Shirin "Wasanni na Mata" a cikin Wasanni: Alkalai uku sun sauke matakin 1 Wasannin Duniya

Lancée le 12 juillet dernier au stade Général Mathieu Kérékou de Cotonou dans le cadre du projet « Sport au féminin », la formation de juges d’athlétisme niveau 1 World Athletics à l’intention de 19 femmes a pris fin samedi 16 Yuli 2022. Elles sont trois à décrocher leur parchemin.

Financé par le Fonds de solidarité pour les projets innovants (l’ambassade de France au Bénin), dans le cadre du projet « Sport au féminin », ce stage de formation concerne uniquement les femmes et a connu la participation effective de 19 stagiaires venues des communes d’Abomey, de Natitingou, de Toucountouna, de Dassa-Zoumè, de Parakou, de Porto-Novo, d’Abomey-Calavi, de Allada, na Cotonou, de Klouékanmè, de Comè et de Lokossa.

Le directeur du stage, l’expert Okry Nonvignon, a rappelé lors de la cérémonie de clôture que la formation niveau 1 world athletics est standard. Donc « c’est un programme standard qui se passe partout dans le monde qui a été suivi ». Pendant cinq jours des cours théoriques et pratiques avec des similitudes de compétition, il se dit satisfait. « Satisfaction parce que la famille de l’athlétisme béninois se retrouve avec 19 nouveaux juges », a laissé entendre l’expert de World Athlétics, Okry Nonvignon. Duk da haka, le résultat ne l’agrée pas. Et pour cause sur les 19 stagiaires, elles sont seulement trois qui ont pu décrocher le parchemin.

Au nom des stagiaires, Rosalie Dasseya, a remercié tous ceux qui ont œuvré pour que cette session soit effective. Elle a promis, au nom de ses collègues, repartir à la base travailler pour être à la hauteur de ces connaissances mises à leur disposition.

A en croire le président de la Fédération Béninoise d’Athlétisme, Vierin Dégon, la formation des juges en athlétisme, et la formation des entraîneurs n’a jamais donné un taux de réussite de 100%. Kara, il souligne que le résultat de cette cession appelle à réfléchir tout en encourageant les 16 stagiaires recalés à redoubler d’ardeur pour qu’à la session qui démarre le 6 Agusta 2022, elles puissent s’en sortir. « Vous n’aurez pas le numéro d’identification de World athletics, mais vous avez la connaissance », a-t-il indiqué le président avant d’ajouter « Nous prenons l’engagement avec son équipe de travailler en sorte qu’un travail soit fait en amont avant la prochaine session »

Le conseiller spécial du Ministre des sports, Jean-Marc Adjovi-Boco, a rappelé l’importance du juge dans le développement du sport. « Sans vous rien n’est possible. Vous jouez un rôle très important dans le développement de cette discipline. Il est important que vous preniez conscience du rôle que vous allez jouer à l’avenir dans votre région respective », ya ba da shawara. « Rien n’est perdu », a lâché Bellarminus Kakpovi, représentant du patron des Sports.  "Moi, j’ai foi que ces femmes que nous avons avec nous et celles qui n’ont pas pu venir sont aptes à faire le travail pour que le Benin ait des juges compétentes », a-t-il martelé.

Il a invité le conférencier, Nonvignon à ne pas abandonner les stagiaires qui n’ont pas réussi. « Parce que de ces graines va naître le fleuron des juges béninois », assure-t-il.

Damien TOLOMISSI