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Ranar hana haihuwa ta duniya (JMC) 2020: « Le fait qu’on parle de plus en plus de la contraception est déjà une avancée » dixit Théodore Tchezounmè

 Ranar hana haihuwa ta duniya (JMC) 2020: « Le fait qu’on parle de plus en plus de la contraception est déjà une avancée » dixit Théodore Tchezounmè

Theodore Tchezounme

 La communauté internationale a célébré, wannan Asabar din 26 Satumba 2020, la Journée Mondiale de la Contraception (Jmc). Le Bénin n’est pas resté en marge de cette célébration à travers diverses activités initiées par des organisations non gouvernementales. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, Théodore Tchezounmè, chargé de Plaidoyer du projetOnDoitAgir’’ revient sur le déroulement de la journée et explique mieux ce qu’il faut entendre par contraception.

Ancien jeune ambassadeur pour la santé de la reproduction et la planification familiale, vous êtes bien placé pour expliquer à nos lecteurs ce qu’est la contraception et les différentes méthodes contraceptives…

La contraception fait partie des thèmes d’actualité. On entend parler de plus en plus aujourd’hui sur l’ensemble de nos médias. Par définition, il faut retenir que la contraception est un ensemble de moyens, de méthodes, utilisés dans le but d’éviter une grossesse. Elle fait aussi référence à la planification des naissances.

A propos des méthodes contraceptives, je sais qu’il existe des méthodes de longue durée, à savoir le dispositif intra utérin/Diu par exemple, et des méthodes de courte durée comme les pilules et l’injection. Nous avons aussi des méthodes hormonales et non hormonales. Je tiens à préciser que les méthodes modernes prônées intègrent aussi des méthodes naturelles. A ƙarshe, le préservatif reste à ce jour, la méthode à double protection lorsqu’il est bien utilisé. Il évite à la fois la grossesse et la transmission des infections sexuellement transmissibles.

Qui peut adopter une méthode contraceptive et à quelle occasion ?

Tout humain sexuellement actif peut et devrait adopter une méthode contraceptive qu’il soit homme ou femme. Hujja, un enfant implique deux êtres. La planification de la naissance est donc l’affaire tant de l’homme que de la femme. Yanzu, nous faisons tout un débat sur l’âge vu que ces derniers temps, l’âge médian au premier rapport sexuel chez les adolescents et jeunes diminue.

Quelle est la méthode la mieux adaptée à notre environnement ?

Cette question est à la fois pertinente et difficile. Il faut dire que nos organismes ne sont pas les mêmes. Nous ne réagissons pas toujours de la même façon à un fait. C’est pareil pour notre organisme. La méthode adaptée à Jeanne ou Jean peut ne pas l’être pour Pierre ou Pierrette. Il est donc indispensable de se rapprocher des agents qualifiés dans les centres de santés, les centres des jeunes pour échanger et savoir la méthode qui vous convient.

Pourquoi parle-t-on de contraception familiale alors qu’elle ne concerne pas uniquement la famille, elle est aussi liée aux Infections sexuellement transmissibles ?

Nous parlons de planification familiale. Lallai, dans notre contexte, fonder une famille, c’est avoir femme et enfants. Les méthodes permettent de planifier les naissances et donc de décider librement de la taille de sa famille. Hakanan, les méthodes ne protègent-elles pas contre la transmission des IST. Leur premier rôle est de permettre d’avoir le nombre d’enfants voulus, au moment voulu. Par ailleurs la planification familiale fait appel à la notion de vie familiale, de couple de responsabilité.

A quoi sert véritablement une journée mondiale de la contraception ?

A l’origine, les journées consacrées permettent d’attirer l’attention, de créer le débat sur des thématiques d’intérêt, da dai sauransu. Celle concernant la contraception (JMC) attire chaque 26 Septembre l’attention de tous sur l’importance de la contraception dans le processus de développement.

Daga 2007 date à laquelle cette journée a été instaurée, quelles sont les avancées observées au Bénin ?

Le fait qu’on parle de plus en plus de la contraception est déjà une avancée. Bugu da kari, la disponibilité de l’offre de service s’améliore d’année en année et il faut saluer les efforts de nos gouvernants qui mettent à disposition les intrants… et remercier les organisations de la société civile qui font un travail important. Nous faisons des études périodiques qui révèlent aujourd’hui l’état des lieux en terme de besoins satisfaits, de besoins non satisfaits, d’accessibilité sous toutes ses formes, de l’activité sexuelle des adolescents et jeunes, da dai sauransu. A ƙarshe, nous avons déjà élaboré et mis en œuvre des Plans d’Actions nationaux Budgétisés (PANB) qui ont induit une nette amélioration du taux de prévalence contraceptive. Cela témoigne du travail qui se fait et de la synergie entre pouvoirs publics, des partenaires au développement et des organisations de la société civile.

Quel est le niveau d’information de la population béninoise sur la contraception ?

Je ne saurai donner un pourcentage mais il est évident que l’information touche beaucoup plus de monde aujourd’hui qu’hier. Je rappelle que les radios communautaires, les télévisions, les médias sociaux sont tous mis à contribution tout comme les leaders d’opinion, les religieux, les organisations de jeunes et de jeunesse… L’information est disponible dans nos villages désormais.

Les jeunes sont aujourd’hui les personnes les plus concernées par cette pratique, quels sont les chiffres à ce niveau ?

Selon l’Enquête Démographique et de Santé du Bénin 5 (EDSB 5), l’indice de fécondité est de 5,7 enfants par femme au Bénin et « les adolescentes, c’est-à-dire les jeunes femmes âgées de 15-19 shekaru, constituent un groupe à risque en matière de fécondité ». Hakanan, faut-il le préciser « 20% des adolescentes ont commencé une vie reproductive : 15 % ont déjà eu une naissance vivante et 5 % sont enceintes d’un premier enfant ». L’EDSB 5 révèle aussi que le pourcentage total de demande en planification familiale est de 48% et « parmi les femmes non en union mais sexuellement actives, 51 % ont des besoins non satisfaits »

La contraception a-t-elle des risques ?

En dormant, chaque humain prend le risque de ne plus ouvrir ses yeux. L’organisme réagira toujours à la présence d’un corps étranger en son sein (pilule, implant…). Les réactions ne seront guère les mêmes. Mais on parlera de risque lorsque le patient n’ira pas signaler auprès de l’agent qualifié les réactions afin de recevoir la réponse adaptée.

                                    Propos recueillis par : Firmin KASSAGA

Labarai iri daya

1 Magana

  • Mun gode sosai da aiki mai kyau. L’ information y ait .Force à vous.💪💪💪💪

An rufe sharhi.