Haɓaka tattalin arziƙin shuɗi mai dorewa kuma mai haɗa kai: Ƙungiyar Fez ta haɗu don wadatar al'adun ruwa mai wadata

Les acteurs impliqués dans le développement du patrimoine marin se sont réunis les 26 kuma 27 mars derniers à Fès au Maroc. C’est à l’occasion d’un atelier pour sensibiliser les membres de l’Observatoire des Médias pour la Pêche Durable en Afrique (OMPDA) sur les enjeux liés au concept de l’économie verte.

Lallai,il s’agit d’une initiative de la Conférence Ministérielle sur la Coopération Halieutique entre les Etats Africains Riverains de l’Océan Atlantique (COMHAFAT) et l’Observatoire des Médias pour une Pêche Durable en Afrique (OMPDA). Ainsi pendant deux jours, les représentants de nombreux pays africains, les autorités marocaines, des experts en développement durable, des journalistes et communicateurs ont été outillés sur la gestion efficiente des ressources marines. Le choix du royaume chérifien pour abriter l’événement n’est pas le fruit du hasard. Le Maroc étant un pays riche en histoire maritime, sa position géographique fait de lui un leader incontestable dans la préservation de l’économie bleue.

L’initiative atlantique de sa Majesté Mohamed VI qui a pour but de favoriser l’accès des États du Sahel à l’Océan Atlantique en est une illustration. L’atelier est axé sur plusieurs points. Entre autres, on peut citer le rôle des organisations régionales des pêches dans la gouvernance de l’économie bleue, le nouveau modèle de développement du Maroc basé sur l’économie bleue, les mécanismes de financement de l’économie bleue, l’Initiative Ceinture Bleue qui favorise l’intégration scientifique, économique et environnementale pour ne citer que ceux-là…

Victorine Yao-Yoboue, journaliste à la Radio et Télévision RTI en Côte d’Ivoire et membre de l’ompda, a salué l’initiative atlantique de Sa Majesté le Roi Mohammed VI visant à favoriser l’accès des États du Sahel à l’océan Atlantique. Elle a souligné que les États africains ne tirent pas suffisamment profit de la mer et a appelé à soutenir les initiatives en faveur du développement sain de l’Afrique à travers ses ressources marines.

Marcelle Aka, porte-parole de l’Observatoire des médias pour une pêche durable et de la promotion de l’économie bleue en Afrique, a expliqué l’importance de la collaboration et de la coopération entre les États pour faire face aux défis liés à l’économie bleue. Elle a souligné l’impact de la gestion des déchets sur la durabilité du secteur et la sécurité alimentaire.

Pour le ministre marocain de l’agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des Eaux et Forêts, il urge d’œuvrer pour une collaboration internationale pour relever les défis environnementaux auxquels le monde est confronté. Cet atelier revêt une importance capitale vers la construction d’un avenir où les océans sont protégés, les communautés côtières prospèrent et les générations futures bénéficient des richesses de notre patrimoine marin.

Edmond HOUESSIKINDE