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Dole ne Benin ta ɗauki ƙaddararta a hannu

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Les compétitions de catégories d’âge passent et repassent, filent et défilent avec leurs cortèges de pays participants, les mêmes quasiment à quelques exceptions près. Et comme le dit l’adage, c’est l’exception qui confirme la règle. La règle ici, c’est de voir participer pour le compte de notre sous-région, des pays tels que le Nigéria, da Ghana, la Côte-d’Ivoire, le Mali, le Sénégal, la Guinée, le Burkina-Faso, la Gambie, le Niger ces derniers temps, à ces joutes continentales, révélatrices de la richesse du vivier jeunes des pays concernés . A wannan lokacin, notre pays brille quasiment par son absence.

Le Bénin ne s’est invité que deux petites fois à la CAN U20.

La première fois à domicile en 2005, à la faveur de l’organisation de la 14ème édition de la compétition. Un bonus en somme, quand on se réfère aux conditions indigentes et minimalistes dans lesquelles ce tournoi majeur de la CAF avait été organisé. Remercions au passage, la politique de Issa HAYATOU, président de la CAF d’alors, qui a fait de la tenue de ces compétitions de jeunes, une stratégie pour à la fois développer les infrastructures et le football dans les pays d’accueil. Sur le terrain, suite à une longue et munitieuse préparation (Gana, Faransa, Togo), l’équipe conduite par le français Serge DEVEZ et Edmé CODJO, s’est hissée sur le podium et a décroché, cerise sur le gâteau, la qualification à la Coupe du monde de la catégorie la même année au Pays Bas. Cette campagne a fourni de façon durable à la sélection A, les Seidath, Yoan, Razak, colonne vertébrale à un moment de l’équipe.

La seconde fois c’était il y a 8 ans en Algérie. Il a fallu attendre la 18ème édition pour réapparaître, après avoir barré la route de la qualification à deux gros morceaux la Côte d’Ivoire et le Sénégal. Même si l’aventure algérienne a tourné court avec cette élimination au 1er tour, le pays a gagné Saturnin Allagbé, David Djigla, Nabil YAROU, Jérôme Bonou. Rien que ça. Daga, plus rien.

La CAN des moins de 17 shekaru, est notre souffre douleur.

Aucune qualification, malgré la qualité récurrente des cohortes. Qui ne se souvient pas de 1997 avec la génération des Damien CHRYSOSTOME, éliminée à la séance des tirs au but par le Mali d’un certain Seydou KÉITA. Qui ne souvient plus de la génération Lazadi, Dassagaté, Mama Karim qui a signé en 2008 l’un des exploits les plus retentissants du foot jeune de notre pays en renversant le Nigéria champion du monde au stade de l’amitié avant d’échouer aux portes de la qualification face à la Guinée à la séance des tirs au but. A ciki 2012, c’est le grand espoir suscité par le retour des jeunes formés à Botafogo au Brésil qui a été douché par une énième élimination au tour décisif par le Gabon au stade Charles de Gaulle à Porto Novo.

Trop, c’est trop, il est vraiment temps que le Bénin cesse d’être spectateur joyeux des exploits des autres. Le football de catégories d’âge est ouvert à tout le monde, pour peu qu’on veuille investir. Kuma, mieux, il a souvent produit des résultats tangibles. Investissons-nous y, car le chemin qui mène à un sacre en CAN séniors est mille fois plus tortueux, malgré l’embellie entrevue en 2019 en Égypte. Le Sénégal (2002, 2019), le Mali (1972) et dans une certaine mesure la Guinée avec leurs ballons d’or peuvent en témoigner.

Ouorou-gasashe Babero

Labarai iri daya