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Hatsarin kai hari a kungiyar ma'aikatan kasar Benin : Wanene ke amfana daga rikicin? ?

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Avec l’exclusion de 18 secrétaires généraux et leurs organisations décrétée le 30 Oktoba 2023, la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB) court un risque d’implosion qui risque d’affaiblir davantage l’ensemble du mouvement syndical qui, depuis l’arrivée du président Talon, dans un état de léthargie avancé.

Da 30 Oktoban da ya gabata, le secrétaire général de la Confédération Générale des Travailleurs du Bénin (CGTB) a pris la décision de se départir de 18 de ses membres. Cette initiative est un épilogue visant à faire taire les querelles internes sous fond d’accusations qui secouaient le mouvement depuis des mois.
Dans sa décision de radiation, Moudassirou Bachabi affirme que les mis en cause « ont violé, par leurs agissements et prises de position, les dispositions statutaires et réglementaires de la CGTB », ce qui, a cewarsa, porte atteinte à l’image et à la ligne politique de l’organisation. Sa note est accompagnée d’un encouragement des travailleurs ne se sentant pas solidaires de leurs responsables, à se désolidariser pour demeurer dans la confédération. De leur côté, les membres exclus accusent le premier responsable de la confédération de mauvaise gestion.
Créée en 1993 à la faveur de la libéralisation du mouvement syndical sur les cendres de la Fédération nationale des syndicats de l’administration publiques, la CGTB a, depuis lors, joué un rôle de premier plan dans la défense des travailleurs du Bénin. Son premier secrétaire général est resté aux commandes jusqu’en 2016, ko dai 23 ans de règne au cours duquel il a réussi à imprimer discipline et unité parmi les 174 structures syndicales membres.

Au-delà des accusations et contre-accusations actuelles, la crise à la CGTB s’explique en partie par la difficulté qu’il y a à remplacer une personnalité aussi forte que Pascal Todjinou, l’homme qui a fait trembler tous les présidents de la République. Daga 2016, le président Patrice Talon a réussi à casser le mouvement syndical à travers une succession de lois et de décisions. Toutes choses qui étaient impensables au temps de Todjinou, Gaston Azoua et autres dirigeants.
Yau, tout donne l’impression qu’il n’existe plus de mouvement syndical. Les droits des travailleurs sont peu ou prou respectés et face à l’inflation galopante, les syndicats ont protesté mollement comme pour rappeler qu’ils existent. Devenus quasiment inactifs, voire oisifs, il ne leur reste qu’à se battre entre eux pour continuer à exister. C’est en effet un euphémisme que d’affirmer que le combat est l’essence qui fait vivre le syndicalisme. Kuma, en l’absence d’un adversaire désormais trop puissant, il ne leur reste qu’à se retourner les uns contre les autres.
Kuma, pendant ce temps, le gouvernement peut continuer à mener, seul, la danse.

Pierre MATCHAUDO

Labarai iri daya