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Ku shiga cikin kusancin mafi tsufa sana'a a duniya: Shaidar 'yan mata biyu na farin ciki

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Appelée le plus vieux métier du monde, la prostitution, un système de vie sexuelle, permettant à la femme d’avoir des rapports avec plusieurs personnes contre de l’argent. Elles sont souvent désignées par des noms tels que “ma'aikatan jima'i”, “filles de joie”, “belle de nuitou encore d’un terme vulgaireAshao “. Dans ce dossier, elles sont deux à se confier à nous.

La plupart des femmes qui s’adonnent à cette forme d’activité ont souvent derrière elles une histoire. Les unes par des situations difficiles et d’autres par convoitise. C’est le cas d’une Togolaise Amina qui à l’en croire a opté pour ce choix par la force des choses : « Afin de subvenir à l’un des besoins fondamentaux de mes géniteursse nourrirqui sont sous le coup de la vieillesse, j’ai donc décidé de me chercher pour assurer leur quotidien. Grâce à une aide d’une sœur du village qui est serveuse dans un bar ici à Cotonou, j’ai commencé ce travail pour répondre à mes besoins et ceux de mes parents. Après deux mois de travail, les attentes n’étaient pas toujours comblées. Kuma saboda kyawawan dalilai, sous l’effet des charges qui ont augmenté, le mangé qui est cher, le loyer qui pèse, chercher à mieux se vêtir pour attirer les clients et les accidents de travail telle que la cassure des verres comptabilisée et défalquer à la fin du mois dans le salaire, je n’y arrive plus à avoir le minimum voulu. Très rapidement, j’ai donc eu l’idée de copier mes collègues qui fréquentaient plusieurs hommes vu qu’elles ne se plaignaient comme moi. J’ai donc commencé à aller aux rendez-vous. Ce qui me valait de l’argent puisque j’allais à l’acte avec l’homme qui désire payer mon service. Au fur du temps, je me suis professionnalisée au détriment du travail de bar. J’avoue qu’avec ça j’étais à la hauteur de mes charges. J’envoyais régulièrement de l’argent à mes géniteurs et ils sont heureux ».

Présente-elle des conséquences malgré ses avantages?

Ce vieux métier dont certaines femmes optent pour leur épanouissement présente assez de risques dans leurs vies. Une Nigériane qui, étant une doyenne confie un peu le bilan de son parcours dans le domaine. J’ai commencé ce travail raconte-telle « il y a 19 shekaru. Vous pouvez m’observer un peu, ma peau n’a plus la même fraîcheur, tout est fané en moi. Ma beauté qui brillait auparavant n’a plus son sens ».

Le pire, souligne-t-elle, “il y a même certains clients qui abusent de nous en se dopant des produits stupéfiants. Parfois c’est du massacre pendant l’acte et ils sont prêts à payer le prix que vous leur dites. Les risques de maladie, n’en parlons pas. Certains clients proposent même d’avoir des rapports non protégés avec vous au prix que cela mériterait. J’en ai vécu plusieurs fois où on m’a proposé des sommes allant de vingt mille à cinquante mille voir même plus pour un rapport. Malgré moi, j’ai accepté parce que le coût est élevé et parfois même c’est dû à ce que c’est le seul client que tu trouverais lors de cette soirée. Des fois, le marché bascule parfois. J’ai souffert beaucoup des IST (Infections sexuellement transmissibles) que je traite avec l’aide de mon médecin traitant. J’ai aussi des soeurs dans le métier qui sont tombées enceintes. D’autres sont porteurs du VIH et qui vivent toujours sous le coup jusqu’à présent”.

Aristide CODO (Stag)

Labarai iri daya