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“Raina” daga Minista Benoît Dato : 'Yan jaridun wasanni sun tofa albarkacin bakinsu

 “Raina” daga Minista Benoît Dato : 'Yan jaridun wasanni sun tofa albarkacin bakinsu

“Ma'aunin ya cika. Zai fi kyau a yi ƙararrawa yayin da sauran lokacin dakatar da wannan asarar. Les rumeurs faisant état de ce que le ministre des Sports, Benoît DATOn’aime pas la presse se confirment davantage », a écrit Ambroise Zinsou dans sa chronique hebdomadaire. Un constat fait par plusieurs autres reporters sportifs qui ont décidé de se confier à votre organe de presse. Lisez pour mieux comprendre!!!

Nouhoum ADAMOU BIAOU, Solidarité FM Djougou

C’est avec une immense joie que particulièrement j’ai appris la nomination de Benoît Dato à la tête du Ministère des sports de notre pays. L’homme à travers son talent et son esprit de discernement est mieux placé pour faire avancer l’ensemble des sports au Bénin. La preuve juste après son arrivée à la tête de ce ministère, plusieurs décisions salutaires ont été annoncées. Je veux citer le format du championnat national de football qui sera revu prochainement. A cela s’ajoute son message fort lancé à l’occasion de la cérémonie de remise des chèques aux clubs et associations sportives du Bénin entrant dans le cadre de la subvention de l’État. Toutes ces actions montrent à tel point le chef de Le Chef de l’Etat ne s’est pas trompé dans son choix en lui confiant ce département ministériel. Mais toutes ces bonnes idées du nouveau patron des Sports semblent être submergées par un fait important qu’il semble ignorer. L’ensemble de la presse sportive du Bénin s’interroge : « Quelle est la place des reporters sportifs dans le cœur du ministre des sports». Nous sommes nombreux ces reporters sportifs répartis sur l’ensemble du territoire national à n’avoir aucune réponse. Plusieurs mois après sa nomination, la presse sportive a du mal à comprendre le silence envers ces hommes des médias. Pour preuve notre équipe nationale joue à Abidjan pour le compte des matchs de la 3è et 4è journée des éliminatoires de la coupe du monde 2026. Combien de journalistes ont été impliqués dans l’ensemble du pays pour permettre aux Béninois de vivre ces moments de plaisir? Depuis son arrivée combien de radios communautaires ont été impliquées véritablement dans les projets de notre ministre? En un mot on sent un silence notoire qui ne nous rassure pas (les reporters sportifs).

Arthur SELO, Banouto

« Sur l’attitude du Ministre des Sports par rapport à la presse sportive je ne porterai pas un jugement de valeur. Je constate juste que depuis sa nomination, il est resté loin des journalistes sportifs. Ce qui se justifie par la quasi-absence de la presse sportive lors des activités. Le plus souvent, c’est après les activités que ses services envoient quelques informations à deux ou trois journalistes. Nous journalistes de la presse sportive, on sait moins sur ce qui est fait depuis qu’il est là. SO, comment on peut informer le grand public ? Depuis qu’il est là, je ne l’ai pas vu recevoir une association de journalistes sportifs. Je ne sais pas s’il a décidé de faire lanormo communication”. Si c’est le cas pas de soucis. Il faut juste rappeler que ce type de communication a déjà montré ses limites et ses chantres ont changé de Fusil d’épaule. Maintenant je trouve anormal qu’un ministre des Sports puisse être distant des journalistes sportifs. J’étais à la place de l’Amazone à la cérémonie improvisée et mal organisée au cours de laquelle on s’est empressé de remettre un lot de consolation à Noélie Yarigo pour sa médaille de bronze aux mondiaux d’athlétisme en salle 2024. J’ai pu voir comment on a traité les journalistes qui sont venus juste faire leur travail. Si on veut faire du sport sans les journalistes, pas de soucis. Kara, une chose est certaine, comme le dit un grand frère de la corporation, nous journalistes nous sommes la constante d’une équation où les ministres sont la variante. Nous serons toujours là pour observer et faire notre travail ».

