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Uba Eric Aguénounon kan yaki da ta'addanci : "...ya rage namu 'yan Afirka mu kula da kanmu..."

 Uba Eric Aguénounon kan yaki da ta'addanci : "...ya rage namu 'yan Afirka mu kula da kanmu..."

A l’occasion de son assise comptant pour le premier trimestre de l’année 2024, l’Institut des Artisans de Justice et de Paix (IAJP)  s’est penché discutant sur le thème: «La Coopération sous régionale et les problèmes d’insécurité et de terrorisme au Bénin ». A l’issue, le Père Eric Aguénounon, Directeur de l’IAJP, a proposé des pistes de solutions afin de contrer contre ce mal qui tue depuis plusieurs années.

La violence terroriste sévit quasi quotidiennement en Afrique. Ce mal qui ronge sévèrement sur le continent africain mérite pose deux défis aux sociétés démocratiques : le premier est celui du coût humain et matériel des attentats. Le second touche aux valeurs fondamentales de celles-ci : le terrorisme veut détruire le Contrat social qui lie leurs citoyens. Ce qui nécessite que des solutions soient trouvées pour mettre fin à cette barbarie. Pour le père Eric Aguénounon, d’après lepatriotebenin.com, il urge d’abord de se poser la question si «est -ce que nous sommes assez sensibilisés, assez informés sur la question et sur les dispositions primaires basiques à prendre, et sur le travail de socialisation pour identifier les personnes terroristes et communiquer avec les autorités compétentes ?». Partant de cette interrogation, il propose que la première piste de solution soit la prise de conscience collective sur le phénomène du terrorisme, de l’extrémiste religieux grâce à la communication, à l’information et à la sensibilisation.

La deuxième piste dira-t-il toujours d’après la même source, est la décentralisation comme facteur de développement local. C’est pourquoi selon l‘analyste politique, «il urge que la décentralisation soit vraiment un pôle de développement dans notre pays pour que chaque commune se dote d’un établissement sanitaire adéquat, d’un système éducatif pouvoir sauver les esprits, éclairer les esprits et conduire les esprits ». Ya kara da cewa: « Une petite économie pouvoir nourrir, pouvoir garantir la survie et de l’agriculture qui pousse permettre de produire des aliments (produits vivriers)». Ya kuma yi amfani da damar don nuna jin daɗinsa ga Wémènou gabaɗaya da kuma haɗin kai na Wémèxwé.,  toutes ses activités pourront aider les populations à s’autosuffire et à se protéger contre l’invasion extérieure mais aussi contre la misère ambiante».

Nous au Bénin, souligne le Père Eric Aguénounon « on a eu l’expérience d’avoir fait le marxiste -léniniste. On peut en dire quelque chose. Quelle que soit la puissance extérieure, il revient à nous-mêmes africains de nous prendre en charge , de penser notre sécurité , notre développement économique et industriel à partir de l’ aide que le voisin peut nous apporterà partir des solidarités communes; à partir des perspectives de coopération militaire , économique et scientifique entre pays africains et surtout nous ouvrir à nos frères anglophones qui ont toute autre réalité politique et qui vivent dans un environnement plus ouvertplus propice au développement et non fermé dans la bureaucratie ou dans l’ administration stérile ». Raison pour laquelle, il propose pour troisième piste de solution, qu’il faut réinventer et renforcer les relations entre Etats africains.

Il suggère au niveau de la quatrième piste de solution, la viabilisation des zones poreuses notamment les zones frontières et les zones de socialisation à risque c’est-à-dire les zones où règnent la pauvreté, la misère, le rejet de l’Etat et la révolte contre l’autorité.

L’analyste politique a déclaré selon lepatriotebenin.com que « la révolte contre l’autorité, cela existe aussi chez nous » et que « la misère peut conduire au rejet de l’Etat, à la révolte, les injustices et beaucoup d’autres facteurs primaires qui peuvent conduire le citoyen à rejeter son Etat, à avoir la révolte contre l’autorité ». A cewarsa, « là on devient bandit. On rentre dans des groupes armés où on se dit avec une arme, je suis plus fort, je suis plus vainqueur ». C’est pourquoi conseille le Père Aguénounon, l’autorité doit tout faire pour que des citoyens n’en viennent pas à franchir ce pas.

Damien TOLOMISSI

Labarai iri daya