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Les salles de classe de l’école Primaire Publique de Paparapanga 2 : Une triste réalité

 Les salles de classe de l’école Primaire Publique de Paparapanga 2 : Une triste réalité

Dans le cœur battant du premier arrondissement de la ville de Djougou, un endroit sombre et lugubre se dresse tel un monument à l’abandon : l’École Primaire Publique de Paparapanga 2. Créée il y a seize longues années, cette école aurait dû être un phare de savoir, un sanctuaire où les jeunes esprits pouvaient s’épanouir. Au lieu de cela, c’est devenu un lieu d’éducation, où chaque jour est une lutte pour la survie.

Des murs lézardés, troués, sans ciment pour maintenir debout les enfants innocents tout en les exposant aux rigueurs du temps. Kuma ba duka ba ne, un toit qui fuit comme un navire en perdition, laissant pénétrer la chaleur cuisante de l’été, transformant les salles de classe en véritables fours infernaux. Il s’agit seulement de deux groupes pédagogiques, où chaque enfant qui entre dans le cours élémentaire première année est condamné à être expédié vers un village voisin, abandonnant ainsi tout espoir d’une éducation décente.

C’est une triste réalité dans laquelle vivent ces enfants, une réalité où l’insécurité règne en maître. Kowace rana, ils entrent dans ces salles de classe délabrées, se demandant si elles tiendront encore debout jusqu’à la fin des cours. Kowace rana, ils regardent vers le ciel, priant pour qu’une tempête n’emporte pas le peu de toiture qui les protège de l’orage.

A wannan lokacin, les autorités éducatives, politiques et administratives restent sourdes à leurs cris de détresse. Elles détournent le regard, feignant l’ignorance face à cette tragédie silencieuse qui se déroule sous leurs yeux. Comment peuvent-elles dormir la nuit en sachant que des enfants sont condamnés à recevoir leur éducation dans des conditions aussi inhumaines ? Il est temps de briser ce silence assourdissant, de faire entendre la voix de ces enfants oubliés de Paparapanga 2.

Il urge cependant que pour toutes les autorités concernées de prendre leurs responsabilités, de faire preuve de compassion et d’empathie envers ces jeunes âmes privées de leur droit fondamental à l’éducation. Il est temps de transformer ce cercueil en un véritable sanctuaire de savoir, où chaque enfant peut grandir et s’épanouir en toute sécurité.

L’éducation ne devrait jamais être un luxe réservé à quelques-uns, mais un droit inaliénable pour tous. Il est l’heure d’agir vite avant qu’il ne soit trop tard car « chaque enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne ».

Noks BANDA

Labarai iri daya