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Tekun : Mai sarrafa yanayi mai ƙarfi

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Les océans, qu’il s’agisse de l’Atlantique, du Pacifique, de l’Indien, de l’Arctique ou de l’Antarctique, jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat. Lorsque la Terre se réchauffe, les océans stockent la majeure partie de la chaleur, remplissant ainsi une fonction cruciale dans la régulation climatique.

L’océan global, qui englobe les cinq océans, agit en tant que régulateur climatique et thermostat de la Terre. Il est donc essentiel d’étudier l’océan pour mieux appréhender et anticiper les variations climatiques. L’eau présente dans les océans est bien plus dense que l’air et détient une capacité calorifique quatre fois supérieure à celle de l’air. Les océans constituent le principal réservoir de chaleur de la planète, absorbant 90 % de l’excès de chaleur induit par le changement climatique. Il est important de noter qu’au cours des dernières décennies, ils ont ralenti le rythme du changement climatique d’origine humaine en capturant environ 30 % des émissions anthropiques de dioxyde de carbone.

Selon les explications de Casimir Yélognissè Da-Allada, océanographe et enseignant-chercheur à l’UNSTIM, l’océan constitue un immense réservoir thermique mille fois plus important que celui de l’atmosphère, en stockant la chaleur reçue du soleil. « Les régions tropicales reçoivent plus de chaleur que les autres régions du globe, car elles sont à la verticale du soleil. En transportant la chaleur accumulée dans les régions tropicales par les courants océaniques de surface vers les régions polaires, l’océan interagit avec l’atmosphère et contribue ainsi à rendre la planète habitable », nace. Casimir Yélognissè Da-Allada nous apprend que l’océan joue un rôle essentiel dans les mécanismes complexes qui régissent le climat. « C’est d’ailleurs pourquoi, dans le contexte du réchauffement climatique, l’étude des relations entre l’océan et le climat est devenue plus que jamais un enjeu scientifique majeur pour les chercheurs océanographes que nous sommes », poursuit-il. "Yau, on parle de la planète bleue parce qu’en réalité, près de ¾ de la superficie globale de la planète Terre est constituée d’espaces d’eau tels que les mers, océans, fleuves, rivières, marigots, da dai sauransu. Il faut savoir que ces vastes étendues d’eau abritent en leur sein des centaines de milliers de phytoplanctons », fait comprendre le spécialiste en changement climatique, Junias Azondjinmon. " THE 70 % de la superficie de la planète Terre sont constitués d’océans, ce qui est aujourd’hui notre plus grand sauveur, car c’est grâce à l’ensemble de végétaux, principalement les phytoplanctons présents dans les écosystèmes océaniques et leur capacité d’absorption de CO2 par le processus de photosynthèse, que les êtres humains et même les animaux pourront survivre avec la température à la surface de la Terre », ya bayyana.

Le spécialiste en changement climatique abonde dans le même sens que l’océanographe pour faire savoir que « l’océan régule le climat par plusieurs processus, dont le plus important est l’absorption du CO2 par les phytoplanctons, qui sont de petites algues microscopiques résidant dans les océans. Ces phytoplanctons captent le CO2 et le transforment en oxygène biologique, puis en dioxygène O2, qui est rejeté dans l’atmosphère ». D’après ces explications, les phytoplanctons absorbent près de 50 % du dioxyde de carbone contenu dans l’atmosphère, bien plus que l’ensemble des forêts sur terre. Junias Azondjinmon explique que les phytoplanctons ont un pouvoir de séquestration de CO2 très élevé. « Des études ont révélé que l’océan absorbe plus d’un quart du CO2 anthropique émis chaque année », shin ya bari a sani. Selon Casimir Yélognissè Da-Allada, l’océan dispose de deux mécanismes majeurs pour éliminer le carbone de l’atmosphère. Il s’agit de la pompe physique opérée par la circulation océanique et de la pompe biologique à travers la photosynthèse. De son côté, Junias AZONDJINMON explique que grâce à la circulation de l’eau, des échanges thermiques se manifestent, ce qui contribue à réguler la température de l’atmosphère.

Régulateur mais dangereux parfois

Le rôle essentiel de l’océan dans la régulation climatique via la capture du CO2 bénéficie aux écosystèmes existants, en particulier aux végétaux. Duk da haka, cette régulation présente un risque pour la faune marine qui peut parfois s’adapter ou migrer en réaction aux variations prononcées du pH de son habitat. Cela a pour conséquence la disparition de certaines populations de poissons.

Le spécialiste en changement climatique, Junias Azondjinmon, fait savoir que si les phytoplanctons n’arrivent pas à capturer les rayons ultraviolets, il n’y aura pas de photosynthèse. Ko kuma, sans cette photosynthèse, les phytoplanctons ne peuvent pas survivre, ce qui affaiblit la disponibilité alimentaire de plusieurs êtres halieutiques qui se nourrissent des phytoplanctons. “Le CO2 se dissout progressivement dans l’eau et cela produit de l’acide carbonique qui réduit le pH de l’eau. Avec de telles situations, certaines espèces s’adaptent à la situation, mais d’autres migrent”, ya bayyana. “L’océan est un puits de carbone naturel, mais qui tend à se réduire à cause du réchauffement des eaux de surface des océans. Ce réchauffement des océans provoque une réduction de la production du plancton végétal, le phytoplancton, qui consomme du gaz carbonique pour se développer. Don haka, la diminution du plancton végétal va conduire à moins de CO2 piégé dans les eaux océaniques et donc l’océan ne pourra plus jouer autant son rôle de régulateur du taux de CO2 de l’atmosphère. Le CO2 dans l’océan va provoquer une acidification des eaux océaniques et ainsi, toute la biodiversité marine sera fragilisée”, fait comprendre l’océanographe Casimir Yelognissé. Plusieurs études ont révélé qu’à partir d’une certaine altitude dans les océans, il y a une grande chaleur.

Il faut protéger l’océan pour bénéficier de ses avantages

Afin de profiter pleinement de cette noble opportunité offerte par les océans, il est impératif que nous assurions leur préservation. Préserver le climat équivaut essentiellement à adopter des comportements écologiques responsables. « Toute initiative de l’homme contribuant à réduire le réchauffement de la planète est la bienvenue parce que c’est l’homme qui utilise de grandes quantités d’énergie fossile (pétrole, charbon, gaz) pour les transports, l’agriculture, l’industrie, le chauffage ou l’électricité et provoque un effet de serre supplémentaire qui réchauffe la planète », affirme Casimir Yelognissé. Selon les explications de l’océanographe, c’est le mode de vie de l’Homme qu’il faut revoir pour sauver aussi nos océans. « Lorsqu’on parle des approches d’atténuation des effets du changement climatique, vous avez peut-être déjà entendu parler du termeGéo-ingénierie solaire”, notamment la Géo-ingénierie des aérosols stratosphériques, qui est l’une des méthodes permettant de réduire artificiellement la quantité de lumière solaire atteignant la surface de la terre afin de refroidir la planète. Yadda ya kamata, de nombreux travaux sont en cours pour évaluer les avantages d’une telle technique, mais aussi pour comprendre les conséquences d’une telle méthode sur le climat », ya yi iƙirari.

Christelle Djomamou (Jupiter)

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