la République. Nous avions saisi le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin, par plusieurs lettres. Au début, il nous recevait mais après non » rappelle le président l’association. Ils en appellent à l’indulgence du père de la notion et pour qu’il revoie sa décision et lever la suspension. Ce serait aussi hautement social, me yasa ba.

Il faut préciser que les dialysés du Bénin étaient soutenus sur l’émission par le Gilbert Zinsou Hounwanou, président de la Fondation SPH CONTRE LE CANCER.

Arnaud ACAQPO (Col)

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