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Immoralité au Bénin : De mal en pis

 Immoralité au Bénin : De mal en pis

Le monde est sens dessus-dessous. Il va à l’envers, disent souvent les grands-parents au vu de ce qui s’y déroule actuellement. Où allons-nous en réalité? S’interrogent d’autres. Incestes, adultères, viols, les pratiques immorales sont monnaie-courantes de nos jours.

« Une bonne réputation vaut mieux qu’un parfum de bonne qualité, et le jour de la mort est préférable à celui de la naissance » enseignent les écritures bibliques dans Ecclésiaste 7 au premier verset 1 dans la version Parole De Vie. Le Roi Salomon indiquait ainsi la voie à suivre à ses frères et sœurs et, par ricochet, à toute l’humanité. Autrefois hissé au rang de péché tel qu’il devient une turpitude pour la famille du coupable, l’adultère est banalisé de nos jours et tant même à devenir la norme. Il ne se passe de jour où des actes d’immoralité sexuelle se dénombrent dans la société.

La toile pullule de faits émouvants les uns que les autres. Inceste, adultères, dépravation des meurs sont légions. Il est très fréquent de tomber, sans même le vouloir, sur des séquences vidéo obscènes. A ciki 2022, le Bénin entier fut secoué par une vidéo de partouze entre élèves, qui plus est en tenue d’école. L’onde de choc était si brutale que le débat sur la responsabilité des parents fut remise sur le tapis. A Abomey-Calavi c’est un instituteur qui viole une fillette de six ans par sodo… En fin d’année 2022, un jeune cadre est retrouvé mort dans son véhicule en compagnie d’une femme qui n’est pas la mère de ses enfants. Tuni 2022, une histoire du genre avait pourtant fait ébranler les internautes. Quelques années en arrière, ce fut le cas de la fameuse Clara. Yau, elle et certaines jeunes filles de son acabit sont devenues influenceuses sur les réseaux sociaux. Le phénomène bizi et de tontine de sexe sont une autre paire de manche.

La Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance a dû réagir en septembre 2021. Véronique Tognifodé a expressément convoqué le Comité communal de protection de l’enfant d’Abomey-Calavi pour une session extraordinaire. À l’ordre du jour, la recherche de solutions pour contrer la recrudescence des cas de viols sur mineures dans la commune. En sept (07) wata, soit du 1er janvier au 1er septembre 2021, 26 cas de viols sur des mineures âgées de 4 a 15 shekaru, ont été enregistrés à Abomey-Calavi notait Nadège Ahoga Codo, Directrice départementale des Affaires sociales et de la Microfinance a rapporté Matin Libre dans un article. ” Seul, le mois d’août a connu 5 cas. Dans la foulée, c’est un militaire qui sodomise et viole un jeune homme. La Faculté des Sciences et Techniques (Fast) de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) est secouée, amma ita, par une affaire de harcèlement et agression sexuelle mettant en cause les trois responsables administratifs : le doyen de la Fast, le vice-doyen et le chef scolarité de la Fast-Uac selon la plainte de la victime, une étudiante qui a effectué un stage au Décanat de la Faculté des sciences techniques de l’Université d’Abomey-Calavilit-on dans l’article. Le Socio-Anthropologue Charles Babadjidé, enseignant chercheur à l’université d’Abomey Calavi, pointe le désengagement des parents et leur inaction.

L’époque de la femme exemplaire révolue ?

Si certains actes relèvent de l’ordre de crimes commis par des individus sans foi ni loi qu’on pourrait qualifier de rebuts de la société, d’autres émanent du désir personnel d’autres en panne de repères et règles morales. Dubaï Porta porti a livré son lot de révélations montrant jusqu’où les jeunes filles peuvent tomber bas parce qu’elles veulent paraître et gagner l’espèce sonnante et trébuchante. Prenant comme modèle, Jamhuriyar Benin, Togolais et Ivoiriens envoyaient leurs enfants au 229 pour recevoir une bonne éducation. Mais force est de constater que cette bonne réputation qui faisait du Bénin un pays respecté par les autres de la sous-région a fait place au désordre. Plus rien n’est normal. Des femmes peuvent aujourd’hui, toute honte bue, exposer leurs parties intimes sur WhatsApp ou Tik Tok contre quelques billets de banque. Il y en a qui déclarent urbi orbi être travailleuses de sexe sans se sourciller du qu’en dira-on. Elles ne pensent même plus aux injures et à la honte que leurs proches puissent essuyer. Bayan haka, qui insulte qui ou ramène à l’ordre de nos jours, pour question de dépravation de mœurs, lorsque les repères sociaux et sociétaux semblent avoir disparu ? Au revoir l’époque où le modèle sociétal de réussite est l’honnête fonctionnaire du quartier ? Fini l’époque où la femme mariée et bonne maman vertueuse, irréprochable sur le plan moral, est célébrée par son entourage et la nation ? “Autres temps autres mœurs” dit-on. Mais de là à ériger une société avec tant de contre-valeurs suscite réflexions et remobilisation collective pour reconstruire et restaurer le sacré. L’avenir de l’humanité en dépend et ça urge.

Rubutawa

Labarai iri daya