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Kwarewar watsa labarai: Jaridar wasanni ta ki amincewa da mata

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Les femmes journalistes sportives se font rares. Le nombre de femmes exerçant dans la presse sportive est nettement inférieur à celui des hommes. Que ce soit au niveau des médias nationaux ou internationaux, karshe dai daya ne. Ce constat persiste malgré le nombre considérable de femmes qui embrassent le métier de journalisme aujourd’hui. Qu’est-ce qui justifie alors cette réticence de la gent féminine à faire de cette spécialité la leur ?

Hostilité congénitale des femmes à faire carrière dans la presse sportive. Lallai, même si beaucoup de femmes embrassent le métier de journalisme de nos jours, peu d’entre elles choisissent le sport comme spécialité. Ce domaine reste et demeure le plus dominé par les hommes. Il suffit de faire un tour sur les terrains à l’occasion des événements sportifs pour s’en rendre à l’évidence. D’après Axel Epiphane Bognanho, journaliste sportif à Ado TV, les femmes journalistes sportives au Bénin ne dépassent pas 5. Même son de cloche chez Damien Tolomissi, journaliste sportif du quotidien “Gaskiyani”. “Vouloir parler de la présence de la femme dans la presse sportive, yana da rikitarwa”, Ya fad'a.

Les probables raisons

Pour Colombe Houssou, qui a réussi à relever le défi en devenant journaliste sportive, les contraintes liées à cette spécialité pourraient être l’une des raisons justifiant l’absence des femmes dans la presse sportive. “Les femmes ne s’intéressent pas trop au sport en matière de journalisme. Quand vous voyez une femme journaliste sportive, c’est que cette dernière a réellement la passion. Et comme tout métier a des contraintes, d’autres n’arrivent pas à gérer les difficultés et finissent par se décourager”, explique-t-elle. Selon Axel Bognanho, l’exigence et la rigueur qui découlent de ce secteur jouent aussi un rôle. “Le journalisme sportif est un domaine assez rigoureux, et il faut avoir une solide culture générale avant d’entrer dans cet univers. Les femmes estiment sans doute que c’est difficile de s’imposer dans ce milieu, de trouver sa place, et cela peut aussi les décourager. Menene ƙari, au sein de la majorité masculine de la profession, nous ne facilitons pas la tâche aux femmes. Nous ne leur offrons pas d’opportunités au niveau des rédactions sportives”, ajoute-t-il. Damien Tolomissi, de son côté, confie : “C’est une situation qui perdure depuis l’indépendance, et le problème réel, selon moi, c’est que comme on dit souvent que le secteur sportif est une affaire d’homme, les femmes se rétractent”. Christelle Tolo, journaliste sportive, exprime également son point de vue : “Na farko, même pour les hommes, ce n’est pas facile d’être journaliste sportif, et pour une femme, c’est encore plus compliqué. Pour prétendre être journaliste de sport en tant que femme, il faut être passionnée. C’est la clé. Don haka, s’il y a peu de femmes dans la presse sportive, c’est qu’il y a moins de passionnées”. “Beaucoup de femmes s’orientent vers le journalisme sportif, mais très peu restent ; très peu parviennent à s’imposer. Le problème réside dans le fait que lorsqu’elles arrivent, il y a des hommes dans le milieu qui leur font miroiter des avantages. Si en tant que femme, vous entrez dans ce domaine sans avoir les pieds sur terre, vous pourriez croire que réussir est aussi simple. Duk da haka, c’est loin d’être le cas. Le succès découle du travail acharné et se construit au fil des années. Don haka, quand les femmes débutent dans ce secteur, écoutent les belles paroles au départ, puis se retrouvent confrontées à une réalité différente sur le terrain, elles finissent par abandonner”, ta k'arashe maganar.

Des difficultés

Les rares femmes qui sont arrivées à se faire une place dans ce domaine se sont heurtées à plusieurs difficultés qu’elles ont su surmonter. “La femme n’est pas perçue comme une personne capable d’apporter quelque chose sur le terrain. Sur le terrain, elle est considérée comme une proie ; en fin de compte, son aspect féminin suscite davantage d’intérêt que son professionnalisme. Il m’est arrivé de m’approcher des athlètes, de vouloir tout de même les interviewer. Mais ce pour quoi tu es-là n’intéresse pas ces derniers. C’est ta beauté, ta silhouette qui les préoccupe”, raconte Christelle Tolo. A cewarta, il lui arrive de manquer de confiance en elle. “Je me demande si j’arriverai vraiment à m’imposer dans le domaine. “Colombe Houssou abonde dans le même sens en notant que sa grande difficulté est qu’elle est parfois intimidée par la forte présence des hommes sur le terrain. “L’ambiance est parfois étrange, car ils essaient d’afficher leur côté masculin. Mais nous parvenons à surmonter cela et la vie continue”, témoigne-t-elle.

Approches de solutions pour inverser la tendance

Comme le dit un proverbe, avec une forte détermination, rien n’est impossible. Les femmes doivent comprendre que le domaine du sport est similaire à d’autres et que ceux qui y réussissent ne possèdent aucune caractéristique particulière en comparaison à elles. Elles doivent cultiver cette croyance en elles-mêmes tout en faisant preuve de persévérance. Axel Bognanho exprime : “Il est important d’offrir certaines facilités aux femmes, les mettre en avant et leur permettre de faire leurs preuves. Si cette opportunité n’est pas offerte aux femmes, je crains qu’elles ne parviennent jamais à briller dans le domaine du journalisme sportif.Constance Meffon, l’une des pionnières dans la carrière de la presse sportive, partage son parcours et dévoile ce qui a renforcé sa détermination. “Pour moi, dans le métier de journaliste sportif, il n’y a pas de distinction entre l’homme et la femme. La presse sportive est universelle, donc je n’ai aucune hésitation à collaborer avec les hommes. A gaskiya, j’ai tout fait pour ne pas me limiter à leurs attentes, mais j’ai toujours aspiré à les surpasser. Je travaille en ce sens, et les résultats parlent d’eux-mêmes.Pleine d’énergie, elle révèle qu’elle n’a jamais eu de difficultés à trouver des sujets pour ses émissions grâce à sa planification rigoureuse. “Alors que certains hommes peinent parfois à me demander : ‘Constance, aurais-tu un sujet à proposer pour l’émission de demain ?Nasarar da ke ɗauke da sa hannun Sadikou Milhah, j’ai accumulé tellement de sujets que j’en ai encore en réserve pour d’autres émissions. Tout cela repose sur une planification minutieuse, et lorsque l’on travaille de cette manière, il n’y a aucune appréhension à rivaliser avec un homme”, ta fada. “Le rôle de la femme reporter sportive implique de nombreux déplacements, et dans ces moments, il est essentiel de savoir comment se comporter pour gagner la confiance de ses collègues masculins. En tant que femme journaliste, il est tout aussi crucial de faire face au problème du harcèlement sexuel. Une femme reporter sportive doit éviter de se laisser influencer par plusieurs hommes au sein de la même rédaction, et surtout, ne pas céder à un homme si ce n’est pas par conviction.En conclusion, Constance Meffon encourage la nouvelle génération à surmonter le complexe d’infériorité pour s’exprimer et s’affirmer en tant que femmes dans ce milieu exigeant.

Christelle DJOMAMOU (Jupiter)

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