René SOGLO, Fraternité FM

« J’ai lu avec attention l’article d’Ambroise Zinsou qui met en lumière une réalité préoccupante : la marginalisation de la presse sportive. Cette situation n’est pas seulement regrettable, elle est contre-productive pour le développement du sport au Bénin. Les journalistes sportifs jouent un rôle essentiel dans la promotion et le rayonnement du sport. Ils sont les yeux et les oreilles du public, rapportant les exploits, les défis et les émotions des compétitions sportives. Leur travail contribue à forger une culture sportive, à inspirer les jeunes générations et à attirer des soutiens financiers indispensables. Duk da haka, on observe un partenariat négligé avec la presse sportive. Cette situation est d’autant plus grave qu’elle survient à un moment où le sport béninois a grandement besoin de visibilité et de soutien. Ce que je dirai, c’est un appel à l’action. Il est impératif de reconnaître la valeur ajoutée des journalistes sportifs et de rétablir un dialogue constructif avec eux. Il en va de l’intérêt général de notre sport national. Nous ne pouvons pas nous permettre de laisser les journalistes, qui se dévouent corps et âme pour le sport, à l’écart. Ils méritent d’être soutenus, valorisés et intégrés dans toutes les initiatives sportives. Les anciens responsables du sport ont compris l’importance de cette collaboration. Ils ont toujours veillé à inclure les journalistes dans les grands événements sportifs. Même si l’on a souvent observé des grincements de dents parmi les journalistes sportifs, qui se plaignent d’être abandonnés lors de certains événements alors qu’ils contribuent à l’essor du sport national, notamment dans la partie septentrionale de notre pays. C’est une réalité ! Il y a un travail à faire pour éviter l’impression de copinage dans le choix des journalistes bénéficiaires ou associés aux événements.

Certains organes ou reporters font énormément pour le sport, mais contre quoi ? C’est la passion d’informer qui les motive. Si des ajustements sont nécessaires, la tradition bénéfique en place ne devrait pas s’arrêter. Il est temps de renouer avec ces bonnes pratiques pour le bien du sport béninois. La presse sportive n’est pas un simple spectateur ; elle est un acteur clé du développement sportif. En la marginalisant, nous affaiblissons notre potentiel à faire briller nos athlètes et nos équipes. Il est encore temps de corriger le tir. Tendez la main aux journalistes sportifs, et ensemble, faisons avancer le sport béninois ».

Etienne YEMADJE, Radio Immaculée Conception

« Comme j’ai l’habitude de le dire, je serais encore plus jeune pour continuer à nourrir l’ambition de faire du football de haut niveau, avec l’avènement de Patrice Talon, il n’y aura rien pour briser ce rêve. Mota, c’est pendant son mandat qu’une attention particulière a été accordée au développement du sport national. Certains comme moi auraient bénéficié de ce privilège jadis, j’imagine là où ils seront aujourd’hui. Kawai, il faut reconnaître que ceux qui doivent accompagner la dynamique ne font pas bien leur travail. Le domaine du sport est un secteur transversal car, il couvre presque tous les autres secteurs et en tant que tel reçoit une attention particulière auprès des gouvernants qui ont à cœur le développement humain durable dans leur pays.

 On ne peut plus parler aujourd’hui de développement sans parler du sport. Le sport est un vrai vecteur de paix, de cohésion sociale, il forge l’amitié, la convivialité, le brassage entre communautés et reste un véritable pourvoyeur d’emplois et crée la richesse.

 Au Maroc, et ceci, grâce à l’implication personnelle du Roi Mohamed VIles autorités ont fait du sport, une véritable diplomatie offensive. Ces dernières années, le royaume chérifien a investi des milliards de francs dans le sport mais en tire profit dans bien d’autres domaines de la vie économique du pays. En dehors du Maroc, il y a la Tanzanie qui développe une bonne politique autour de son football pour aller à la rencontre du monde. ”Visit Rwanda”, ce message qu’on découvre derrière les vêtements des joueurs du PSG rapporte énormément au paysDes mille Collines”. Il y a également des exemples du Djibouti, de la Mauritanie, de l’Angolale Sénégal qui a mis une saison au profit pour ramasser plusieurs trophées en Afrique et réaliser des performances incroyables en dehors du continent. La dernière Coupe d’Afrique des Nations en Côte-d’Ivoire a apporté non seulement une plus-value au pays des Éléphants mais surtout a participé à l’enracinement de paix afin de passer l’éponge sur les malheureux événements qui ont plongé le pays dans le chaos. En dehors de l’Afrique, l’Asie va également à la recherche du monde avec le sport. Le déferlement des stars du football mondial en Arabie Saoudite, à l’instar de Cristiano Ronaldo, Karim Benzema, Neymar, Sadio Mané…, démontre à suffisance que le sport n’est plus uniquement un loisir mais il est la boussole pour avancer vers un réel développement et ceci, dans tous les secteurs.

