Wayar da kan matasa masu koyo game da juna biyu na farko a Tori-Bossito : Wani shiri na mata na UP Renewal

A Tori-Bossito, commune située dans le département de l’Atlantique, les femmes du parti Union progressiste le Renouveau (UPR) se préoccupent des jeunes filles apprenties. Philomène Chincoun, Conseillère communale de Tori-Bossito, Eugénie Sogbossi Aguessy, présidente des artisanes de la commune et Dorcas Dogbo, toutes, membres de l’UPR ont organisé jeudi 20 Satumba 2023, des séances d’information, d’éducation et de communication à l’endroit des jeunes filles apprenties artisanes de la commune sur les grossesses précoces en plein apprentissage.

Lallai, ces activités entrent dans le cadre du programme « Leadership féminin au Bénin » que pilote le Réseau des femmes élues conseillères du Bénin (RéFEC-Bénin) désormais Réseau des femmes élues d’Afrique (REFELA). Elles étaient environ 150 jeunes filles apprenties artisanes de la commune de Tori-Bossito qui ont assisté à cette importante séance. « J’ai fait un constat amer dans la commune de Tori. Chaque fois que je me rends dans les ateliers de formation, je constate que les filles qui ont démarré leur formation n’arrivent pas à terminer cette dernière. Kuma saboda kyawawan dalilai, elles tombent enceinte rapidement et abandonnent la formation », a confié Philomène Chincoun, membre du bureau politique de l’UPR. Elle fait remarquer que « certaines d’entre elles prennent des pilules pour avorter ». Kuma, « malheureusement, elles succombent à cette pratique ».
Flore et Emma Mongbo de l’ONG SINDO ont été sollicitées pour animer cet atelier de formation. Cette activité s’est faite dans la salle de conférence puis en plein air. L’animation qui s’est déroulée en fon (la plupart d’entre elles étant déscolarisées ou n’ayant jamais été scolarisées) a démontré aux jeunes filles apprenties de la commune de Tori-Bossito, la nécessité d’aller à la fin de leur formation sans tomber précocement enceinte. L’objectif étant de faire d’elles, des femmes accomplies pour une relève de qualité.

Pour la présidente de l’ONG SINDO, il ne sera pas question de tomber dans le piège des garçons pour compromettre son avenir. Elle est partie de sa propre expérience pour montrer tout le danger qui guette les jeunes filles qui cèdent aux garçons en étant encore en formation. La conséquence d’un tel acte est le risque d’abandonner. Enfin de compte, les jeunes filles qui tombent dans le piège, sont abandonnées à leur propre sort. Pire certaines deviennent des esclaves pour leur conjoint puisqu’elles n’ont rien sur la main pour se prendre en charge. Elle a conseillé aux jeunes filles que « leur métier est leur avenir ».
A l’issue de ces conférences, les jeunes filles apprenties sont reparties heureuses d’avoir appris beaucoup de choses. Elles ont promis les mettre en application. Ces jeunes apprenties ont salué l’initiation des femmes de l’Union progressiste le renouveau et ont souhaité la multiplication de ces séances.
Patrice ADJAHO