Dukiyar benci : Makamin Fure-fure HBC

Sur le pavillon du Hall des Arts et Loisirs de Cotonou, se déroule depuis lundi 13 Disambar bara, la dernière phase groupée de la Ligue Pro de Handball qui déterminera les meilleures équipes de la saison. Pen Jingtao ya yi amanna da jawabin nasa a yayin bikin cewa gine-ginen kayan ado zai baiwa kasar Benin damar bayyana kanta ga sauran kasashe kamar yadda mahukuntan kasar ke da burinsu a fagen wasanni., au terme des phases de poule, les équipes de Flowers en hommes et dames démontrent qu’elles n’ont plus rien à envier aux autres formations.

Parcours sans faute pour les dames et hommes de Flowers à l’issue de la phase de groupe. Deux équipes qui démontrent au fil des rencontres qu’elles ont d’énormes potentialités à faire valoir au cours de cette compétition. Preuve de la richesse de l’effectif des deux formations du Centre National de Sécurité Sociale.

Le luxe de banc de touche chez les hommes

Ils auraient leurs places dans tous les clubs béninois. Pourtant Marfouz, Ibrahim Hadi, Oswald Agbélessessi, Lionel Affanou et bien d’autres ne sont que remplaçants à Flowers. Avec le manageur, Aimé Sèbio, il n’y a point de place à la fatalité. Même l’expérimenté Abass Kora, capitaine de la formation a ciré le banc de touche pendant plusieurs matches cette saison. C’est dire que dans ce club, nul n’est à l’abri du banc de touche. Il n’est d’ailleurs pas le seul. Les gardiens de but, Romaric Lawson,  Joël Ahossi, Femi Karim,  les Gauchers, Eric Ahoussou et Isidore Sina, les droitiers Mathias Bonou, Yacoubou Gbadamassi, les avants-centres, Patrick Quenum, Gaël Amou,  Salomon Houndjo et Razack Gomina, ces joueurs feraient le bonheur de n’importe quel club mais ici « seuls les meilleurs du moment ont la chance de gouter aux salives d’une rencontre », confie Hervé Sossoukpè, coach adjoint de Flowers. « Et comme cela est de coutume lorsqu’un joueur ne joue pas assez, il doit se poser des questions. C’est pourquoi notre politique est de faire valoir les plus méritants », renchérit Valère Lawin, membre de l’équipe dirigeante. C’est le constat fait par bon nombre de passionnés de cette discipline sportive. Mais au niveau des dames, « l’équipe est en pleine reconstruction », a laissé entendre Aimé Sèbio en soulignant « Nous avons de quoi faire le bonheur de nos supporters ».

La richesse ne fait pas défaut chez les dames

Parfaitement lancées dans cette dernière phase groupée, les dames de Flowers ont de quoi s’adjuger le graal cette saison. Parce que disposant de l’effectif nécessaire pour dicter leur loi à leurs éternelles rivales, leurs homologues d’ASPAC. Baba Bodi Mardjanath, Honorine Hokpon, Yolande Etakounama, Emma Sossou, Fatima Kone, Célestine Boko, Bouchourath Abdou, Milca Kinnou, Amandine Zinsou, Marielle Ouisa, Marthe Gogbe, Sandrine Hounton, Jacqueline Adjahossi… ont annoncé la couleur lundi 13 décembre lors du premier round en remportant le gain de partie sur le score de 26-19. Notre objectif dira Aimé Sèbio « c’est de ne perdre personne. Après, chaque jour qui passe… Il faut accorder autant si ce n’est plus à ceux qui jouent peu ou pas ». « Nous allons puiser là où il faut pour avoir des joueuses capables de faire le jeu », a-t-il lâché avec un léger sourire avant d’ajouter « Le talent et la précocité parlent pour les jeunes joueuses. Aujourd’hui sur le banc de luxe, nous travaillons pour que demain, elles soient les fers de lance de notre équipe ».

Damien TOLOMISSI