 Mais si ces choix connaissent un vrai succès dans ces pays cités supra, c’est justement grâce aux médias qui jouent un rôle éminemment important pour porter le message en vendant le produit dans un large éventail. On ne peut plus parler de sport aujourd’hui sans associer les médias. Avant les athlètes, les techniciens, les supporters, les dirigeants, les autorités gouvernementales, les médias sont classés en premiers dans la chaîne pour la réussite des objectifs définis dans le domaine du sport. Say mai, on ne peut plus se déplacer sans les médias. Lors de la dernière CAN en Côte-d’Ivoire, le Maroc a déplacé plusieurs dizaines de journalistes sportifs, pas pour couvrir uniquement la compétition mais pour aller vendre le produitMAROC”. C’est aussi l’exemple du Qatar. Décrié par certains, le pays a organisé le grand rendez-vous mondial de football sans anicroche et dans la splendeur. Beaucoup n’y croyaient pas. Mais les médias ont misé pour enlever au Qatar ce mauvais cliché qui lui a été collé.

Je dis tout ça, c’est pour démontrer aux autorités du sport béninois que c’est suffisamment grave qu’elles choisissent de faire les choses en vase clos alors qu’il s’agit d’un enjeu républicain et non familial ou personnel. Le ministre Benoît Dato ne doit pas tomber dans le piège de ne pas composer avec la presse sportive. On a ouï entendre qu’il a affirmé qu’:’il ne veut pas composer avec les médias”. J’ai pris cela comme des ragots. Je n’ai pas cru. Mais les derniers événements démontrent que l’autorité a décidé de se passer des medias pour faire seul. Je m’en voudrais de ne pas dire à ses conseillers de l’orienter à choisir la bonne voie. Mota, a ”le Bénin révéléque défendent les Béninois aujourd’hui, il a nécessairement besoin de la presse sportive pour avancer. »

Mémo KOUTON, Eketi Info

« Le ministre Dato ignore la place qu’occupe la presse en général dans le travail fait par une institution tel le sien. La question que je me pose est celle-ci : que nous cachent-ils? Vous utilisez les ressources de l’État pour des activités et vous refusez non seulement d’en parler mais aussi de laisser les gens voir et de faire leur commentaire. Ce qu’il fait est non seulement contre-productif pour sa propre personne mais aussi pour le chef du gouvernement qui l’a nommé à ce poste. Il fait dans la continuité de ce que son prédécesseur a mis en place pour la presse avant de quitter le bureau de St Jean. Oswald Homeky avait aussi du mépris pour la presse sportive du Bénin.

Mais moi en toute honnêteté, je ne lui en veux pas. Je pense qu’il revient à la presse de se prendre au sérieux. Ne pas se présenter comme un quémandeur, se mettre à plat ventre ou à genoux pour demander une quelconque facilité ou grâce. Ça ne marchera pas. Il faut plutôt travailler à lui montrer que nous sommes un maillon essentiel de la chaîne que constitue le mouvement sportif du Bénin sur lequel il trône. Il ne s’agira pas de faire dessalamecks “, non plus de lancer un bras de fer. Plutôt que de le laisser dérouler son agenda, faire de notre mieux pour des commentaires libres et critiques objectives. Et enfin faire le bilan de son passage. C’est nous-mêmes qui ne savons pas quelle est notre place ou quelles sont nos armes et comment les utiliser. Il y a tout de même une évidence. S’il n’est pas le premier ministre des sportsc’est qu’il ne sera pas le dernier. Il finira par partir en tant que variable et nous autres comme une constante, serons toujours là. »

Sosthène FADAÏRO, Océan FM

« J’analyse sous deux angles. Le premier c’est que le ministre Dato a clairement fait un saut dans l’inconnu. Duk da haka, il devrait questionner l’histoire de l’institution pour savoir comment les choses se passent. Yanzu, si, il veut verser dans la normo-communication, tant mieux. Si non en tant que ministre et notamment au niveau des sports, il devrait d’ors déjà, prendre langue avec la presse sportive qui s’est habituée pendant sept bonnes années à accompagner les efforts du Chef de l’Etat.

Le second pan de mon analyse réside dans le fait que dès sa prise de service, le ministre Benoît Dato devrait déjà prendre langue avec les associations de la presse sportive. Abin baƙin ciki, il a fait l’option de laisser sur le carreau la presse sportive qui pourtant abat un travail remarquable. Ce sont entre autres des facteurs qui plongent davantage le sport béninois dans le gouffre. Duk da haka, il n’est jamais tard pour mieux faire ».

Serge HINNOU, Radio Planète

Je crois que le ministre doit chercher à travailler avec la presse sportive, puisque, c’est elle qui maîtrise le bien fonctionnement du mouvement sportif. C’est elle qui est en mesure de dire au ministre le travail que font les fédérations sportives.

Abin baƙin ciki, on constate un écart entre le Ministre et la presse sportive.Je crois que l’autorité doit revoir sa copie pour une meilleure collaboration avec les journalistes sportifs…Il faut signaler que les journalistes ne quémandent pas une collaboration, mais juste pour la bonne cause.

Propos Recueillis par Damien TOLOMISSI

Labarai iri daya