“Tarin waka na na farko” : Princia Djossou fitacciyar fasaha
La salle VIP du Codiam de Cotonou a abrité vendredi 26 Fabrairu 2021, le lancement du premier recueil de poème de la jeune écrivaine béninoise, Princia Donatella Djossou. La jeune auteure n’a pas attendu ses 09 ans avant de se faire compter parmi les écrivains Béninois.
“Tarin waka na na farko”, c’est le titre donné au premier chef-d’œuvre littéraire portant les griffes de la jeune auteure, Princia Donatella Djossou. A huit ans, Princia Djossou inspirée des plumes de ces parents et bien évidement d’autres auteurs qu’elle prend le temps de lire, entre ainsi dans l’histoire de la littérature béninoise en devenant la plus jeune auteure béninoise. Performance saluée par le présentateur du livre Jean Fande pour qui « ce recueil de poèmes est recommandé dans les écoles et dans les familles ».
A la découverte de l’œuvre
Vingt-un (21) poèmes constituent ce recueil. Les thèmes abordés vont de la reconnaissance de la grandeur divine (“Dieu qui sait tout faire”, le premier poème du recueil), à la connaissance du caractère spécial enfantin (“L’enfant souriant” kuma “Un enfant de rue”, deux poèmes du livre) en passant par la définition et la description du lieu pédagogique et scolaire (” Makaranta “, “École, meuble et immeuble”, “L’école des sages”, trois textes de l’ouvrage), ainsi que sa vie d’enfant face au monde médiatique et numérique (“Enfant numérique”, “Mon papa à l’ORTB”, “Mon papa et l’ORTB”, ” Mon père et l’ORTB”, “Ma mère et l’ORTB”, “Ma maman”, six poèmes de l’œuvre).
La thématique de la vie parentale et filiale a été invoquée et évoquée, et même provoquée par endroit lorsque l’auteur parle de ses parents et de ses grands-parents, naviguant de son cocon familial nucléaire (“Mon frère”) à son ascendance pré-générationnelle (“Ma grand-mère…”, “Mon grand-père…”).
Et le thème du genre est souligné avec force (“Je suis aussi femme”) pour une revendication d’éducation intime : le droit à l’information pour éviter les harcèlements sexuels, viols, mariage juvénile forcé et autres assauts subis par les jeunes filles. Et pour inviter au suivi des parents. On ne peut oublier la profession de foi littéraire (“Ma plume”, un de ses poèmes, à la page 30).
Achevé d’imprimer en Février 2021 aux Éditions S21, l’ouvrage de cinquante (50) pages a des illustrations signées Romaric AHITCHÉMÈ, une préface de Judith-Bernice ADIVIGNON, Écrivaine-Journaliste, une postface de Patrick DJOSSOU, Journaliste-Écrivain.
Princia Donatella Mignonna DJOSSOU, âgée de huit (8) shekaru, est encore au Cours Primaire
Ce recueil de vingt-et-un (21) poèmes, elle l’a rédigé durant le cordon sanitaire fait au Sud-Bénin pour stopper la propagation du CORONAVIRUS COVID-19, dès Mars 2020. Ce sont des poèmes écrits en secret et soumis à l’appréciation de ses six (6) oncles maternels, tous étudiants.
Son père, Patrick DJOSSOU, ne fut impliqué que le Jeudi 29 Mayu 2020, veille de la sortie du deuxième ouvrage (le roman “Gbègnonmon”) de sa mère, Judith-Bernice ADIVIGNON. Une sortie au cours de laquelle Princia déclama un des textes du recueil : Ma maman. Une déclamation qui fit couler des larmes à sa mère, surprise par ce beau secret de sa fille.
Le vœu de Princia Donatella Mignonna DJOSSOU, c’est d’être la plus jeune Écrivaine du Bénin, de l’Afrique et du monde francophone.
Le livre des Guinness pourra sans doute le confirmer ou l’infirmer. Outre l’écriture, cette jeune auteure adore lire. Comme auteurs préférés, il y a avant tout ses deux parents écrivains, Judith-Bernice ADIVIGNON et Patrick DJOSSOU. Ensuite, elle dévore les bandes dessinées. Elle adore aussi retardée les Dessins Animés. La musique est son autre loisir. Chanter et danser, c’est avec plaisir qu’elle le fait, surtout quand il s’agit de gospel.
Princia Donatella Mignonna DJOSSOU, voilà une auteure à lire et à faire lire par vos voisins, parents, alliés et amis.
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