Kasuwar Cococodji dake gundumar Godomey : Matsalolin masu siyarwa da masu amfani

Les dernières pluies dans la ville de Cotonou et environs font d’énormes dégâts. Le marché de Cococodji dans l’arrondissement de Godomey n’en n’est pas épargné. Une inondation cruelle qui ralentit totalement l’activité économique.

Les dégâts sont colossaux et les populations sont toujours sous le choc moral de la destruction de leur centre d’intérêt. La situation d’après une publication du site STRACOM, semble ne pas préoccuper personne et les vendeuses et usages de ce marché qui s’anime abondamment, continuent de porter leur croix. Wannan, parce que les autorités locales et municipales sont restées insensibles à la situation. Dans cet environnement commercial inaccessible, dépourvu de toute commodité et où il est difficile de se faire un chiffre d’affaires, à en croire la même source, la commune continue de percevoir les taxes dans le marché. C’est pratiquement l’enfer de Corée pour les vendeuses qui, en dehors de la méchanceté de dame nature, sont appelées à gérer les caprices de leurs élus décidés à leur imposer la misère.

Et pour quelle fin ?

Bien malin qui pourra le dire. De toutes les façons, la situation est très critique et le mécontentement des populations est général. Elles qui sont devenues des batraciens. Dans l’œil du cyclone, deux propriétaires d’immeubles et le DST de la mairie d’Abomey-Calavi. Les griefs se résument à la fermeture des exutoires des eaux de ruissellement. Le propriétaire de l’hôtel situé juste derrière le marché et une nouvelle construction en cours dont les travaux ont bouché le couloir des eaux. Constat, toutes les voies d’accès dans le marché sont impraticables et inaccessibles. Les grognes et murmures s’intensifient, mais le statu quo persiste. C’est à croire que la situation enchante les responsables chargés de la gestion de ces administrations locales. Idan ba haka ba, qu’est-ce qui pourrait justifier cette insouciance totale vis-à-vis de la souffrance des sinistrés ? Ce qui est davantage critique, c’est le silence radio des autorités municipales. Celles-ci sont insensibles au calvaire des populations. Les femmes de ce marché sont dépassées par les évènements. Elles ignorent tout de l’inaction des autorités communales qui assistent, impuissantes, à la situation. On s’attendait notifie le site STRACOM, à ce que la descente sur le terrain, du chef d’arrondissement de Godomey, Igor Alignon Boco, des éléments de la direction des services techniques de la mairie et le directeur des services financiers, puisse changer la donne. Hélas ! Les populations sinistrées du marché de Cococodji doivent garder encore patience. A yanzu, elles continuent de vivre dans cet environnement malsain, à leur risque et péril. Dans cette situation, seul l’appel au chef de l’État pourrait permettre d’avoir une lueur d’espoir. À ce titre, les vendeuses et usagers du marché de Cococodji appellent le président Patrice Talon au secours pour sauver ce qui est encore possible.

Patrice ADJAHO