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Depuis des années, certaines villes du Bénin sont vulnérables aux pluies répétées. C’est le cas par exemple de Cotonou et de plusieurs autres villes de la zone méridionale.

Un adage dit “ il vaut mieux prévenir que guérir”. Faut-il toujours attendre les difficultés de la population avant de réagir ? Une interrogation dont les réponses ne se trouveraient que dans les décisions que prendront les autorités compétentes en son temps. Lallai, vulnérables aux inondations, Cotonou et sa région sont particulièrement concernées. Cette zone marécageuse, coincée entre l’Océan Atlantique et le lac Nokoué se retrouve régulièrement sous les eaux même à la suite de petites précipitations. L’autre exemple de ville qui mérite d’être explicitement cité est la commune d’Abomey Calavi qui démontre le calvaire des populations pour raison de l’impraticabilité de certains tronçons. Dans le Mono-Couffo, l’année écoulée laisse encore de mauvais souvenirs dans les mémoires. De ces souvenirs sortent les nombreux cas de noyades enregistrés du fait de l’inondation causée par les pluies répétées en saison pluvieuse.

Shi ya sa, il urge qu’aucun quartier n’échappe aux travaux de curage des caniveaux des villes. Ceci pour extraire les déchets de ces caniveaux, histoire de faciliter la circulation des eaux. Aussi est-il important d’ouvrir les exutoires d’eau et de sensibiliser les populations concernées.

Le problème de l’inondation dans les villes du Bénin demeure un défi à relever par les autorités municipales. Mais selon une autorité locale de Cotonou la solution est toute trouvée. « Les projets d’asphaltage et d’assainissement pluvial viendront mettre définitivement un terme à ce problème d’inondation dans la ville de Cotonou. Duk da haka, en attendant la fin des travaux, nous faisons de notre mieux pour éviter le pire ».

Edmond HOUESSIKINDE