Rashin tsaro na karuwa a Gbétagbo (Akassato) : Wata yar dinki ta caka masa wuka

Les individus malintentionnés dictent leurs lois aux hommes en uniforme et aux autorités dans l’arrondissement d’Akassato. Des cas vol à main armée se sont multipliés ces derniers temps à Gbétagbo. Ce quartier jadis occupé par les autochtones (Aïzo),  connait depuis ces dix dernières années, l’arrivée de beaucoup d’acquéreurs de parcelles. C’est grâce à ces derniers que la localité se transforme et se développe. Mais ce changement n’est du goût des hors-la-loi qui s’attaquent aux populations pour voler leurs biens. En début du week-end dernier, c’est une dame, couturière de profession qui a reçu un coup de poignard au bras gauche. Dans sa fuite, le voleur a emporté deux téléphones portables et une sacoche contenant d’argent.

Les populations de Gbétagbo, localité située dans l’arrondissement d’Akassato, commune d’Abomey-Calavi ne sont plus en sécurité. Des hommes sans foi, ni loi opèrent facilement même en pleine journée. Moyens roulants, portables, appareils électroménagers, meubles, portefeuilles, vêtements et autres biens sont régulièrement volés dans la zone. Gbétagbo n’est pas concerné par des patrouilles policières surtout en nocturne. Ce qui profite aux filous. Ils en profitent pour opérer.

Aux environs de 22h, jeudi dernier, c’est une dame qui a été braquée. Couturière de profession, elle travaillait dans son atelier quand un individu surgit et déclare, « Donne-moi ton portable, donne-moi ton sac, sinon je te poignarde », a confié aux voisins, sortis après les cris d’alerte, la victime. Au cours de son forfait, le jeune, la vingtaine environ a donné un coup de poignard au bras gauche de la dame avant de prendre son portable téléphone, celui de sa fille qui était à la maison au moment des faits, puis un sac contenant d’argent.

Il profite ensuite de l’obscurité pour se fondre dans la nature. La victime a été ramenée dans un centre de santé, situé à proximité du terrain de football pour bénéficier des soins appropriés. L’inquiétude gagne du terrain surtout que les fêtes de fin d’année s’approchent. Les services de sécurité semblent démissionner de même que les autorités locales et communales. A wannan lokacin, les populations ne savent à quel saint se vouer. La peur est grande. Le ministre de la sécurité publique, Alassane Séïbou est appelé au secours.

Fidèle AKODODJA (Col)