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Ƙarshen umarni : 2026 kamar 2016

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Les fins de mandats au Bénin se succèdent et semblent bien se ressembler. Don haka, à la présumée tentative d’empoisonnement de l’ère Yayi fait échos une présumée tentative de coup d’Etat.

L’actualité autour de la présumée tentative de coup d’Etat tient toujours la dragée haute au Bénin. Comme un tonnerre, la nouvelle a retenti au petit mardi du 24 septembre et encore aujourd’hui, nombre de citoyens continuent de se demander comment cela peut être vrai tant les acteurs impliqués dans ce dossier ont toujours été au cœur du couvent du régime dit de la rupture. Mais comme la politique a sa propre logique, toute la nation reste à l’écoute de Justice, seule à pouvoir démêler le vrai du vraisemblable et de l’invention.

Jira, cette histoire ressemble à une autre version de celle qui a secoué le pays durant les dernières années de la présidence de Yayi Boni. Là encore, c’est une histoire d’amitié, d’alliances et d’accusation de trahison. L’actuel locataire du palais de la Marinaavait été accusé d’avoir envoyé des médicaments pour empoisonner le président de la République. Patrice Talon qui, après avoir été ami et confident du président d’alors était tombé en disgrâce et n’avait eu d’autre choix que de s’exiler pour préserver sa liberté.

Voici donc deux fins de mandats qui se suivent et qui se terminent par le même type de mélodrame. A la différence que Olivier Boko et Oswald Homeky séjournent actuellement en prison parce que n’ayant pas vu venir leur arrestation.

Jiya kamar yau, la crise est alimentée par des soupçons de troisième mandat pourtant interdit par la constitution. Yayi Boni avait manifesté le désir de modifier celle-ci pour en corriger certains dysfonctionnements. Peine perdue car l’opposition y voyait une ruse pour demeurer au pouvoir. Dix années plus tard, les mêmes soupçons sont de retour bien que, comme Yayi Boni, Patrice Talon a maintes fois réitéré son engagement à ne pas faire plus de deux mandats bien que pour sa part, il ait réussi à modifier la loi fondamentale.

Le bras-de-fer entre Yayi et Talon a tourné à l’avantage de ce dernier. Après avoir connu les affres de l’exil et la peur d’une extradition, il a fini par bénéficier d’un non-lieu à polémique et d’un pardon. Mais surtout cette affaire a fait croître sa popularité au sein d’un peuple qui a toujours manifesté plus de sympathie pour la victime plutôt que pour le bourreau. Quand bien même Patrice Talon, aujourd’hui au pouvoir, déclare que le pardon est une faute, finira par-t-il par accorder le pardon à son ami désormais en disgrâce ?

Pierre MATCHAUDO

Labarai iri daya

Barin amsa

Ba za a buga adireshin imel ɗinka ba. Alamar da ake buƙata filaye *