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Rashin kayan aikin da aka rufe don wasanni na hannu: Nasarar Rupture

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Nul doute que le Bénin fait forte sensation dans les sports de main. En témoigne, les performances réalisées par les athlètes béninois engagés dans ces disciplines sportives (Wasan kwallon raga, basketball, Kwallan hannu… Chose curieuse, il se fait aujourd’hui le constat de l’inexistence des salles pour une pratique efficiente des sports de main. Une absence criarde d’infrastructures qui constitue un frein pour la bonne pratique de ces disciplines.

Le peu dont dispose le Bénin est en état de destruction. Il s’agit bien évidemment du palais des sports qui est déjà inaccessible et le Hall des arts, sports et loisirs de Cotonou va se retrouver dans le même état si peu. Une situation inconfortable qui amène certains acteurs à donner de la voix.

Et pourtant, le Bénin s’est engagé depuis l’avènement du président Patrice Talon dans une politique de promotion et de développement des infrastructures sportives. Seulement que les sports de main restent l’enfant pauvre des investissements colossaux consentis par le gouvernement béninois pour révéler le sport à tous les niveaux. Que ce soit le handball, le volley, le basket, le Bénin est loin d’être cité en exemple en matière d’infrastructures. Dans le monde entier, aucun sport de main ne se pratique à l’air libre, mais plutôt en salle. C’est justement ce que dénonce Aimé Sebio, coach de Flowers CNSS, de passage dans l’émissionJour du Sportde la télévision nationale le samedi 26 Oktoba 2024.

S’il est vrai et unanimement reconnu que le président Patrice Talon fait de gros efforts en dotant le Bénin des infrastructures sportives, notamment les stades omnisports construits dans les communes, il reste que ce n’est pas une garantie suffisante pour certaines disciplines pour pouvoir s’imposer sur le plan régional et international en raison des risques d’insécurité auxquels on pourrait assister. Ko kuma, les athlètes béninois rêvent de faire mieux et de faire rayonner le drapeau national dans les compétitions internationales. Mais ils sont limités dans leur volonté de défendre les couleurs de la nation. Les installations de fortune qu’abritent les 22 stades omnisports des communes, parlant des sports de main ne favorisent pas le développement de ces disciplines élitiste dans lesquelles le Bénin parvient quand même à s’illustrer positivement. « Pour permettre aux enfants, dès la base, de développer des gestes. Quand un enfant va au digue, qu’il tombe et qu’il peut glisser d’ici jusqu’à là-bas, ça ressemble à de l’amusement mais c’est des gestes qui donneront de bons résultats. Mais malheureusement on va construire des terrains de sport de main au dehors, où les enfants n’arrivent pas à développer des gestes. C’est ce qui se passe actuellement. Et l’entraînement est même risqué », Aimé Sebio ya haskaka.

Imaginons des infrastructures sportives plus commodes et adaptées aux ambitions de nos ambassadeurs sportifs qui pratiquent les sports de main, les résultats auraient été autres. Pendant combien de temps encore ces athlètes béninois vont continuer à s’exercer sur des installations accidentées au risque de leur intégrité physique ? Il y a lieu de revoir les choses pour offrir de meilleures conditions d’apprentissage à ces jeunes sportifs et ainsi permettre au Bénin de rêver grand. C’est bien le souhait exprimé par les responsables des sports de main comme cri de détresse à l’endroit du chef d’État, de manière à permettre aux jeunes athlètes, de développer des aptitudes de grands champions.

Damien TOLOMISSI

Labarai iri daya