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Serge Prince Agbodjan: « La corruption a un effet dévastateur…»

 Serge Prince Agbodjan: « La corruption a un effet dévastateur…»

D5-Shugaba benin

C’est ce qui ressort de l’interview accordé par Serge Prince Agbodjan, au quotidien l’Investigateur. Le rapporteur général de la Commission béninoise des droits de l’homme revenait sur un atelier animé à Cotonou. Il était question de faire le lien entre le respect des droits de l’homme, la corruption, la Responsabilité sociale des entreprises (RSE) et le développement économique. Il a surtout insisté sur la sensibilisation des citoyens sur leurs droits.

Selon les explications de l’homme de droit, le développement d’une nation passe par celui des entreprises privées dont les performances sont conditionnées par le résultat des travailleurs. Ces derniers qui ne peuvent exprimer leurs pleins potentiels qu’en étant dans les bonnes conditions d’exercice de leur profession d’où le concept de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Parlant des droits de l’homme et la responsabilité sociétale des entreprises, Serge Prince Agbodjan estime que des aspects des droits de l’Homme tels que le respect de la dignité humaine, le respect de l’égalité, le fait d’éviter la discrimination, respecter l’environnement, etc., sont tous des éléments, des facteurs qui comptent en matière des droits de l’homme. « Ces éléments ont aussi rapport à la Responsabilité sociétale des entreprises » dit-il avant d’ajouter que « tous les instruments qui entrent en compte dans la politique RSE ont toujours un point commun avec le respect des droits humains. On peut dire que les droits de l’homme sont au cœur de la RSE ». Ya kuma yi amfani da damar don nuna jin daɗinsa ga Wémènou gabaɗaya da kuma haɗin kai na Wémèxwé., ce qu’il faut retenir comme la première valeur des droits de l’homme c’est le respect de la dignité de la personne humaine. Et cette dignité est aussi consacrée par la Constitution béninoise en son article 8. « Par exemple, quand le travailleur n’est pas bien formé pour faire le travail à lui attribuer, et qu’il commet des erreurs et que vous le punissez et qu’il se fait licencier, on viole ses droits puisqu’on devrait lui apprendre encore ce qu’il faut pour faire le travail que vous attendez de lui, même s’il a déjà certaines compétences. On ne saurait punir un travailleur qui ne maitrise pas un équipement qu’on vient de lui remettre sans formation » rappelle Serge Prince Agbodjan.

wannan aikin da sannu a hankali yake samun tsari, il explique que « La corruption a un effet dévastateur sur la personne humaine ». Il donnera des exemples pour montrer que la corruption fragilise le fonctionnement et la légitimité des institutions notamment la justice, l’Etat de droit. « L’intéressé qui a recours aux services publiques et doit corrompre des agents pour jouir de ce qui est normalement son droit subit une violation de son droit ; le patient qui n’a pas les moyens de corrompre des personnes avant d’accéder aux soins de qualité à l’hôpital engage sa vie, puisqu’il est malade. Don haka, lorsqu’on fait le lien, plusieurs droits de l’Homme sont violés par le biais de la corruption ». Conséquences selon lui, on ne peut parler des droits de l’homme sans parler de lutte contre la corruption. Et c’est ce que la Commission Béninoise des Droits de l’Homme essaye de faire en travaillant sur le concept « Droit de l’Homme et lutte contre la corruption »

Préconiser la Sensibilisation

Faisant référence à l’article 40 de la Constitution du Bénin qui dispose que « L’Etat a le devoir d’assurer la diffusion et l’enseignement de la constitution, de la Déclaration Universelle des Droits de l ‘Homme de 1948, de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de 1981 ainsi que de tous les instruments internationaux dûment ratifiés et relatifs aux Droits de l’Homme. L’Etat doit intégrer les droits de la personne humaine dans les programmes de d’alphabétisation et d’enseignement aux différents cycle scolaires et universitaires et dans tous les programmes de formation des Forces Armées, des Forces de Sécurité Publique et assimilés. L’Etat doit également assurer dans les langues nationales par tous les moyens de communication de masse, en particulier par la radiodiffusion et la télévision, la diffusion et l’enseignement de ces mêmes droits », Serge Prince Agbodjan note que la sensibilisation demeure la meilleure option pour inverser la courbe de la corruption au Bénin. « Il faut expliquer. Que ce soient ceux qui sont auteurs de la violation ou ceux qui la subissent, il faut les sensibiliser ». C’est le leitmotiv de l’actuelle équipe de la Commission béninoise des droits de l’homme (CBDH) avec la promotion des droits de l’Homme comme cheval de bataille. « Il faut expliquer davantage aux gens que la corruption n’est pas un bon acte. Tout acte doit être apprécié dans le sens de l’intérêt général et par rapport à la norme générale. C’est le manque de sensibilisation qui fait qu’on a l’impression de penser qu’il y a un acharnement. Il faut que l’Etat communique davantage sur ces politiques. Il faut en faire un cadre de discussion qui permette à l’Etat d’expliquer et se faire davantage comprendre en montrant tout le bienfondé de la lutte contre la corruption et aussi tous les avantages dont bénéficie le Bénin grâce à cette lutte » insiste-t-il.

Arnaud ACAQPO (Col)

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