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Barazanar ta'addanci a arewa : Bangaren noma, wanda aka azabtar

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Le terrorisme au Bénin: perceptions, actions et perspectives “. Un ouvrage écrit par Afouda Vincent Agué, Estelle K. Djanato, Emmanuel Odilon Koukoubou sous la direction de Thierry Sédjro Bidouzo et Expédit B. Ologou avec le soutien de Friedrich Ebert Stifung (FES). Préfacé par Docteur Iris Nothofer, Représentante Résidente de la FES au Bénin, ce joyau intellectuel de 271 pages, Christon Editions, a pour objectif de l’étude est de mener une recherche scientifique pour étudier les implications sociopolitiques, économiques et sécuritaires de l’extrémisme violent sur les acteurs locaux des zones touchées et/ou exposées au phénomène, documenter et analyser les perceptions et les initiatives des dits acteurs face à l’extrémisme violent/terrorisme et esquisser une architecture locale de lutte contre le phénomène terroriste au Bénin. Dans ce numéro, nous avons décidé de partager le texte concernant le mal que créé ce phénomène aux agriculteurs de ces régions touchées.

Amma kafin, un coup d’œil sur l’extrait de la préface sous la plume du Docteur Iris Nothofer, Représentante Résidente de la FES au Bénin

« […] Longtemps considéré comme un havre de paix, le Bénin se retrouve pris au piège de la menace terroriste, subissant des attaques depuis décembre 2021. Les groupes armés venus du Sahel frappent de plus en plus les pays côtiers du golfe de Guinée et provoquent l’exacerbation des dynamiques conflictuelles dans la région. Le phénomène terroriste prend une grande ampleur notamment dans les zones septentrionales du Bénin, où les attaques prennent de plus en plus des formes de violences extrêmes. La vie quotidienne des populations, la quiétude, la cohésion sociale sont alors hypothéquées, car otages des groupes armés terroristes. [ .] II apparait nécessaire et urgent d’aller à la rencontre du phénomène terroriste au Bénin, d’essayer d’en avoir les clefs de lecture et de compréhension, d’en évaluer les impacts politiques et socio-économiques, et d’entrevoir des perspectives pour une lutte efficace. »

Un secteur agricole en difficulté

La menace terroriste, en raison des stratégies étatiques de lutte ainsi que la diffusion d’un sentiment de crainte, influence très certainement la dynamique de l’économie locale des zones les plus exposées. Don haka, c’est une donnée constante des enquêtes, que certains paysans racontent avoir rencontré des personnes armées dans leurs champs et craignent désormais d’y retourner. « En cette période, il y a tout au long de la voie inter-Etats, des sacs de mais déposés partout et que tout le monde cherche à vendre. On a le mais au champ mais on a peur d’y aller Parce qu’on craint les djihadistes. La plupart des zones fertiles, est la zone riveraine. Et les informations que nous wons. C’est que ces gens trouvent refuge dans le parc. Ça fait que nous sommes très inquiets par rapport à ça. Nous avions mis à contribution tous les élus locaux et aussi les présidents des organisations paysannes pour nous signaler toutes les fois où ils vont voir de nouvelles fêtes quelque part. La police républicaine est en train de nous aider: Il y a aussi des agents de renseignement qui sont sur le terrain avec qui nous collaborons. Ce qui fait qu’on arrive à suivre sérieusement leur mouvement. Parce que la porte d’entrée, c’est une embouchure du fleuve Sota »

Des champs sont donc abandonnés par les paysans; des récoltes sont abandonnées par leurs propriétaires; par peur de se voir attraper, kidnapper ou tuer par des terroristes. Ko kuma, l’agriculture constitue la principale activité économique dans ces régions. Elle nourrit des familles entières. Mais elle est frappée par l’insécurité ambiante du fait de la présence terroriste. Quand on sait qu’une partie des communes touchées par cette crise fait partie des meilleures productrices du coton, il est raisonnable de se demander si cette situation n’est pas (ou ne sera pas) à la base de baisse de performance dans ce secteur qui nourrit de nombreux Béninois.

in ba haka ba, comme l’indique un Chef village de Alfakouara (un arrondissement de la commune de Kandi), certains de ceux qui sont employés dans les Parcs W et Pendjari (dont lui-même) ont dû quitter leur travail parce que leur lieu de travail est devenu trop dangereux.

Des familles entières se retrouvent ainsi, dare daya, dans des situations de précarité. « Je peux vous dire dans les mois de juillet et août, je travaillais avec les communautés et ils (terroristes) sont allés me laisser des menaces auprès des paysans. Ça fait que depuis pratiquement le début du mois de septembre, je ne suis plus allé sur le terrain pour travailler ».

Rubutawa

Labarai iri daya