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Shugaban kasa 2026 : damuwa OB(etists)

 Shugaban kasa 2026 : damuwa OB(etists)

Alors que l’on pensait que la question sur le code électoral est rangée au placard, le débat a refait surface. 2e vice-président de l’Assemblée nationale, Léon Basile Ahossi s’y est encore penché au détour d’une nouvelle sortie médiatique. Et il n’était seul à jeter un pavé dans la marre. Jean-Eudes Mitokpè, membre de l’une des coalitions qui portent la candidature de Olivier Boco s’est aussi montré critique sur le sujet mais surtout inquiet quant au sort de son champion.

Quelques mois après l’adoption puis la promulgation de la nouvelle mouture du code électoral, la pilule a toujours du mal à passer. Dans le camp du parti d’opposition Les Démocrates, la pression est toujours constante, en témoigne la récente sortie médiatique de Basile Ahossi que rapporte le quotidien le Patriote. « Le code, c’est un code tordu. Il est truffé d’irrégularités et de contradictions » fulmine Léon Basile Ahossi, vice-président de l’Assemblée nationale.

Le quota de 20% remis en cause

D’un seuil de 10% à recueillir au plan national avant l’attribution de siège de députés ou d’élus locaux, le code voté la nuit du 5 mars 2024, place la barre encore plus haut. Il faut désormais 20% par circonscription électorale pour chaque formation politique avant d’être éligible au partage. « Selon ce code, on doit avoir 20% dans toutes les 24 circonscriptions électorales sans rien prévoir au cas où personne n’obtiendrait cela et pourtant la Constitution demande 10% »indique le député de l’opposition pour montrer que le contenu de ce code ne profite en rien au vivre ensemble du Bénin. « On va vers le mur », se désole le 2e vice-président de l’Assemblée nationale.

damuwa OB(etists)

Malgré leurs récriminations, les députés du parti Les Démocrates affichent une sérénité quant à une éventuelle victoire en 2026. S’appuyant sur leur percée aux Législatives de janvier 2023 (28 députés sur 109) et leur cote de population qui va grandissante, le député LD est confiant pour l’avenir. « Le parti Les Démocrates se porte comme un charme. Tellement nous enregistrons des adhésions en ce moment alors que sous d’autres cieux, ça se vide. A ciki 2026, il n’y aura pas un second tour » se convainc Basile Ahossi.

Une attitude qui contraste avec les sentiments des sympathisants de Olivier Boco. Et pour cause une disposition du nouveau code lié au parrainage des candidats à la présidentielle. Il est dit que chaque parrain doit avoir l’accord du président de son parti politique. Sakamako; si le chef du parti n’approuve pas le candidat en question, son rêve est brisé. Une exigence qui de facto pourrait exclure Olivier Boco, officiellement sans étiquette politique pour l’instant. Lors de sa conférence de presse animée mi-juin 2024, Jean Eudes Mitokpè, président d’OB26, a vivement critiqué cet aspect du code électoral béninois qui à l’en croire est exclusif. «(…) une tentative de manipulation politique destinée à empêcher Boco, et d’autres candidats d’être à ce rendez-vous électoral » balança-t-il. A cewarsa, ces changements posent un risque sérieux pour la transparence et l’équité de l’élection présidentielle de 2026, notamment en ce qui concerne le choix des candidats. Le vœu de Jean-Eudes Mitokpè et celui de plusieurs autres acteurs politiques comme de la société civile est une nouvelle relecture du code électoral avant 2026.

Arnaud ACAQPO (Col)

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