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Jagoranci da shigar mata cikin harkokin siyasa a Benin : Kalubalen ɗauka

 Jagoranci da shigar mata cikin harkokin siyasa a Benin : Kalubalen ɗauka

Sun yanke shawarar tsayawa tare don fuskantar manyan kalubalen da ke jiran su.. Yanzu an daidaita su akan makomarsu a cikin fayil ɗin da ke da alaƙa da siyar da wani yanki na jama'a, ce sont les Femmes d’impact. Elles ont organisé une rencontre de partage d’expériences sur le leadership la représentation des femmes aux postes de prises de décisions et la redevabilité ce mardi 20 Agusta 2024 à Cotonou sur initiative de Dorcas Carmelle Codjia, Présidente du Réseau des Femmes d’impact en collaboration avec les associations intervenant sur les questions électorales et de promotion des droits de femme au Bénin. Une rencontre mise en relief par la présence d’une invitée de marque, Joëlle Bilé, opératrice économique et politique, candidate à l’élection présidentielle de 2023 en RD Congo.

Malgré leurs compétences maintes fois démontrées, en tant que leaders et agents du changement, et en dépit de leur droit de participer en toute égalité à la gouvernance démocratique, le leadership des femmes et leur participation à la vie politique sont partout menacés. Mais comme le dit-un adage « C’est dans la convergence des efforts qu’on parvienne à atteindre les objectifs communs ». Ainsi pour ne pas baisser les bras, les associations intervenant sur les questions électorales et de promotion des droits de femme au Bénin ont échangé autour du thème : « Femme et femmes, un dialogue autour de l’identité du genre ». Pour l’organisatrice de cette rencontre importantissime, Dorcas Carmelle Codjia, Présidente du Réseau des Femmes d’impact, l’objectif est de « réseauter pour former une communauté de femmes leaders autour des questions électorales, de recevabilité, de panafricanisme et d’éducation ».

Epousant l’ingénieuse idée, Dr Léontine Idohou, Présidente de l’ONG Rifonga Bénin lors de sa prise de la parole n’a pas hésité à expliquer les bienfondés de cette rencontre. « Notre rencontre de ce jour est d’échanger pour voir comment nous allons convertir nos énergies pour soutenir les femmes pour que les choses se fassent mieux. Vous n’êtes pas sans savoir que la femme est un instrument de Développement et à ce sujet, on doit avoir les femmes à tous les niveaux de responsabilité où nous devons décider du développement de notre pays. Que ça soit en politique, que ça soit au niveau des lois au parlementparce qu’il faut ces lois soient équitables pour nous amener vers l’égalité des sexes. Au niveau du gouvernement, il faut que nous ayons beaucoup de femmes ministres comme les chefs d’Etat eux-mêmes ont décidé 50% alors, pourquoi ne pas avoir 50% de femme et 50% d’hommes au niveau politique. C’est notre but. Quand nous allons arriver à ce niveau, je crois que le développement sera au point », a-t-elle déclaré. Notre objectif final poursuit-elle « est d’avoir un jour au Bénin une femme présidente de la République. Parce que, si nous parlons du genre, c’est la complémentarité homme-femme. Don haka, la femme étant la mère des filles, et des garçons, leur évolution nous incombe. Et pour avoir une société juste, efficiente, équitable, nous devons évoluer vers là ». A l’en croire pour que cela soit possible, il est important que les femmes oublient désormais le « moi » et dire « nous » et travailler pour toutes les femmes et non pour elle. « Elles doivent soutenir la candidature prochaine des femmes, les aider dans leurs campagnes afin qu’elles puissent réussir », a-t-elle insisté.

Très satisfaite d’avoir participé à cette séance, Joëlle Bilé, opératrice économique et politique, candidate à l’élection présidentielle de 2023 en RD Congo ne s’en n’est pas cachée : « Ce fut une rencontre qui a été très riche et fructueux avec les femmes de différentes coopérations et de divers secteurs dans le but de trouver des synergies, de répondre à des préoccupations et trouver des recommandations, faire de plaidoyers adéquats adressés directement auprès du pouvoir public de sorte à rendre notre communauté, notre pays et nos pays plus vivable, plus structurés et plus développés et c’est le but de la société civile ».

A noter que d’autres rencontres du genre sont prévues dans ce cadre.

Damien TOLOMISSI

Labarai iri daya