Jonas Alladé akan horar da alkalan wasa mata da wakilai na fasaha : "Mun gano baiwa da yawa"

12 paires arbitres femmes et 24 déléguées techniques ont été outillées du 5 a 11 Agusta 2023, dans le cadre du projet «Sport au féminin» de l’Ambassade de France avec la collaboration du Ministère des Sports. A l’issue de ce séminaire de formation à Cotonou, le formateur principal et président de la Commission centrale d’arbitrage au niveau de la Fédération béninoise de handball (Fbhb), Jonas Alladé fait le point de ce rendez-vous d’apprentissage. Karanta maimakon !!!

Que retenir de la formation des arbitres et déléguées techniques ?

« Nous allons commencer par dire un grand merci à l’ambassade de France, a ma'aikatar wasanni, qui nous ont permis d’être là aujourd’hui. Ils nous ont permis de faire la découverte des talents cachés que nous avons dans nos différents départements. Nous avons réellement commencé cette formation le lundi 5 août et elle a été sous deux formes. Nous avons eu la partie théorique et la partie pratique où nous avons profité du championnat zonal du projet féminin pour pouvoir évaluer les stagiaires. Au nombre des stagiaires, nous avons eu 24 arbitres filles dont 12 paires et 24 déléguées techniques qui sont formées cette année. Par rapport au programme, nous avons eu à échanger sur la personnalité des arbitres et aussi des déléguées. Nous avons également échangé sur le rôle des arbitres et des déléguées. Nous avons aussi échangé sur les gestes qu’il faut faire avec les arbitres, le déplacement et le placement des arbitres, les partages de tâche sur le terrain. Voilà en gros, ce que nous avons eu à faire par rapport à la théorie. Par rapport à la pratique, nous avons utilisé toutes les arbitres filles. Sur différents matchs, nous les avions observées et ensemble, on revient pour faire les remarques, les observations, pour pouvoir leur demander de s’améliorer. J’avoue qu’après leur premier coup de sifflet et après les observations et remarques en salle, on a constaté qu’il y a eu une évolution. Nous allons profiter pour vous demander que les filles aient assez de match pour pouvoir les voir grandir très rapidement. Voilà le programme qu’on a déroulé au cours de ces cinq jours de formation.»

SO, quelle analyse faites-vous de la prestation des arbitres stagiaires qui ont sifflé les rencontres de la phase zonale A du tournoi sport au féminin ?

«C’est une fierté pour nous. Nous avons fait la découverte de plusieurs talents parmi les jeunes arbitres femmes qui ont pris part à la formation. On est très content. Nous profitons de l’occasion pour dire un grand merci à la Fédération béninoise de handball (FBHB) et à l’ambassade de France qui a initié ce projet. Tuni, parmi ces jeunes filles, nous avons vu des gens qui ont correctement progressé. Leur premier coup de sifflet, on a vu. Et après les conseils, après les cours et des échanges, quand on les a revues sur le terrain, on a constaté qu’il y a eu une nette amélioration. Ça veut dire que nous n’allons pas baisser les bras. Le travail va toujours continuer. Kuma, d’ici à deux ans, nous espérons avoir des officielles de très bonne qualité. En termes d’amélioration, il faudra d’abord leur permettre de faire assez de match pour s’appliquer. Nous allons demander à chaque président de Ligue de pouvoir les utiliser régulièrement dans les différentes compétitions au niveau de chaque département et avec ce contact régulier qu’elles auront régulièrement avec les matchs, je crois qu’en termes d’amélioration, d’ici l’année prochaine, vous allez aussi les méconnaitre par rapport à ce qu’on a vu cette l’année. Don haka, je peux vous rassurer que l’avenir promet de belles choses pour ces filles si le travail continue à la base. Kuma, nous vous donnons rendez-vous pour revoir ces jeunes filles qu’on a vues tout au long de ce tournoi du sport au féminin de la zone A et vous allez vous-même faire le constat avec nous.»

Damien TOLOMISSI